oniri - sauf quand je dors lyrics
la nuit ne porte pas conseil quand la colère est de concert
si l’un des deux est un remède alors l’autre est un cancer
dans des boites de conserve des antipodes conversent
c’est bénin mais le venin et l’antidote convergent
des bouts de verre, plus d’air, des poussières
café noir et nuit blanche que l’on mélange à la petite cuillère
pas d’appétit depuis hier, ou depuis plus tard
les lumières de la lune pèsent une enclume sur mon plumard
(les lumières de la lune pèsent une enclume sur mon plumard)x2
et puis plus rien, plus rien n’est plus réel
les humeurs singulières se conjugent au pluriel
dehors, l’horizon, de nuage est encore prit
reveillera doucement les gens si sagement endormis
soudain c’est l’incendie, j’ai cru que la ville brûlait
ce n’était que, dans la vitre, le reflet de mes prunelles
avec une aile en moins personne ne sauve l’ange mort
je rêve énormément sauf quand je dors
[refrain] x2
à déplumer les ailes des anges ce soir je joue
je dors un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout
quelques pas de danse en tant que garde-fou
le marchand, je pense, à prit mon sable et garde tout
la nuit ne porte pas conseil, elle porte des coups
elle ne porte pas la voix, elle prend les cris et les couvrent
elle les -ssomme, rien ne résonne, même pas les ombres
avec du désordre plein les songes
des bouts de verre, plus d’air ou plus grand chose
café noir et nuit blanche pour voir la vie en rose
obscure torture, tic-tac nocturne
le loup-garou m’a mordu, sommeil de fortune
à peine le temps de dire “pause, temps mort”
il faut que je retire cette chose de mon corps
aucun chevalier blanc ne sauve l’ange mort
je rêve énormément sauf quand je dors
(le marchand, je pense, à prit mon sable et garde tout)x2
(à déplumer les ailes des anges ce soir je joue)x2
les lueurs percent, une brève pause avant la mort
la couleur verse sa sève mauve dans ma gorge
une douleur berce les rêves fauves de mon corps
à l’heure où gercent les lèvres rose de l’aurore
le ciel s’est drapé d’un bleu aux éclats d’argent
ce soir morphée joue avec le sable du marchant
les yeux grand ouverts, des reflets étincelants
doucement avancent comme si la nuit avait un sens
[refrain] x3
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