a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

planète rap - l'entourage en live dans planète rap lyrics

[couplet 1 : 2zer]
j’ai la gorge serrée et la peur du futur
comme un gosse qui élabore ses rêves
et j’adore mes frères mais, à force, je les perds
car cette vie rapide est éphémère, la mort se dépêche
et même si ta clique est téméraire
esquive l’abysse et les ténèbres
la fille facile et les pervers, la drogue les berce
1, 2, 1, 2, mic check ! plein de rageux, plein d’blèmes
mais mon posse flingue le rap jeu à l’aise
les leçons de la vie s’apprennent seules
et pas quand des vieux cons te parlent
car la france est en décadence dès que tombe la nuit
avec ce son, le navire est battu par les flots mais ne sombre pas
les poulets font des guet-apens car j’fais que pondre ma rime
mon rap ne peut pas s’épanouir sans affinité
un peu comme l’agilité d’une bête en captivité
j’laisse le stress s’évanouir, j’efface mes fragilités
j’ai gardé ma dignité, rapper n’est pas une facilité
t’es prévisible comme une bagarre à l’open-bar
tu vois 2-zer avec ta femme ? c’est qu’ce bâtard à trop bédave
nos vies c’est l’anarchie, le succès est pas là par magie
tu nous as croisé dans les open mics de paname à rotterdam

[refrain]
j’mitraille les freestyles, les pet-ts s’taillent
j’mitraille les freestyles, les pet-ts s’taillent
j’mitraille les freestyles, les pet-ts s’taillent
j’ai des rimes sales, je kicke le mic, tu kiffes grave

[couplet 2 : jazzy bazz]
hey yo, j’suis ce putain de jazz, jazzy bazz, frère
j’balance de bons lyrics tant que j’arrive à l’faire
mon lifestyle est animal mais j’suis qu’une sale merde
mais on me trouve admirable quand j’manie c’tas d’verbes
adjectifs et synonymes, apprécie mes hiéroglyphes
des images pour indiquer un sens
dans les virages comme les lignées intenses
dans ma tête, des kilos de rimes téléguidées s’implantent
avec sérénité, j’essaie d’pérenniser l’instant
avant qu’le temps s’arrête, avant d’prendre le large
dans une grande mallette, toutes mes idées noires
j’fais que d’prendre de l’âge, loin d’mon idéal
ouais, je tente le diable, c’est à lui qu’je vais rendre l’âme
j’perds la raison, j’aimerais répondre à des questions oubliées
la vie est réglée d’un décompte
et avec elle on a des comptes à régler
l’âme en peine, j’suis cond-mné à errer
traîner dans des bars et rester en l’état affaissé
de mes mains, le butin se taille
je n’ai plus de rage ou de peur, j’ai comblé ses putains de failles
ici, partout où que j’aille, les humains se graillent
a croire qu’un putain de nike, c’est tout ce qu’on a sur le cœur
chez nous la foudre éclate toutes les quatre secondes
j’viens de là ou les gars pour des li-sses se plombent
mon gars, j’suis touché par le monde
les gens levés tôt, l’guitariste dans l’couloir du métro
j’les regarde, mes yeux cristallisés par les joies du bédo
ouais, j’suis plus le genre de frère que tu croises en vélo
mec, t’as zéro si dans mes yeux t’as cru voir un héros

[couplet 3 : nekfeu]
on vient d’la ville lumière, on a les les-sty ici, haineux
on mouille le maillot comme une fille chez l’esthéticienne
ça part à l’aube, ça ramène ses soces
parano parce-qu’être le meilleur ça abaisse les autres
les pieds sur terre grâce à ma mère et à mes janoskis
on rend les maris jaloux, fume la marie-jeanne au ski
j’rêve de baiser une fliquette et que cette chienne aboie
la preuve que l’amour et le s-xe, ça n’a rien à voir…
doux jésus, doux jésus… doux jésus…
j’sais même pas d’où je suis mais j’suis au dessus
mes bulles d’air sont remplies d’hélium
au stud, on rappe vulgaire sur l’ampli d’eliott

[couplet 4 : deen burbigo]
ici, on vit des trucs pas drôles parmi les pet-ts trimards de tess
j’écris des milliards de textes mais je n’ai qu’une parole
et vu que j’adore les pet-tes biatchs, le s-xe
c’est si minable, j’le sais mais s’il y a les fesses
alors c’est sûr que j’aborde, ma rue charbonne
les pet-ts virent à l’idée de vivre l’image du mec
qui dirige la cité, loin des astuces d’madoff
ils veulent la crème comme une pub danone
crèvent des grecs jusqu’à plus dalle en freestylant jusqu’à l’aube
sans jouer les macs, ici chacun veut être son big boss
et on n’pense qu’à notre pomme, un peu comme steve jobs
vite pauvre, on s’y colle depuis gosse et paye le prix fort
qui dit pas d’oseille dit pas d’sommeil, pas l’temps d’mi-dor
ici nos vies défilent comme pris d’épilepsie
j’écris des scripts de film, j’suis pas un lyriciste mais un cinéphile
j’essaye d’vésqui les crimes, la nuit les kisdés piquent des crises
et peut-être j’finirai sur un coup d’tête #zinedine

[couplet 5 : framal]
j’encule l’état et leur extorsion d’fonds
ici, les torses sont bombés, pour les potes, on fonce, eh
moi, j’étais là, jadis, dans des ténèbres sataniques
tu vas t’faire aplatir si tu veux test ma famille
j’-ss-ssine, ça vient d’là où les pét-sses balisent
hanté par la nuit, ça prend du cash
contre des quettes-pla d’haschisch
me demande pas chose-quelque
si c’est déjà vide dans mon -ssiette
parait qu’tu veux ma mort, qui veut ma peau perdra la sienne

[couplet 6 : mekra]
c’est mekra, l’mec rare au micro, parlez pas d’bédave, je picole
j’suis qu’un brave qu’a pas d’diplômes, j’te fais khaf comme à rio
j’suis pas black ni latino, j’suis un bicot qu’a la dalle
a ce qu’il paraît, tous ces mythos p-ssent des kilos par la douane
rien dans l’frigo, y’a pas d’maille, on veut chill au panama
piner j-lo, s’il faut k!ller l’beat, mon stylo gratte un max
m.e.k.r.a, et t’as mé-cra cette putain d’caille-ra
ça ira, j’suis faya, pas d’mariage, on salira la zaia
de paris à, bahia, on a l’image de cannibale
et c’est khatal tah al-qaïda
et t’as pas idée, à ris-pa on a des qualités
le barillet fait baliser tes pet-ts, ils restent tétanisés
le sale diable va t’habiter si t’as pas la gnaque, il sait
j’travaille mes patates sur un sac à la salle, j’y vais
j’ai plein d’buts mais pas d’marques et pas d’thunes, c’est la life
j’veux une féfé, j’ai un pc, j’suis pas une pute, j’ai pas d’mac
et mate ma démarche de barge, savoir ne pas parler
de tes bails, c’est un choix, crois-moi, c’est pas gagné
sale t-ss, tu parles mal, je t’avais dit, y’a pas d’amour à paname
donc pas besoin de t’attacher
xxx
pas que les gallons, tacle les gars qui jactent et ça bédave, pet-t
t’es tarté, les balles te visent, fais l’chaud et attends toi au mieux
a l’aise, je t’éclate le pif, j’suis chaud donc j’ai pas froid aux yeux

[couplet 7 : alpha wann]
ils ont l’air d’apprécier c’que phaal crée
j’suis en forme olympique et j’ai l’feu sacré
ils veulent donner xxx au sphinx phaal
mince, p-sse le message
j’ai rien d’un prince charmant, il faut qu’les timpes sachent
polo couleur groseille, bien sûr, il s’agit d’linge raplh
si ça parle oseille, j’ai les oreilles du prince charles
j’peux faire des euros puis les dépenser en yens
j’suis auch’, tu rappes comme moi mais en tiède
alpha, premier en tête
j’ai eu ton album, mon son préféré
c’était la ch-sse d’eau lorsque je l’ai jeté en miettes
j’ai -ssez taffé, j’ai pas tapé d’feintes
j’écoute leur truc, j’suis obligé d’me braquer
j’te rappelle que je m’appelle flingue
j’touche leurs points vitaux ou leurs zones érogènes
deux bijoux, zéro chaîne si j’me chauffe le réseau, j’ai
on a déjà mis l’cap vers le haut
j’suis pas d’ceux qui vénère le faux
pas d’concurrence amicale quand il s’agit d’faire l’euro
j’pars en benz grise, les pneus d’la sl crisse
mes bijoux dans ta bouche, ça fait des belles grills

[couplet 8 : eff gee]
pour la plupart, c’est les thunes et les putes d’abord
tu fais l’gangster dans tes textes mais t’es qu’une salope
nous on l’sait, n’essaye pas d’nous duper
les bouffons s’perdent toujours face au succès
mec, tu connais puis j’ai rien à prouver
tu sais qu’il faut toucher du blé
afin d’doubler l’budget et puis bouger du tiek’s
arrêtez d’raconter d’la merde
trop d’complexe, qui veux test ?
qui veux tordre un mec balaise ?
eff again, j’vise le top ten, j’suis un k!lla comme cam’
j’crois qu’ta pris d’la cocaïne si tu m’testes
tu gagnes dans tes rêves
ni d’codéines, ni d’eau bénite dans les veines
j’ai l’cœur rempli d’fissures, j’ves-qui les faux, leur traîtrise dure
j’déprime et faut que j’écrive des choses
qu’guérissent mes maux dans l’écriture
ils s’prennent pour b00ba mais ressemblent plus à balou
ils s’prennent pour 2pac mais ressemblent plus à ja rule
les rappeurs m’font rire plus qu’les vapeurs d’mon sh-t
j’suis pas dans votre monde, les gars
laissez-moi prendre mon biff et rendre mon disque si j’y pense
sinon j’irai m’acheter des armes
et m’barrer pour braquer la diligence
et tu l’sais, f-ck les thunes, c’est des tubes qu’on fait
les culs secs changent ton pet-t cul en beau cul bombé
beaucoup confondent le courage et l’honneur, on
court laver nos cœurs, pour, soulager nos peurs
et nos pleurs, bébé, et nos reufs et nos sœurs
ont le cœur serré peu importe l’heure d’hiver ou l’heure d’été
ressentent la peur d’aimer, plus tu vis plus tu meurs, c’est vrai
eff au mic, ferme ta geule, pédé cr-puleux
eff gee fabuleux, t’as vu le style, fils, j’allume le spliff
puis, j’calcule le fric fait la veille, c’est à dire peu
car c’est la merde, mamen, dans mes affaires j’ai pas 10 e
ouais, on est pauvres mais pas à plaindre, mes scars-la feintent
d’être pétés d’oseille pour péter des meufs au balladins
-ssume qui tu es et qui tu veux devenir
tu vois ce que je veux dire, un coup d’peute peut te nuire
c’est paris, c’est grave triste mais c’est pas misérable
loin des caprices de stars et des femmes idéales
malheureux, valeureux, j’garde le regard de feu
car je veux pas que le bad me r-t-rde, je
reste le même, c’est vous qui changez
je fais ce que j’aime et je sais c’que je fais
c’monde est pourri d’entrée, grandis comme un gosse
agis comme un homme, pense comme un boss !

[couplet 9 : 2zer & doum’s]
on vient vous la mettre sans stress, ça fout la merde comme 113
trève boule à zed, roule la zeb et sers un grand verre
on partouze avec des trentenaires mleh, vie de trader
un verre de jäger et nos coups d’haleine te transpercent
ça vient du bled ou bien des bas-fonds de la jungle urbaine
tiens-tu tête ? face à l’escadron, tu n’as rien pu faire
des insurgés qui foncent tête b-sse quand ça s’bat
on aime pas quand ça parle, grosse baffe dans ta face
technique kgb, bébé, pour caresser ta carte cb
faut pas rêver, bébé, tu vas apprécier d’être à mes pieds
y’a des sous à s’faire, la plupart des filles sont séduites par le mal
fous la merde comme samy naceri au festival de cannes

[couplet 10 : jazzy bazz]
si je mourrais demain, j’ferais la même chose qu’hier
allumerais un pet-t stick suivi d’une grosse bière
posé dans le coin d’rue, rigolant de la vie
exposant mon point d’vue puis m’isolant dans la nuit
rejoignant mon abri, embr-ssant la solitude
-ssis, réfléchissant, pensant à mon avenir
demain, j’serai dans l’brouillard, serais-je avec marcelo
et les autres ou plongé dans un grand trou noir ?
j’aimerais qu’ça danse tout-par
derrière mon corps frigide posé entre quatre planches en bois
j’te laisserai m’emporter
ici, tout l’monde parle de toi mais personne ne te connaît

[couplet 11 : framal, 2-zer & jazzy bazz]
connais-tu la vie de galérien ?
tous les jours, posé dans la gare ou sous le métro aérien
j’ai grandi trop vite d’ailleurs
souvent, j’me suis senti grave seul
traîné de foyers en familles d’accueil
dans mon reflet une énorme déprime, un corps chétif fort d’esprit
mais t’as besoin de fric, ma gueule !
t’es qu’un gosse tranquille pressé de retrouver dieu
c’est faux ! j’ai pas les poches remplies sauf celles sous les yeux
les gens fuient ton regard
ils flippent du type qui s’pique dans le parc
faut qu’tu les pistes et les agrippes dans le noir
en train d’aiguiser mon shl-ss
au pied de l’escalator, attendant le premier qui p-sse
faut qu’tu le dévisages ‘vec tes yeux véritables
genre, le keumé qui s’fâche et qui n’se maîtrise pas
non, t’es au-dessus de ça, n’abuse pas, t’as plus l’âge
tu n’es pas un gars brutal, faut qu’tu te calmes
quoi tu n’oses plus te battre ?
je crois que c’est la débrouille qui t’étouffe
la dépouille est une soluce de lâche
espèce de mollusque flasque ! fonce dans c’type !
boum ! carambolage et on plonge dans l’vide
chouf, j’te l’avais dit, là, t’es maîtrisé à terre
vas-y, touche pas ta lame afin d’éviter l’enfer
sur toi à quatre pattes ce bâtard te cogne la face, choisis
mange toi des patates ou sors ton shl-ss, vas-y…

[couplet 12 : nekfeu]
ouais, j’arrive, mec, j’pense comme un boss
le soir, fonsdé, j’danse comme un tox
c’est comme ça qu’ça s’p-sse d’ici jusqu’à oslo
j’suis un bâtard, j’traîne avec des loups, appelle-moi john snow
aight ! c’est comme ça qu’ça p-sse, ça sort du veau-cer
un faussaire, il faut s’faire à l’idée que j’suis pro, frère
ouais, j’suis trop frais, c’est comme ça avec mes gars
le flow méga-super-chaud, le swagg hyper, gars
ah ! putain, c’est pas grave, même ce charabia
tu crois qu’il est chaud, mec, blancs, arabes et noirs dans la plaza
on s’en fout, mon pote, y’en a plein de rimes dans la tête
j’suis un dingue, tu vois, j’la pète
quand j’prends l’mic, j’fais des egotrips comme un cain-ri
j’en ai rien à foutre, mon gars, tu vois, j’manque pas d’inspi
ça sort tout seul, ça sort nickel
c’est comme ça qu’ça s’p-sse, mon pote, j’p-sse temps à forniquer

[couplet 13 : doum’s]
c’est la dernère fois que j’rallume un spliff
que j’rachète un k!ll, c’est triste mais c’est la vie
faut que j’me sépare de ma drogue, celle qui m’aide
a me sentir plus lèg, je rêve grâce à la verte, merde
il faut qu’je stoppe tout, mon esprit est embrumé
j’veux pas partir en fumée avant le grand boum
avant qu’on m’engouffre, que ça me rende ouf
il faut que je change tout et que je retourne dans ma cambrousse

[couplet 14 : mekra]
si j’meurs demain, j’nique ma maille après des tas d’quages-bra
j’tape la bac, j’leur fous des claques et des attaques fatales
j’penserais qu’à damer mes plats d’la baraque
voir l’amérique mais j’crois que c’est cuit
j’aurais qu’une life b-n-le
j’me serais fait des stars et des femmes flics
j’aurais incrusté les stades pour faire des dingueries
p-sser ma soirée avec mes proches
se raconter des choses drôles de l’époque
avouer toutes mes entourloupes, j’mens toujours
ter-ma mon film préféré avant que j’rentre dans l’goufre
mais j’ai eu du bol dans ma vie
j’rêve d’une mort entouré par ma famille

[couplet 15 : alpha wann]
polo avec le cheval, dis-moi qui est chaud
qui a plus de flow qu’le jeune phaal histoire que je m’fâche
p-sse-moi l’addition, phaal fera la diff quand il fera la mission
ta dernière vision sera une paire de clarks wallabees
en gros, j’vois l’avenir, voilà
tu vas sucer mes potes donc j’te claque pas la bise
j’mérite des villas pleines de filles à peine vêtues
encore fœtus, j’rappais déjà comme k!lla cam
tu sais qu’le texte glisse donc j’encaisse le chiffre
hey yo, peps le chibre, tous les voyous
veulent que j’f-sse du gangsta sh-t
moi, j’veux juste du cash mon re-fré
la compèt’, ça c’est quand je clash mon reflet
j’fais rétrécir les mini-moi, j’vous appelle les demi-miroirs
vous faites les mêmes choses sans réfléchir
être plus fort qu’les autres, c’est juste un p-sse-temps
toi, quand t’es là, t’es pas là, moi, on remarque mon absence
nique le dép-ss-m-nt, j’suis au max de la maxance
âmes sensibles s’abstenir, j’ai des nouveaux placements

[couplet 16: alpha wann]
pour la fin, pour finir, philly flingue en impro
une syncope, tu connais, j’suis malade, c’est phaal
et puis j’ai l’symptôme, trouve-moi sur l’asphalte, phaal
j’marche avec du ralph lauren, ouais, du fly ralph
ouais, j’suis hyper haut, ouais, super chaud
on s’en fout, toi-même, tu sais que j’-ssure, super chaud
j’fais plus des 44, j’fais des 88
c’est vite xxx, regarde le truc qui s’distille
dans le blunt phillies, appelle billy clinton
c’est qui c’môme ? philly flingue vous fume illico
presto, xxx, philly flingue
fais la patate comme les pâtes au pesto

[couplet 17 : nekfeu]
quel plaisir de voir le don de retour
le 14 juin, c’est l’olympia, c’est l’compte à rebours
le mec a enfilé le dourag, tou-bab, renoi
rappent à tout va, c’est trop fort, mec, on fout l’dra
j’dis n’importe quoi, c’est pas grave, wesh, mon gars, doumam’s
enchaîne ça, on n’est pas en chien sap

[couplet 18 : doum’s]
on est en freestyle, c’est comme aç qu’ça se p-sse
avec le alpha qui revient pour cracher des flammes
tu sais la couleur qu’on va t’lâcher, sur ce
et le 14 à l’olympia, ouais, là, j’peux
rebondir sur mes rimes, rien à foutre, ouais, dalle que
j’lâche toute sorte de phase pendant qu’tu pompes
des dards, lâche le f-ckin’ mic
c’est comme ça qu’ça se p-sse, y’a brah brah brah dans ta chatte

[couplet 19 : alpha wann]
c’est comme ça qu’ça s’p-sse, on rappe dans tous les sens
alph, val-che, ralph, ma marque préférée
j’vais pas déferrer, philly flingue, tu sais, j’reste fly, je
suis le mec qui vient ici pour les émécher, les déterrer
sur ta tête, tu sais, xxx, je roule avec un vtt
et toi-même tu sais que l’entourage, enfoiré, c’est tes préférés

[couplet 20 : nekfeu]
ouais, quand on rappe, le faux mc s’fait perfuser
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
tu vois, on p-sse du temps à s’amuser
phaal, doum’s, derrière les verres fumées
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
tu vois, tu saignes du nez, qui peut m’tuer ?
mes bougs sont immortels, on fout l’bordel
un putain d’cortège, j’ai pas mis mes nike cortez
mais c’est pas grave, y’a le cheval sur la basket
c’est comme ça qu’ça s’p-sse
quoi ? tu connais pas ken ?

[couplet 21 : doum’s]
tu connais pas ken ? avec son équipe
on arrive, on va t’niquer, mamen
c’est comme ça qu’ça se p-sse
xxx
j’vais mettre la f-ckin…
ouais, c’est comme ça qu’ça s’p-sse, mamen
laisse bèt’ donc j’voulais parler de ce bob
y’a que mon bob qui est réversible, nique sa mère
ouais, je f-ck, je saute et je rime comme aç en impro
c’est léger mais ça baise toutes ces sales gos

[couplet 22 : deen burbigo]
a l’inverse de la langue française, je n’tolère pas de faux amis
quand j’entre en scène, j’fais de gros dégâts donc aux abris
les vrais me reconnaissent
les autres reconnaissent de beaux habits
rap, style, magie, c’est l’heure de l’appel, t’es au tapis
xxx la faute à qui si on parie gros la nuit
un jour un parigot m’a dit : « ici, on salit trop la vie »
plus tard, j’ai pu l’voir : on t’suce la bite quand tu gagnes
on t’crache dessus quand tu perds
un billet pour le bagne, telles des disques rayés
ici les amitiés tournent mal pour le cash
j’crée des chansons, inspiré par le gros sh-t
et j’sais qu’les gens n’sont guidés que par l’profit

[couplet 23 : nekfeu]
nan, j’connais pas ce texte qui est toujours prêt
a trouver des prétextes pour kicker en impro
faire bouger les fesses et faire le truc frais
ah, doum’s, désolé, t’as les locks sous le bob
y’a la prod quand je kicke, quand je cogne
c’est comme ça, ouais, mon gars
tu vois bien qu’on arrive, on revient
espèce de crétin, pourquoi tu nous retiens ?

[couplet 24 : framal]
apportez l’fric, là, j’vais saboter l’bizz
trop paro, j’débite que des sales projets, approchez
là, j’promets droite gauche et armes soviétiques
en guise de rimes anti-teuchmi
j’enfile mon jean rempli d’centimes
et gratte ce rap trop technique, la prose est clean
j’tape trop de spliffs, là, je t’-ssomme, la b-sse cogne
que des tas d’crochets vifs, j’veux mon hardtop
j’suis larson, que des balles trop précises
j’ai le sabre dans la gorge, mec, prends garde
je t’encastre, il m’faut du cash dans la pocket
j’veux des thunes d’apache, j’suis déçu de la life
toi, tu se-cu, je t’éxecute à l’épluche patate

[couplet 25 : mekra]
a bord de ma clio, j’monte sur mes grands chevaux
si tu fumes la cigarette, on pousse, on fait les dorsaux
on veut nous voir mourir mais j’aime me battre et rapper
et j’vais pas m’étaler pour des shlags pourris
mon papa à moi n’est pas un gangster
juste dans l’droit chemin donc j’savais quand m’taire
laisse faire les grands, soixante-quinze, zéro, ze-quin
quand j’appelle le 15, moi, c’est pour blesser les gens

[couplet 26 : jazzy bazz]
nos mères auraient voulu qu’on grandisse autrement
on évolue, le temps des choix est déjà révolu
je dois m’jeter à l’eau mais j’redoute chaque cap
24 ans et déjà ko mais j’veux sauver ma peau
donc si les disques se vendent, laisse-moi vivre ce rêve
pour l’instant, j’suis bloqué à 19 ans dans paris xixème
j’observe paname la night, ça accapare d’la maille
c’est grave, même le dalaï lama fait du krav-maga
ouais, ici, on vit à l’improviste, mec
j’ai tenté l’impossible et j’ai compris que c’était impossible
marre d’cette vie morose, on croit que l’argent fait l’bonheur
s’trompe de combat comme des boxeurs en kimono
moi, j’suis ce parigot qui cogne le micro
p-sse sur la croix celtique
demande du respect comme alliance ethnik
cette vie nous rend sceptique donc on l’ironise fort
comme dans le club des hendrix et jim morrison
c’est ‘tout c’que j’ai à dire, yo

- planete rap lyrics

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