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planète rap - nekfeu, s-crew, s.pri noir… en freestyle dans planète rap lyrics

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[couplet 1 : nekfeu]
avant d’commencer c’son, j’avais un thème
un truc sombre sur la vendetta
dans la tête d’un jeune qui a la vingtaine
puis j’ai fumé un joint d’jaune avec untel
ou p’t-être un joint d’zeb suivi d’un fond d’teille
et j’ai zappé, sa mère
faudrait qu’j’arrête cette merde avant d’dead
on est seuls, c’qui fait qu’on est tristes
le mauvais œil, ça l’fait kiffer qu’on s’détruise
dis-toi qu’t’as tout pour toi, c’est important
quand est-ce qu’on va s’unir ?
“il faut un temps pour tout”, on forme un tout pourtant
faut qu’on soit formatés dans l’système, ils disent
ça m’fait flipper comme la montée d’l’antisémitisme
on va en boîte, on s’fait chier
alors on fout l’zbeul, on finit dans les fichiers des colboks
comportement à l’école : bof
on s’bute à call of en buvant des alcools forts
et les filles, je ne sais pas c’qu’elles veulent
mais je m’en fiche tant que j’enfile des baskets neuves
mais dès qu’j’ai mis la paire, ça y est, elle est plus neuve
problème épineux, dans ce shop y’aura p’t-être une mieux
on est continuellement frustrés : consommer pour s’consoler
j’m’amuse jamais dans les soirées mais j’continue d’m’incruster
c’est pas bénéfique, les voisins débarquent avec
la ferme intention de dire : “la ferme, attention, j’appelle les flics !”
je compte même plus les moments d’absence
“je t’aime” ça compte plus, les mots n’ont pas d’sens
j’agrippe un scud pendant qu’mon groupuscule
graille une crêpe au stud’, face à dieu
mes têtes lisses et crépues scrutent le même crépuscule

[couplet 2 : framal]
j’ai mes résultats, tes raisons, mon réseau dans tes reilles-o
ce soir, dans ma tête, c’est sombre, j’ai mon majeur en érection
j’gratte mes textes dans des allées coupe-gorge
de la pure cocaïne sous l’eau
pas très loin de la coupole à l’époque de la cool co’
j’aperçois la tombe, il faut pas faire d’erreur
toujours avec mes reufs même devant des balles à plomb
y’a qu’pour la victoire qu’on perd du grand cru
t’as cru qu’on allait lever l’ancre
a chaque fois qu’j’en rentre une
maintenant, tu sauras que j’prends de l’élan
un cycle interminable, j’ramène un flow impérial
dans une riade en mode survie comme call of sur les terres d’irak
y’a plus d’élégance à l’heure où on éteint les lampes
trop de métiers lents quand tu veux faire des millions
ils sont tombés des nues quand on a fait tomber des murs
tu veux nous voir en cert-con ?
viens nous voir à la tombée d’la nuit

[couplet 3 : 2zer]
j’fais partie d’ces gens trop sincères pour ce monde de vicieux
donc j’ai pas prévu d’plan b mais tu m’as jamais vu tremper
pourtant une vie peut s’échanger contre 10 000e
pendant que j’longe le vide, viens pas m’parler du danger
vos débats souffrent d’une atroce stérilité
pour te du-per, c’est les filles biens
qu’les salopes ne cessent d’imiter
j’suis qu’un homme, j’aime les femmes à forte fertilité
mais j’préfère mon équipe que seule la mort devrait diviser
et j’prétends pas résoudre les problèmes du monde
j’veux juste être honnête avec mes collègues
ne jamais déconner pour le gros derche d’une blonde
j’ai une dent contre ce pays que les commerces surplombent

[couplet 4 : jazzy bazz]
microphonique prise de contact, j’envoie une mosaïque de rimes
cinématographiques dans les panoramiques de ton casque
j’veux vivre de mes textes, kicker, faire de belles perf
nique le medef, y’a que l’épicier que j’appelle chef
j’ai mis le rap avant tout, la fac, les shabs, les femmes
mec, des fois ça rend fou, yo, laissez place à mon crew
nique la p-ssivité, j’suis toujours en activité
mec, j’dois faire mon taff, question d’responsabilité
tu peux m’estampiller, couz, on est validé
ils donnent dans la quant-té, nous, dans la qualité
et y’a du pain sur la planche, on inclut ma bande
parmi les pointures qui te ceinturent
et te mettent le flingue sur la tempe
laisse les potos taffer, tu peux photographier
yo, on brûle tous vos textes, mec : autodafé !
ouais, j’suis devenu un homme, faut que je tue l’insomnie
donc j’fais des putains d’bonnes rimes puis je débute un somme
mon rap, écoute-le, j’vais bouffer tout le jeu, mec
tu te doutes que on goûte beaucoup de beuh avant le couvre feu
le coup est douloureux, t’es choqué mais j’peux sauter plus haut
les gars toqués, approchez, osez roder à côté du fauve
j’vais grogner pour donner du flow, étoffer mon palmarès
mes projets apparaissent, pas d’overdose car aucune maladresse
j’ai de la sagesse, mais je suis de la nouvelle école
j’vais redoubler d’effort avant de monter retrouver les morts

[couplet 5 : s.pri noir]
cocaïne flow conçu pour du cash pour du pez pour du gros
c’est fougères dans la base, mec, nous défier qui ose ?
on a la meilleure frappe khey, everybody knows
tu cherchais le meilleur kickeur, mon pote, tu t’es pas trompé
j’ai voulu grimper dans la drogue, mais je ne suis pas tombé
nous on bosse à plein temps, clinquants, pimpants
c’est paris 20, mon pote, loin de saint-tropez

[improvisation 1 : 86 joon]
i’m d.m.x. before the world got ’em
batman before he found robin
got no problems, cop, bullet addiction
money, weed and rad b-tches
slap dons, serving pillows for loot
stacking bread but i ain’t drive in a coupe
nothing under my mattress
but a ratchet, gotta have it
this america, you dumb n-ggas
where cops pull up just to k!ll n-ggas
not them so you know i got the heater
all these n-ggas better see me
cause you know i’m gonna beat ’em, i’mma beam ’em
n-ggas better back up, back up before you get your [?] f-cked up
let me knock, cost too much and ’bout to spit the sh-t
you n-ggas better know that i’m too lit
woo, my mouth got caught up
let me get back on the beat and let me show you what is up
i’m here right now in paris straight from l.a
so you n-ggas know that i’m not scary
and i’m chilling on the streets
n-ggas better see while i’m k!lling on the beat
n-ggas know i get it, you can walk up on my feet
n-gga i’mma do it all the time

[couplet 6 : eff gee]
f-ck la foule, j’aime les rues désertes
je m’en bats les couilles d’être le plus célèbre
tant que sur mes vers j’me dépense tellement
que j’ai l’impression d’gratter sur des chèques
si tu vis, vise la lune
le peu-ra te fait pas sentir la thune
rien ne change dans nos vies, juste
on bosse album dans des villas de luxe
entourage, vincent chase
j’pars à l’aventure avec mes 10 collègues
l’entourage, eff gee
ça n’a rien à voir avec ces mc’s
être les meilleurs, c’est ça qu’on fait
pour nous battre peu d’espoir
c’est le l, on a quatre concerts
dans quatre villes le même soir
fais groover le dièse, les seules taches validées
sur les t-shirts sont entourées de têtes
on veut toucher le ciel, faire notre truc maintenant
pour pas se dire plus tard qu’on pouvait le faire

[couplet 7 : nasty y-ss]
je n’veux plus qu’on m’enferme, le système
veut m’dompter mais obéir
moi, je n’sais pas comment faire
nan, je n’sais pas comment faire
j’veux sortir de là sans l’vice, pour l’instant
je n’sais pas comment faire, le coran
est rempli d’instructions pourtant
je n’sais pas comment faire
ma graine se trouve toujours en terre
hustler jusqu’à c’que l’on m’enterre
[?], c’est l’enfer, on m’dit changer
bébé, je n’sais pas comment faire
nan nan, je n’sais pas comment faire
nan, je n’sais pas comment faire
ma mère veut qu’j’f-sse attention
et je n’sais pas comment faire
ouais, sale dynamique dans mon quartier
pas grand chose à part ma réputation
mais mes og’s m’ont montré
comment faire votre éducation
mec, tu sais, j’-ss-ssine, l’homme est -ssez
stupide pour s’faire expulser du paradis
bien et mal provoquent une émulation
donc : vis par le gun, meurs par le gun
vite, p-sse (?) ce thug a le seum
inhale le blunt. je ne cherche pas midi à deux heures
c’est biz à gogo, drogue, armes, ces mc’s
écartent les jambes comme le logo jordan
j’glisse des disquettes vite fait
j’vis une vie qu’les pet-ts de mon bat kiffent
immunité diplomatique comme dipset, dipset
(qu’un vrai négro subisse sans miauler?)
on a des égos surdimensionnés

[couplet 8 : ormaz]
t’as dévalé la ville en scred, le silence est dans le respect
c-n-lisé par le cannabis, je n’ai pas d’immenses rêves
j’ai regardé l’évidence vraie mais la vérité sent la p-sse
t’auras beau laver cela dit
t’as la [?], [?] t’forniquer toute la nuit
j’suis pas là pour t’guider ton ami, nan
la belle n’a pas lavé le khalis, ouais
bah, rep-sse à la caisse, tu salives comme tes potes
j’me vide sur ma feuille comme si j’étais aux chiottes
j’ai gratté la m-ssa, le départ est instable
pas sur le même piédestal et je pars sur des bases fats
t’es comme le joker face à batman, l’idée ne p-sse pas
criblé de balles par nous, tu n’étais pas dans le coup
mais bon, j’étais là où les plus compétents
les bidons veulent le guidon, mon con
je ne dévale pas la ville avec les moutons
démarre la machine avec un pouce dans l’boul
j’ai des frissons, le pacte est pas rompu
pendus par les pattes et les couilles sont tes équipiers
plus de balles dans le barillet, tous mes alliés sont prêts
les mots je manie et : des dégâts sur ton palier, palier

[couplet 9 : framal]
j’suis dans une suite de malade
canapé en cuir en dessous d’ses cuisses de mama
odeur de weed, de salade
mélangée à l’huile de m-ssage
les corps se rapprochent, on est tous en sueur
ça prend tout son sens pour ma puissance
j’aime les bons rapports dans la distance
quand t’avales, j’veux entendre “oui, mon maître” ou tais-toi
fais ça gentiment, tu seras une pet-te poulette qui décoiffe
déscolarisé, rebeu, renoi, babtou, romanichel
dans les halls la misère
on manigance pour les loves à bill gates
pour les modalités, f-ck la moralité
che7ma dans le bolide, mordille-toi les lèvres
audi noire et beige, sors nous ton regard exotique
tu veux nous ressembler ? bandes de nazes
si y’a des femmes mûres, j’veux prendre de l’age
si t’es qu’une sale pute, tu peux prendre ton tahma
si y’a pas de pub je reste un gentleman

[couplet 10 : saïga]
tous les jours je remercie le ciel
de permettre à la daronne de se lever de son lit
matin-midi, sortez pour l’oseille
conflit permanent avec la police
les rappeurs français sont dans l’agonie
piégés dans la trappe des chiens, tenus par des laisses
ils font les thugs faisant les macaques, j’en ai ma claque
j’rafale dans le tas comme tony, tant pis si j’y reste
on fait nos bails en freelance
traqués par le ministère des finances
voir les pleurs de la daronne, ma peine est si dense
arrivés au monde, on crie, on meurt en silence
ta maman peut bien te cajoler
si tu fais le grand, ici, si tu finis foisonné
attiré par la merde, [?]
des embrouilles, privé d’amour, la rue m’a façonné
f-ck les balances et les lopettes
[?] du sentiment est perdu loin dans mes mœurs
j’ai laissé la comp-ssion sur l’tec’
aucun miroir n’est -ssez grand pour refléter mes erreurs
j’rappe à mes heures perdues
étant donné que j’ai du temps à perdre
ouais, négro, j’ai du temps à tuer
avant qu’l’oseille me mène à ma perte

[couplet 11 : hash 24]
les démons dans ma te-tê viennent que quand j’pose
j’suis loin des billets verts, j’ai pas les gants d’boxe
pour ne pas baisser les bras, j’ai fumé [?] trop
guidé par le ballon, comme f.a., j’suis sincère quand j’cause
y’a qu’pour mes fêlés que j’fais des bad [?]
on a tisé dans la bouteille, c’était pas d’l’eau
c’est pour mes vrais gars qu’on la p-sse et on l’attaque
ouais ouais, dojo family, y’a pas ta ce-pla dans le paquebot
t’as cru qu’on allait rester al’ ? nan
il faut des billets pour qu’le véhicule soit allemand
besoin de crier qu’on est doux et que les places manquent
loin d’ici j’écris, je sais qu’ça finira brutalement
j’ai nekfeu pour me rendre pro
tout est [?] ici, j’esquive les putes, les balles, comme rambo
tous mes gavas, là, sont ready, contre la cage grognent
placer des coups bas : ta jalousie provoque ta propre mort

[couplet 12 : s.pri noir]
primo, moi, j’aime pas ta tête; secundo, j’aime pas ta tête
arrache-toi, j’ai pas de plaquette, boloss, mate la tech
dans ma bande, y’a pas de tapettes
quand on rackette, ça dure pas 5 sets
j’veux les 4-5 chiffres, après le 1, mets 4-5 chiffres
tous mes quatrains t’giflent, si tu veux du rap saint, siffle
pet-te catin, mon débit vaut bien plus que tes placements d’sh-t
j’-ss-ssine les b-sses d’l’auto, j’ai le son qui p-sse au zoo
chez les cas sociaux, j’ai fait toutes mes cl-sses au zoo
c’est le 20 que t’entends mais j’ai vécu dans le 1 ocho
au milieu des putes, des règlements d’compte chauds
près des canailles et des karaïs qui portent pas de poncho
près des quartiers gangs, des fous, des dingues
des sales dégaines, du bruit des flics
du bruit des flingues et puis des placements de dope

[couplet 13 : s.pri noir]
mon phrasé vient les désosser, pour ceux qu’ont fait les 400 coups
du deal, au vol de portable, une claque et on éteint ton pouls
même si t’as le jeu de jambes de van damme
pratique est la vente d’armes
s’il paie pas ses dettes dans les délais, fais jouer les contacts
c’est du sport de contact, serre les fesses et contracte
tu peux m’appeler gros cash, gros crack, coca, sosa
j’rentre pas dans leur quota, on vient pénétrer ton domicile
au pied d’biche, au gros missile, c’est l’équipe des gros, sisi
belek, j’officie, viens pas jouer les auch ici
75 zone d’homicide, c’est l’œil ouvert qu’on dort
renoi, c’est le sang qui ruisselle sous les ponts d’or
bienvenue à paris, fais péter tous les compteurs
tous les jours on s’entraîne à maîtriser nos peurs
tu peux voir mes ieps fouler le 7-5

[couplet 14 : sopico]
tu vas m’dire c’est la vie, mais t’es pas 2 chainz
les mecs s’éradiquent pour les mêmes scenari
pendant qu’le plus riche de tous se pète les narines
en train d’baiser la ville sans même baisser la vitre
tu veux l’cayenne yo t’auras la couchette
plus belle qu’ayem nan t’auras la poussette
pas d’bm/ferrari quand la haine fait la bise
ouais la paye fait la diff’, la plus vieille fée l’a dit, bang
cuit comme w-lly denzey la miff
lequel de mes gavas voudra ken ses amis
j’vois des têtes de salive, plein de bentley s’alignent
trop d’belles caisses à livrer, mais quels spécialistes ?
guette c’est ça l’hymne, quitte a vexer sa miss
on s’reconnait plus lorsque les excès s’animent
s-xe et famille riment comme stress et vanille
donc pourquoi les mélanger, pourquoi les textes se salissent ?
moral dans les baskets mec
les problèmes de la vie rendront les c-sses-têtes clairs
au fond de l’abîme personne de cl-sse t’aime, t’aide
la couleur de ma rime tu t’manges une balle pleine tête
demande à sheldon, demande au panama
on vient remplacer l’boss, prendre la force au padawan
viens pas tester salim et sa punch des abysses
j’suis dans la [?] dans des restes de paris

[couplet 15 : mekra]
le soir, j’p-sse du cool-al, convoitises d’une bonn-sse
trop d’connards font naufrage, ça flippe vu nos armes
a quinze dans un zin-gam, vous serez comme mon blaze
posés dans un gamos ‘vec potes-bomb-sses
chien de la c-sse, tu siffles les moches et ça c’est illégal
j’aime les femmes qui kiffent les hommes
mais pas les pet-tes pédales
t’as pas d’talent, conn-sse, mais qu’est-ce qu’tu veux savoir ?
j’fais pas d’cunnilingus, j’donne pas ma langue au chat
j’aime pas l’état et la bédave et toutes ces t-ss sheitanisées
tu fais l’vrai gars mais les vrais savent
tu fais qu’ler-par et baliser
c’est quoi les bails, j’fais que pe-ra, saha, j’remplis des salles
pet-t, j’avais toujours les mêmes sapes
comme un héros d’dessin animé

[couplet 16 : framal]
tu mets des coups d’épée dans l’eau, l’affreux, on s’propage
prépare tes adieux, on fout le feu comme des ghostriders
il faut que toutes les mains se lèvent haut
rimes façon west coast, gangsta à la death row
f-ck les ennemis, miskine, ils se croient peut-être drôles
ca cartonne comme au rallye, au carlton même sans khaliss
mes alliés se rallient, mental de patron
on ne dit pas pardon, y’a que comme ça que tu seras libre
si j’tombe à fleury, c’est qu’y a un beau million à prendre
ou qu’y a une tombe à fleurir, les tes-trai vont prendre des pralines
j’ai pas vu d’boulot tendre, faut prendre pas l’9ar9ob
ils ont la boule au ventre, on a les abdos

[couplet 17 : zeurti]
alors ensuite on bosse, on pète le truc à la mobb deep
c’est le mort, le glock est raide
a tout moment, la scène sera morbide
p.a.n.a.m.a.b.e.n.d.e, les gars c’est grave
mais là je crois que c’est tes bavons qui sucent et ça m’écœure
en place, je fly, les autres croient que je vibe
tu veux continuer à insulter ? t’auras des noises de taille
gros excès de drogue et hérésie, ma caille c’est grave
moi je veux juste la renommée de led zeppelin
ou bien même celle des red devils
avoir le salaire de gattuso, fuir jusqu’à acapulco
la france c’est dead, j’ai dis, je préfère itchi à naruto
je suis unanime, je rêve de me baigner, chiller sur la rive
obus d’haschich, brandit, fumant comme un feu de forêt
mais même avec ça j’oublie pas que je veux la carrière de ludacris
obitaki sur ton papa, l’fétichiste de la campagne
reste ici, je rappe encore concocte des attentats
je suis un rappeur cyborg avec une pointe d’humanisme
j’aime me fonce-dé sur un track du kaaris
fume le zat pur, et mets des claques au buraliste

[couplet 18 : nekfeu]
marre d’être déprimé, seigneur, m’entends-tu ?
je me détruis même au détriment de mon art
j’aimerais agir autrement…

[couplet 19 : nekfeu]
peut-être que les mecs te mentent
et, nan, y’a pas que les vêtements
je n’pense pas que les rêves de grands
me correspondent honnêtement
des centaines de kilomètres de gens dehors
j’aimerais qu’on les mette devant…

[couplet 20 : jazzy bazz]
file-moi un rre-ve que je décolle
frère, j’me sens plus près d’la maison de retraite que de l’école
tous les soirs j’me bousille mais je n’regrette que de vrais torts
acteur de ma vie avant qu’on me jette dans le décor
j’dois éviter le mesquin, dans ce film ton énigme c’est le destin
peut-être est-ce dieu qui le rédige et nous prédit peu de belles fins
mes couplets j’les ai trouvé en route
le souffle d’un taureau, entre deux tains-p avec des sous-vêtements rouges
tu vois le topo, mec, on roule tricards en coupé dans l’hood
salaire de smicard avec un lifestyle de courtier en bourse
c’est pour mes lèves-tard trop dégoûtés
par les journées sans flouze
on veut l’milliard mais je n’vois que quelques dinars
sous le coussin, genre camouflés en douce
j’suis c’prisonnier du ciment, tu devrais parler gentiment
tranquillement, j’ride avec des meufs que j’ai dragué en sifflant
de temps il m’reste peu à vivre, j’laisse mon esprit s’évader
j’écris des pavés, inspiré par ceux d’ma ville

[couplet 21 : asf]
j’ai des problèmes dans ma vie
mais j’regarde le monde et me dis qu’c’est rien
j’allume ma télé, j’vois qu’des vies s’éteindre
ouais, j’vois qu’du rouge, y’a plus d’rose
j’vois qu’ça serre la ceinture
j’vois des sous derrière un bureau
j’vois un peuple derrière un mur
j’vois qu’un daron vient chercher ta pet-te
a l’école pour la violer dans un champ
il va la bruler donc tu la reverras jamais dans sa chambre
s’écraser dans la pente, c’est tout c’qu’on va faire
société [?] cracher dans la fente
et j’arrête pas d’t’irriter, mes phases touchent ce qui t’blesse
j’ai des facilités dans l’rap donc j’peux dire ce qu’il m’plait
et j’en profite, les gens parlent bien mais les gens profitent
faudrait qu’je change de pays si un jour j’veux faire un gros feat
nan, j’déconne, j’laisse un peu d’côté l’égotrip
là, j’laisse juste parler mon cœur, j’me fous d’savoir si les gos kiffent

[couplet 22 : kesmo da yoz]
dans paname, les gens cavalent, moi, j’m’y pavane
slow down comme le roi dans son palace
errant sans dame et sans valet autour d’la table carrée
j’suis pas un as mais un taré
pourquoi tout l’monde veut prendre ma place ?
je suis roronoa donc je f-ck konoha
le one piece, on l’aura à la force de nos bras
mon équipage booste mon aura
jusqu’à la trente-sixième bre-cham
puis brandit, bien devant moi, l’emblème de mon peu-ra
j’démonte à coups d’bre-sa, qui veux tester le samouraï-ninja ?
j’fais l’amour aux tines-pla, remballe tes diam’s tous falsh
j’te rentre des tas d’ouvrage tout comme le père stor-ca
qu’ils viennent des tours du torze-qua et de ses entourages
viens filme [?] en tournage, mes yeux sont à la caméra
retranscrivant, d’la capitale, rouages, vices et aléas
j’lévite, médite mes dires car il y a pire, c’est triste et là
c’est les favelas, loin d’la baltique, des maldives aux baléares

[couplet 23 : [?]]
y’a qu’pour l’oseille que j’ai d’l’appét-t, 300 000 e juste pou [?]
si t’es un pédé comme eddy, la balle se propage dans ta rétine
le lash-ka est sous mon parka, traces de sang sur mon parquet
sur le rain-t’ on est le barça donc il faut penser à s’démarquer
[?] counia, [?] counia, [?] counia
[?] counia, [?] counia manman’w
atterrissage pukhet-ibiza t’es bizarre
t’attends le dernier moment
pour prendre ton billet, le billet que tu m’dois, négro
tu sais que j’vais pas oublié, j’ai juste fait semblant
[?], [?] mourir d’un travail
[?] te mitraille comme [?], si tu survis c’est un miracle
4-7 ak comme en irak, bienvenu dans l’bateau pirate
dieu seul sait où est-ce qu’on ira, jette re-co dans le virage
la haine comme tony pour elvira
c’est toi qui m’a dit que tout se paiera
bats les couilles, bats les couilles
qu’est-ce que vous avez tous ? allez vous
faire enculer, j’vais ken des re-mè
j’suis très rancunier, j’ai l’veau-cer en fumée
[?] clic-clic bah [?] s’faire enrhumer
j’ai pas d’amis, j’compte sur ma famille et sur mon famas
sur ma famille pour am-sser du kamas

[couplet 24 : nekfeu]
personne ne peut aimer le rap plus que moi je l’aime
il a flagellé mon âme lors des abus de ma jeunesse
il m’a ramené dans l’art, il m’a rappelé au calme
immature témoin des images dures de l’armée demoniaque
et peut-être que l’rap, certains l’font pour rire
mais, moi, j’cautionne pas
est-ce que quelque part dans ce monde pourri
des gens pensent comme moi ?
j’entends les foules hurler…
j’fous le boucan, j’vous l’ai juré



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