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psykick lyrikah - décembre lyrics

[i did not look twice
the crystal was shinning
to my body imprint]

[couplet 1]
j’ai gardé l’horizon pour moi, ressenti le vent d’ailleurs
ce qu’on pourra, c’est épouser demain, le faire briller à sa valeur
mes mains, ont voulu toucher le monde, celui qui t’appelais vraiment
il avait la route devant et pourtant quinze mille autres chemins
j’ai pris celui où personne n’offrait de discours, où seul mon cœur parlait
où la victoire semblait plus belle dans les détours
les dernières notes m’ont enlacé, mon grand, sors les crocs
ne vois-tu pas déjà le temps p-ssé à terre à perdre gros
au creux des roches, sentir la pierre nourrir le feu avant de le perdre
et qu’il ricoche en te fermant les yeux
j’ai trébuché, met ton long bras bien disparu
rappelle ton nom, tes lettres, avance ta voix, épelle le triste abus
le grand gâchis, le temps qui p-sse nous a froissé les rêves
en nous crachant les dernières fois où l’on s’oubliait presque
peu d’envieux pour tout c’qu’on repousse à demain
je suis prêt (prêt), depuis le 24-12-80

[refrain x2]
pourtant le cristal brillait (brillait)
juste une histoire de décembre (décembre)

[couplet 2]
les mêmes rengaines, les tensions, les problèmes, les plans sont faussés
le bordel ambiant, les phrases, les procès, la colère qu’on ne sait plus reposer
la guerre, frère ou sœur de sang, l’esp-ce qui s’évapore
les lois, les rêves qui restent et partent, les portes fermées, les langues jamais raccord
les mêmes promesses, les doutes, les prouesses du départ, l’ivresse du sort
qu’on rêve écrit, tombé du ciel, un trésor dans l’épave
les regards communs, les projets, le large et les embruns
les corps, la peau, les odeurs folles, le graal et les bambins
et puis la suite, le temps qui fige et glace tout, les espérances qui filent
les couleurs qui s’éloignent, métis ou babtou
le cœur a repris sa place, l’armure aussi, je ne baisserai plus la garde
j’écrirai le sang pour fuir les drames flous
blessé, tracer la croix vers le futur et sans baisser les bras
la route s’est affaissée mais j’ai pressé le pas
peu de d’envieux pour tout ce qu’on repousse à demain
je suis prêt (prêt), depuis le 24-12-80

[refrain x2]
pourtant le cristal brillait (brillait)
juste une histoire de décembre (décembre)

- psykick lyrikah lyrics

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