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rap contenders - hermano salvatore vs cheef lyrics

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[round 1 : cheef]
j’étais à un réveillon, posé sur l’teck, j’ricane
deux têtes parlent rc, j’dis qu’j’le clashe, là-dessus, les mecs divaguent
ils m’disent : “c’est un bête de lyriciste, limite le next zidane
il choisit l’thème, contrôle, roulette sur l’même champ lexical !”
j’leur ai dit “foot / rap ?” , j’voyais pas l’rapport
puis j’te tape, pieds nus, sur ton terrain, avec toi dessus en mercurial vapor
t’as lu les manuels, pet-t, mais ta vie est ratée
atterris en rimes, ton -rs-nal épate que les moins d’quatorze
sans dec’, c’est un trip où ils tordent les rimes, puis restent
attirés par l’or, croient secouer la langue française
ce gamin post-pubère campe dans cette vaine guerre
longtemps déjà, on sent qu’c’est un genre de grande branlette
une technique facile, parfaite quand l’inspi’ diminue
t’imagines n’importe qui en face, puis c’est craché en moins de dix minutes
j’montre tes clashs, les vieux m’disent tous : “c’est d’la joute verbale !
on fait du raymond devos ? comment il compte s’y prendre pour t’faire mal ?”
j’leur ai pas cité les thèmes, juste dit qu’j’allais t’cibler sévère
pendant qu’tu t’exciterais à déchiffrer des lettres
moi, c’est efficacité, opé’
-ssez à chaud pour t’c-sser, j’y vais, tu finis mal
toi, t’es agité, énervé
occupé à citer tes seize pétés car t’es hs comme tes initiales !
alors, si tu m’sors tes manuels scolaires parce que, dans ton cartable, t’as plus d’esp-ce, j’t’emmène
chez moi puis j’te tab-sse jusqu’à c’que tes manuels valsent quand même !

[round 1 : hermano salvatore]
est-ce que vous êtes chaud ou pas ?
j’pose la question parce que, sur le net, j’ai vu l’public en pleine indignation
disant qu’il est loin le temps d’l’éclipse, que les meilleurs sont partis, qu’les nouveaux manquent d’inspiration
alors, avant qu’vous entendiez c’qui va suivre, juste une pet-te indication
ne prenez pas ça comme du clash mais plus comme une invitation
avant d’connaitre mon adversaire, j’me suis imaginé clasher des anciens, je sais, c’est vraiment stupide
mais, pendant un instant, j’me suis imaginé clasher res de façon tellement subtile
car, pour prouver qu’c’est moi qu’ai l’incroyable talent, pas besoin de dave dans l’jury
et puis, j’me suis imaginé clasher lunik, en mode tueur de champions
j’aurais ramené la bonne rage, la bonne humeur, le bon ton
et j’aurais gagné ce combat à la sueur de son front
et puis, j’me suis imaginé carrément clasher jazzy bazz
même si c’est vrai qu’c’est un client respecté, voire même un t-tan déchaîné
mais parait qu’aux rap contenders, il est décédé yvan
depuis qu’il vend des cd
alors, j’ai pensé clasher blackapar
j’m’imaginais commencer avec un hip-hop swaggé
puis enchaîner avec la rage de mille hommes armés
vous auriez tous sorti les pet-ts mouchoirs en voyant guillaume caner
et puis, retour à la réalité, dony m’contacte, j’lui dis : “ça y est, tu m’as trouvé une tête d’affiche ?!”
il m’dit : “non mec, c’est tout l’inverse, tu vas t’payer la tête à cheef”
et vous voulez savoir, direct, comment j’ai défini cheef ?
bin, j’ai répondu à dony : “merde, c’est définitif ?”
mais, en vrai, j’m’en fous de qui j’affronte, violente est ma technique
on aurait dû être là depuis un moment, c’est pathétique
mais, pour vous prouver qu’ce soir, c’est l’jour et la nuit qui s’rencontrent
pas besoin d’avoir commencé à l’eclipse

[round 2 : cheef]
non mais, franchement, il est fort…
mais vous savez, être un génie, ça épuise en fait, il gratte et il enchaîne
alors ce qu’il fait, c’est qu’il s’embête pas : il zappe la mise en scène
hein ? si, aux rc espoir :
“le rap contenders, c’est genre historique, alors on va faire un cours d’histoire”
hermano, pour me battre, même d’une courte victoire
il t’faudra plus d’imagination qu’un gosse de huit ans consanguin produit dans une partouze de lillois
puis rends ça cool… qu’est-ce qu’tu dis d’ça ?
un pote fou lyricalement conseille de t’tatouer tes calembours sur la peau
d’te foutre en caleçon et d’faire des moves de ninja
pattern jamais vu au monde !
qu’est ce que j’pourrais faire contre ça ? vas-y !
non, non, non… regarde c’qu’il se p-sse, panique pas : “was ist das”!
c’est un rôle de composition, là, j’kicke façon officier n-z-
t’es rasé, blond, est-ce estimable ? oui
comme une pet-te délation à la gloire du reich allemand
comme disait ta grand-mère chauve à la libération
franchement, un couplet d’jeux de mots sur la seconde guerre, et “pardon pour les âmes sensibles” ?!
c’est au niveau d’l’expression que tu voudrais voir la france libre ?
les âmes s’en fichent, tu libères rien, pense pas qu’t’en as dans l’slip
faurisson dit même : “il existe, mais il fait bien moins d’bruit qu’moi quand j’p-sse”
alors, pour t’finir, punchline révision ou cyclisme ? grande galère
car j’pense qu’ton style, c’est comme rouler sur un vélo qu’a pas d’chambre à air

[round 2 : hermano salvatore]
ce soir, c’est une grande soirée, mais toi
t’es qu’un enfoiré, t’sais quoi
j’y ai pas cru quand j’ai su qu’en toi les gens voyaient d’l’espoir, mais bon
t’es venu ici pour être vu, alors j’vais t’envoyer t’faire voir
ta musique n’est pas tolérable, ceux qui t’écoutent sont confus
car tu n’fais pas du mauvais rap, mais t’en fais pas du bon non plus
t’es qu’un imbécile, en l’écoutant, ta musique m’a rendu indécis
pire ! j’étais comme un huissier qui a du coeur : j’ai rien saisi
et puis, cheef, quand j’y pense, t’as vraiment un accent d’merde
donc j’prends du piment piquant, j’le broie et j’te l’envoie dans l’zen’
c’est intriguant, flippant, mais j’vais t’le dire gentiment
si j’fais des “hi han, hi han”, c’est qu’t’as la voix d’l’âne dans shrek
c’est vrai, parfois, ta voix part dans les aigus
du coup, tes prises de sons foirent en stud’
ton style est bizarre, sois-en sûr
on dirait qu’tu rappes serein et qu’d’un coup tu t’prends un doigt dans l’cul
alors mon grand, confie-toi à nous, pour quelles raisons t’égares-tu ?
car vu ta gueule et ton look, j’crois qu’ta maison, c’est la rue
j’t’imagine pas avoir des ouvertures
j’t’imagine finir dans un trou perdu
j’t’imagine pas faire les couvertures de magazines, ni faire un carton
mais j’t’imagine avec cartons et magazines en guise de couvertures
parce que t’es tellement crade, ça s’voit qu’tu bosses pas, chard-clo’
qu’ton entourage ne t’offre pas d’cadeau
prends une douche, au pire, fais une toilette au lavabo
car, crois-moi, c’est pas parce que ton look te va bien qu’on te dit qu’il t’colle à la peau

[round 3 : cheef]
ouais, mais, en fait t’sais quand j’monte dans les aigus comme ça…
en fait, c’que tu tailles là, c’est d’la musicalité
si tu faisais pas toujours la même merde, ça t’serait p’t-être venu à l’idée
mais, la route du succès, couz’, vu qu’t’y es, j’te ferai pas d’coup bas
rho, puis j’sais qu’j’vais regretter et m’dire qu’j’aurais du scier la branche de ton art tout plat
si j’t’avoue ça, c’est pour pas bousiller mon karma et m’sentir sale, coupable
quand on t’aura vu briller avec tes jeux de mots grillés chez ruquier ou hanouna
mais j’vais vous faire le tableau : “j’accueille hermano
un rappeur qui n’est pas si côté, même s’il est de l’hexagone !”
c’est une phase de ton ami tetris ?
pff… on s’en fout, tu dis toi-même que vous écrivez vos textes à deux
cadeau : j’vais comme lui et faire disparaître quatre lignes
où j’décrivais comment, pendant qu’t’es ici, bin il baise ta go !
non, c’est vulgaire… mais ça peut être ton futur ou l’personnage d’un foutu texte terne
revenons dans l’p-ssé : t’es avec cette blonde à qui tu dis : “maman, pourquoi, des fois, j’ai plus l’même père ?”
et qui t’répond : “tu trouves ça suspect ? schnell !
monte ! descends quand t’auras relu l’bescherelle !”
alors, franchement, ton att-tude western découle de c’triste discours
j’arrête ou la douleur va t’faire plisser les yeux comme clint eastwood
mais c’est dur, mon nom est personne
alors, il essaye, s’renseigne sur cheef : ai-je fait une centaine de t-tres ?
j’mets dans l’mille, et, moi, j’arrive : j’dégaine, j’rengaine, j’te gifle
j’dégaine, j’rengaine, j’te gifle #terrencehill
tranquille ! j’suis un vrai tarantino, homie, guette c’que j’donne
y’a des n-z-s, des cow-boys… dony, y’a même une scène de viol !

[round 3 : hermano salvatore]
cheef aka le rasta idéal, aka la coiffure si géniale
aka celui qui s’embrouille toujours avec la personne qui est derrière lui au cinéma
bon, j’y vais cash : tes dreads schlinguent, t’aurais pu t’faire des tresses simples
mais, pour t’prouver qu’j’ai peur de rien, j’vais p-sser ta coiffure au peigne fin
et, là, c’est gênant, j’préfère t’aviser
j’savais pas si j’devais ramener des punchlines excellentes dans un texte appliqué
ou juste un shampoing démêlant et un fer à lisser
et puis, j’ai réalisé : j’pense que tu voulais être noir mais qu’t’as un problème de mélanine
du coup, t’as tout misé sur ta coupe, tu fais des cures de kératine
tu rêves de vivre en jamaïque, j’crois pas que, pour toi, c’est facile
t’es comme la pointe de tes dreadlocks : t’es à des milliers d’kilomètres de tes racines
mais j’suis sûr qu’t’es un vrai rasta
quand t’étais jeune, t’écoutais “bad boy, bad boy”, et t’avais l’faya aux fesses
depuis, t’écoutes le son d’la rédemption, tu veux qu’ton karma progresse
tu n’as d’yeux que pour marley, mais c’est pas ta faute, mec
chez vous, l’amour pour bob s’lègue de père en fils #rastarocket
et puis, tu planes, tu t’prends pour l’king après un tard-pé’ de weed forte
mais t’es qu’un artiste en herbe qu’a trop maté le pin smoke
t’as trop cramé de pet-ts cônes
et vu qu’pour toi, fumer de la jamaïcaine, c’est capital, eh bin, j’vais t’appeler “le king stone”
en résumé, ce soir, tu pensais m’fumer, t’as fait une erreur, vieux
mais, vu qu’on est début 2014, j’te souhaite une bonne amné, une bonne plantée, et de meilleures beuh



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