rap contenders - wojtek vs. hermano salvatore lyrics
[intro : hermano salvatore]
hé, wojtek, j’t’ai compris, même si tout l’monde dit : “il est absurde, ce mec”
non, t’es parti parce qu’t’en avais marre de gagner donc, si tu reviens, c’est qu’tu sais qu’là tu peux perdre
[round 1 : hermano salvatore]
wojtek, au rc, t’es le pape mais, dans le rap, t’as pas percé
puis t’en avais marre des rc et d’ses travers, mais tu reviens les traverser
wojtek, t’avais fait tes adieux, tu reviendrais pas, t’avais promis
j’ai eu ta femme au téléphone, elle en a marre de tes conneries
tu sais, elle aimerait que je t’achève afin que ses doutes s’apaisent
elle m’a parlé de jours amers, de vos problèmes de flouse balèzes
qu’à chaque rc, ça fout la merde, qu’elle espère que tout ça cesse
elle me l’a dit clairement : “chérie veut pas retourner à bucarest, non”
alors tu m’laisses pas l’choix, wojtek, en fait, juste ça… non, tu m’laisses pas l’choix… alors j’vais vous demander juste dix secondes…
“- maison d’retraite des rap contenders, bonsoir
– oui, bonsoir, euh, donc voilà c’est hermano salvatore, juste pour vous prévenir : j’viens d’retrouver wojtek, il est bien là, j’vous l’ramène dans trente minutes… j’vous l’ramène dans vingt minutes.”
wojtek, ça va bien s’p-sser, gros
les gars, préparez la seringue, yo
wojtek, tu t’es évadé, le besoin d’en parler s’impose
car tu l’as fait à quelques jours d’avoir fini ta désintox’
t’aurais pas dû, là-bas, c’était cool, et puis ils ont d’sacrés projets
on met en place des pris en charge pour vous aider à décrocher
première étape : dony appelle sur vos portables
et vous devez pas décrocher
bon, c’est vrai qu’l’ambiance là-bas devenait -ssez horrible, gros
toute la journée, voir blackapar en train d’parler aux rideaux
puis j’avoue que le programme que t’as pas achevé est stricte
quand même, vous faire dormir à la cave juste pour vous rappeler l’éclipse…
le problème, c’est qu’là-bas t’étais en manque, en manque d’être acclamé comme le plus parfait des dieux
du coup, tu t’comportais comme le plus taré des vieux
un sacré teigneux, à faire semblant d’t’évader
juste pour entendre quelqu’un brailler : “arrêtez-le !”
si j’parle de maison d’retraite, c’est qu’pour moi ton style est en mourant
j’voulais t’ramener là-bas avec douceur, j’avais des idées en tout genre
mais j’vais tellement te botter l’cul, tout seul, tu vas y retourner en courant
tu crois qu’ici tu mènes la danse mais c’est pas vrai
comprends qu’tes mouv’ me filent des maux d’tête chroniques
puis ta gestuelle ‘che-lou’ est dép-ssée
ça fait longtemps qu’j’trouve plus wojtek tonique
mais, pour vous faire réagir, je sais jusqu’où c’pauvre mec ira
je sais qu’le côté sale et frappé du citron, bin wojtek, il l’a
mec, t’es plébiscité mais, quand on parle de plume, des bars
de multis, de jeux d’mots, de technicité, jamais wojtek n’est cité
donc, que j’me prosterne face à toi, j’vais être honnête : jamais
j’trouve tes grosses perf’ à chier, j’vais t’raser d’la carte, wojtek, j’vais te woj-t’écraser
puis, rien à voir mais, l’autre jour, un pote me dit : “gros, c’est toujours les cordonniers les plus mal chaussés”, puis il m’regarde, il m’dit : “pourquoi tu souris ?”
j’lui dis : “parce qu’au rc c’est pareil, my man : c’est celui qui fait l’plus de vues qu’a les yeux les plus pourris”
ah non, c’est vrai, tes lunettes, tu les enlèves quand t’es en confiance, d’ailleurs, tu t’sens mieux mais ça offusque tes potes
tu sais, c’est pas parce que, toi, t’enlèves tes lunettes que, nous, on voit plus qu’t’es moche
[round 1 : wojtek]
j’ai viré l’docteur wojtek pour qu’ça parte pas en sucette
mais, déjà, j’lutte contre l’idée d’rentrer ma canne dans ton urètre
tu feras tout pour être violent, j’ai tout fait pour ne plus l’être
ta dernière vision sera un blond et ses lunettes
je vais dévier, je regrette, ta trajectoire vers la lune
en te volant la vedette, la victoire et dans les plumes
je cloue ton bec de pipelette et j’te fais vomir tes discours
j’ai des noms d’oiseaux plein la tête, tu veux régner sur ma b-sse-cour ? t’es cuit, cuit
t’es fier comme un coq de ton éloquence de béc-sse
mais, si tu veux t’gaver comme une oie, tu seras qu’le dindon de la farce
moi, j’suis l’cauchemar de la volaille, malfaisant comme le renard
j’sais qu’t’en as la chair de poule comme s’il faisait un froid d’canard ; ça caille
oui, t’es venu faire le paon en exhibant tes jolies plumes
je suis venu faire “pan” et te farcir le cul de prunes
un ch-sseur, un projectile, des projecteurs, le repentir
abattu en plein vol, a-t-il vu la mort venir ?
oooh, syncope :
“hop”, “hop”, “hop”, “hop”, “hop”
eh, j’peux plus, c’est toi l’boss, j’m’avoue vaincu
douze ans qu’tu fais cette merde, j’ai fait douze lignes, j’en ai plein l’cul
les jeux d’mots, les mots d’esprit, perso’, ça m’sort par les yeux
un peu comme ta fausse modestie et ton style de gosse capricieux
et, c’que tu brodes, c’est pas une question de compétences mais de choix
t’as l’seum car j’ai prouvé que j’pouvais l’faire tout comme toi
mais au nom de quelle bêtise t’as cru pouvoir faire ta loi ?
tu n’es plus en terre conquise, agenouille-toi devant ton roi
n’appelez pas ça “un retour”
j’n’ai répondu qu’à l’appel de la guerre et de l’amour
comprends-tu, fanfaron, qu’à la fin du compte à rebours
ma bite sera ton clairon, ton cul sera mon tambour
oui, j’vais t’enculer et tu vas jouir, fasciné par ma rime facile
écris-moi les fleurs du mal que j’les arrache avec leurs racines
quoi ? tu crois qu’j’fais dans mon froc parce qu’ils t’appellent “lyriciste” ?
moi, ces trous du c’, à l’époque, ils me surnommaient “le raciste”
eh, les vents tournent, ils feront pareil avec leur veste
quand le mistral se fera souffler par la tempête venue de l’est
tu peux pas m’teste
“hermano salvatore”, ça veut dire “le frère sauveur”
seigneur, quel réconfort ; nous guideras-tu dans la noirceur, hermano labrador ?
mais, si j’augmente la chaleur, est-ce qu’hermano s’évapore ?
validez pas, j’me fous d’sa gueule
tu t’prends trop au sérieux, quand j’pense à toi, j’me sens seul
olivier, ma p’t-te olive, tu vas m’trouver culotté
mais, si j’te mets un doigt dans l’cul, c’est pour te dénoyauter
je sais, je sais, je sais, j’ai pas la cl-sse de ray charles, j’ai pas l’groove de stevie wonder
mais j’performe hyper fort et j’perfore en profondeur
beauf et bouffon à la française, nique la vibe américaine
j’m’en bats les couilles comme si c’était un karaoké en week-end
et c’est pourquoi j’vais t’enculer
avec le flow de gilbert montagné
[round 2 : hermano salvatore]
bon, j’vais être honnête avec vous : j’sais pas si j’suis forcément prêt pour dire et faire ce que j’m’apprête à dire et à faire
mais, wojtek, j’me sens dans l’obligation de te niquer ta mère
j’ai pris ma plus belle plume pour niquer la maman de wojtek au sens propre et figuré
mais c’est dur parce que la maman de wojtek, elle est pas propre, elle est défigurée
j’ai des punchlines de gamin pour les vieux comme toi
j’ai dû la secouer deux bonnes fois pour qu’elle soit de bonne foi
et, bouffer la chatte de c’te bonbonne et sa touffe acidulée
il paraîtrait qu’en pologne elles ont un goût particulier
j’ai des visions, mec, c’est pas beau, j’revois sa chatte toute fripée
j’baisais ta mère sur du damso, depuis je fume pour l’oublier
mais j’respecte toujours les daronnes, donc c’est normal, mec, j’m’excuse
mais, bon, la tienne est à la mode, quand vient l’-rg-sme, elle fait : “skuuu”
elle voulait qu’j’la trouve plus que bonne, pensant qu’je jugerai son cas
elle m’a dit : “quel âge tu me donnes ?” puis m’a dit : “chut, ne réponds pas”
j’ai dit : “suce-moi sans rechigner”, elle m’a dit : “non, tu m’doigtes”
je crois que, dans sa vie, bouffer trop d’couilles, l’a déprimée #burnesout
c’est une p’t-te coquine rusée, elle aime quand ça glisse au lit, tu l’sais
et elle ne veut pas céder donc, pour le côté m-rs-illais, on lui lubrifie le cul avec de l’huile d’olive puget
elle en veut tarpin, pardi, elle me dit qu’j’suis un gars fada
elle aime les sucettes à l’anis donc je l’arrose de mon pastaga
ta maman, c’est une actrice loin des mamans fébriles
elle a des années de pratique, elle aime quand je la prends très vite
et elle m’a dit de vive voix qu’elle est tombée enceinte de toi
le jour où ton père la prise… en flagrant délit
elle veut qu’je porte des lunettes pour lui rappeler ta p’t-te mine
et, quand elle met sa perruque blonde, elle se prend pour maryline
elle a une collection de godes, et ils ont tous une taille divine
elle a toujours un jouet en elle, on dirait un happy meal
donc je l’appelle “happy milf”, tu vois c’que j’veux dire
j’ai mis l’accent dans ce couplet, t’es pas content ? qu’est-ce t’as, pédé ?
t’as trop sali nos bonnes mères, il fallait bien qu’on t’f-sse payer
bah tu viens d’te faire p-sser un savon par le pet-t m-rs-illais
[round 2 : wojtek]
flip, flip, flip, flip, flip : t’as dit qu’ma mère elle est… euh… euh… euh… va t’faire enculer, va
j’suis revenu rigoler ; toi, t’espères être adulé
mais j’annule en “pfft” les jeux d’mots qu’t’as acc-mulés
j’me branle et j’éjacule que des giclées acidulées
que tu t’réveilles la bouche et l’cul pleins de mon jus coagulé
j’m’excuse, mais s’pointer à un battle pour jouer les intellos
ça revient à faire un scrabble avec une pute au ‘tel-hô’
la démarche est perchée, l’approche est tordue
tu dis qu’tes phases sont recherchées, j’dis qu’c’est p’t-être qu’elles sont perdues
mais c’est toujours la même merde avec ces putains de moldus
j’défie les lois d’la gravité, pourtant j’suis pas si futé qu’ça
j’te monte en l’air sans t’toucher : wingardium leviosa
mais, t’inquiète, j’te rattrape avant qu’tu finisses en orbite
j’te rentre un cobra dans la chatte et j’te prends l’cul en sandwich
ssss-serpentard, b-tch
on va te gang-banger, hermione, j’suis venu avec mille choristes
chef d’orchestre : ils m’obéissent au doigt et au pénis
ce sera genre cl-toris, genre cl-toris
vous êtes baisés mais ça glisse
ils t’l’avoueront jamais, tes fans, que t’as l’jeu d’une mauvaise actrice
t’as vu qu’la foule est comme ta femme : une excellente simulatrice
faut qu’t’arrêtes de jouer les ténors, t’as une voix de cantatrice
est-ce l’ironie du sort que ta ‘sique soit pas salvatrice ?
nique ton rap né dans les vignes qui sent la foug-sse, le pastis
moi, j’ai puisé mon encre en ville dans la cr-sse et les flaques de p-sse
du coup, j’te perçois comme un pet foireux qui coule le long d’la cuisse
j’ai l’goût d’enculer ta grand-mère avec une canette de 8.6
eh, pas la tondue, hein, l’autre, celle qui a ‘pé-pom’ tout l’paca
celle qu’on paye avec une bière, une pièce, une blague ou un haka
même les all black la connaissent pour son boule et ses prouesses
vu qu’il a bouffé plus de coups qu’un ballon d’rugby dans l’sud-ouest
gale, peste, gangrène traînent à l’entrée d’son utérus
c’est plus risqué de la ken’ que de jouer à la roulette russe
fuyez, elle a les lèvres déchirées qui moussent comme la heineken
y’a des tentacules qui pendent, c’est plus une chatte, c’est un kraken
là, tu la sens, ma poésie, ma frénésie héréditaire
toi, t’écris comme tu baises, tu bandes mou comme ton pédé d’père
désolé, my man, mais t’es pas prêt de ‘cer-per’
car, tout comme chacalcolik, ton rap n’intéresse ‘sonne-per’
mais tu veux marcher sur mes pas ? sache que ta vie n’tient qu’à un petro
allez, suis-moi dans l’cul d’ta mère, on va enterrer le respect
eh, moi, j’m’en bats les roubignoles que sa mif’ en prenne plein la gueule
ton père est espagnol, ta mère la chienne est épagneule
j’arrête, d’t’façons, ça fait belle lurette que t’as atteint tes limites
t’es comme cette bande de tapettes : pour être beau, faut qu’tu m’imites
t’as plus qu’à me sucer la bite, fais vite, je suis pressé
c’est pas le rc qui me quitte, c’est moi, j’quitte le rc
[round 3 : hermano salvatore]
à chaque rc, t’as un trophée et c’est un bon plan, attends
après maadou, t’as eu sa bite en pendentif et t’es content, ça s’sent
mais ça t’sert à rien car, dès qu’tu l’enfiles, bah tu tombes en avant
wojtek, “la bite de maadou en pendentif” : bordel
t’sais, c’qui m’attriste, c’est pas qu’t’aies ces pensées -ssez malsaines
c’qui m’attriste, c’est qu’si la bite de maadou pendait à ton cou, même là, elle dép-sserait la tienne
puis, dans la vraie vie, t’es pas fou, tu fais partie des gens tranquilles
dans la vraie vie, c’est la bite de maadou qui porte wojtek en pendentif
à chaque battle, tu me répugnes avec ces drôles de phrases
t’es crade, tu crains, t’es cru lorsque t’apportes le sale
les premiers mots qu’j’ai grattés contre toi, c’était : “laisse mon trou du cul en dehors de ça”
gars, c’est con car, dans ta vie, tu voulais être toubib, tu regrettes encore, c’est vrai
c’est comme avec les femmes : tu voulais t’faire pauline, tu t’es fait pand’or, pédé
ton personnage est maléfique, ta plume est trop ‘vée-ner’
mais, quand tu rappes, t’es pas crédible, tu sais, faudrait p’t-être
que tu comprennes, c’est pathétique, t’es pas un mauvais mec
même si, pet-t, au catéchisme, c’est toi qui violais l’prêtre
et puis tu dis qu’tu nous prends tous mais la liste est grande
puis n’me mets pas dans l’même sac parce que, du con, j’suis différent
tu sais, c’est vrai, c’que disent les gens :
j’écris des punchlines carambar donc méfie-toi : tu crois qu’tu m’bouffes mais c’est moi qui t’nique les dents
fallait que tu reviennes, sans doute, t’es parti comme une pute, pas vrai ?
facile de dire qu’tu nous prends tous et puis d’arrêter juste après
réalité qu’tu contournes, tu l’as fait tellement de fois
si je déterre la hache de guerre, c’est pour trancher ta langue de bois
la seule richesse que trouve ce schlague se compte en fans, en suces-bites
pas besoin du public pour te battre, gros, le talent suffit
pour eux, t’es plus qu’un ovni, ce vaillant qui bât-t une carrière magique
pour moi, t’es juste qu’un pauvre type de quarante piges qui sait pas quoi faire de sa vie
arrête de dire qu’t’es l’insoumis, que, pour t’avoir, faut bien courir
ce monde est stone, t’es mon escort, wojtek, j’t’ai eu en un coup d’fil
t’étais sous sédatifs, pourquoi t’as voulu m’défier ?
t’es plus très frais, papy, crois pas qu’d’un coup tu m’effraies
ton corps s’écroule, étrangement, on peut l’voir ou le suspecter
t’as le paquet tellement pendant que, même tes couilles, elles puent des pieds
tout l’monde dit qu’on peut pas t’niquer et qu’ça devient dur de t’malmener
dans c’cas-là, j’dois être l’intrus car, moi, j’n’ai vu aucun mur donc, bien sûr qu’ce soir j’t’ai retiré ta ceinture… de chasteté
[round 3 : wojtek]
lourd couplet : un point pour gryffondor
tu m’attendais avec gandalf, j’reviens avec dumbledore
j’vais terminer tranquille, histoire d’éviter les secousses
là, si j’active mon ki, vous vous évanouissez tous
fallait l’dire si tu voulais que j’te paye un million d’vues
y’a d’autres moyens sinon : t’es mignon, t’as un beau cul…
tu vaux mieux qu’ça, je sais, t’es un pionnier, hermano
hé, c’est l’premier clasheur qui a pensé à faire des jeux d’mots
hé, t’as un talent d’malade, des phases qui font des étincelles
t’es tellement frais, wallah, j’pourrais t’lécher les aisselles
hé mais, c’que t’écris, c’est trop propre ; moi, c’que j’écris, c’est trop sale
ô, frère sauveur, s’il te plaît, punis-moi devant toute la salle
appelle tes potes, venez à huit, apprenez-moi l’humilité
ô grand jamais ma culotte n’a connu telle humidité
hé, au départ, j’étais ‘vé-ner’ et prêt à torpiller ton clan
mais j’-ssumais pas d’avoir envie de mordiller ton gland
aaaaaaaah, pardon
j’voulais dire : j’t’arrache la bite avec les dents, j’la donne à manger à mes chiens
tes couilles dans un tupperware, j’pourrai luncher en chemin
tu t’crois tactique, je présume, comme tout puriste sida-tique
qui croit qu’la technique se résume à faire des multi-syllabiques
mais t’as rien de fantastique et ton encre est intoxiquée
à l’air libre, t’es asthmatique comme toutes les plumes domestiquées
ton pseudo sens de l’esthétique, c’est d’la branlette sophistiquée
j’viens claquer ton élastique pour que t’arrêtes de t’astiquer
tête de chatte, va ; t’as pas la crève mais une infection utérine
si t’étais un marvel, tu serais vulverine
ok, non mais, hé, t’as battu fleyo, freddy gruesum et blackapar
oh merde… tout l’monde bat fleyo, freddy gruesum et blackapar
j’suis plein d’vérités qui dérangent, t’es plein d’mensonges qui r-ssurent
je n’ai qu’à lever le voile pour révéler l’imposture
alors n’essaie pas d’me faire croire que, toute ta vie, t’as bossé dur
gros, t’es devenu champion grâce à un vice de procédure
ouais, vous pouvez siffler
tu crois qu’j’ai besoin d’une antisèche pour te bifler ?
j’aime pas ta gueule, j’aime pas ton rap, j’aime pas ta plume, j’aime pas ta griffe
c’est tout comme ton fils de pute de pote de lamanif
venez tous à la queuleuleu, plus on est d’fous, plus on rit
j’vous encule en brochette à la sauce yakitori
eh, j’suis conscient qu’ma formule est basique comme un steak/frites, une part de tarte
mais c’est parce que j’suis cl-ssique, les gars, que j’ai ma place sur la carte
et, à partir de c’moment-là, j’ai rien gratté… non, pas du tout, parce que j’m’en battais les couilles… déjà… non mais, voilà, j’vais revenir indéfiniment, y’a des choses qu’il dit qui sont vraies, etc., tu vois ; j’suis contre le monopole, j’vais pas niquer l’game toute ma vie ; j’vais m’retrouver au rc 27 à affronter mes enfants sinon, tu vois… donc, j’ai jamais dit qu’j’reviendrai jamais… vos gueules ! c’est aussi pour ça qu’j’arrête… non mais, j’ai jamais dit qu’j’reviendrai jamais, j’reviendrai sûrement, mais juste comme ça ; en fait, j’vais prendre la température : est-ce que quelqu’un viendra m’voir si j’écris un one-man show d’une heure trente ? ouais… ça vaut pas l’coup d’se lancer, du coup… j’ai deux/trois p’t-ts projets pour l’année prochaine, en tout cas, merci bien pour ces six ans, merci, même si vous m’avez traité d’fils de pute au début, c’est pas grave, merci
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