rem'c - komakinzan medley lyrics
[intro]
ok, alors, la cartouche…
(insère la cartouche)
voilà, c’est partit !
[couplet 1]
j’tape un freestyle presque a capella
vrai style de skateur, esquisse de rêveur, seize qui te fait peur
j’rappe qu’un texte, m’acclamez pas même si je fais l’buzz, hun
frère, j’kicke des heures, yo
quand y’en a qui s’caillent ou ont l’coeur froid
moi j’pense les venger comme anakin skywalker
toi laisse tes vieux textes et gomme
tu veux que j’nique le beat
mais tu fermes les yeux dès que c’est gore
j’ai fui mon ex+égo
pour pas m’sentir trop coupable, donc j’ai compté nos coups bas
nos courtes rages, nos doutes, bah… ex æquo
les potes veulent m’insérer dans l’business comme un acteur
les profs veulent m’intégrer dans l’système comme un hackeur
certains m’trouvaient pathétique, j’ai
ni de street cred’, nique leurs critères
j’fais des couplets pas qu’des titres, frère
ici on s’endort, on n’est pas si grand
alors j’demande un temps mort
l’temps trouver un esp+ce vivant
[pont 1]
rem’c
j’reste le meilleur même si j’perds
j’reste dans ma bulle même si j’perce
ça fait, ça fait, ça fait
[couplet 2]
j’gratte des beaux traits, gâchés par les profs, dégagez
j’passe ma vie en board et trasher, qu’importe le trajet : c’est l’même
regarde ma tête de gosse, j’garde ma salive car
j’veux pas qu’on me traite comme un portrait craché d’ces merdes
j’kiffe quimper, sauf qu’y’a personne qui sait rapper
j’vise les bons publics, donc si les putes kiffent : c’est raté
donc va pas m’faire avaler ta pub, va faire avaler ta pute
j’tape mes rafales, claque les rapaces, j’gratte des rap à l’état pure
puis je m’échappe, vu qu’le charme de la teille de jack m’atteint
plus que l’chagrin qui m’a saoulé chaque matin
gros j’ai la tête chaude, et mentalement je vais bien
mais je fais rien, faudrait que j’fasse quelque chose de mon talent
mes mots viennent seuls, faire ses aveux c’est dur à dire
j’reste lunatique, j’vois ces aveugles d’un mauvais œil
on a compris ta morale de vautour, tu veux sentir la thune
gars normal d’être vainqueur sur un sentier battu
[couplet 3]
j’avance vu qu’mes choix teignent mes joies ternes
il faut pas que j’échoue à terme, ni faux pas ni genoux à terre
au fait, passe ton joint d’herbe douce, ralentis, car dans c’film
faudrait pas qu’on joue à perdre, dans une scène de course
moi j’écris loin des crimes, ma langue cède
sur ma feuille, puis fume la feuille cristal en cercle
j’brille pas dans l’ciel gris, freestyle en scène, j’kicke à l’ancienne
allez j’mise d’avancer, car j’ai mille talents, certes
j’vise balle en pleine cible, alors quitte pas l’enseigne
fils j’grille ta lancée, j’ai l’feu qui passe en vert
j’reste le petit parlant d’rêves, j’déteste les putes
même les plus belles, mais si t’as des screen balances+les
c’est rem’c pas l’ancêtre, j’gratte en forme
j’rappe en force, j’fais ces rimes sales en scred’
quoi ? j’voulais voir si t’aimais, tous ces cons qui parlent sont faux
moi je n’ai qu’des vagues idées mais, vous êtes conquis par mon flow
[couplet 4]
ayo, j’écris des rimes parce que j’me sens différent
les petites déprimes passent mieux, j’dévie les pire bads
heureus+m+nt divers gens me disent “rem’c dérive pas !”
j’ai grisé mille pages pour qu’cette hystérie s’barre, vieux
j’veux sentir des rides partout quand j’irai tipar
fatigué car j’fais dix récit par jour, fasciné par tous
ces mc’s de ris+pa, j’varie mes raps j’voulais retrouver
l’envie de rire, barge, comme quand ribéry parle, eh (donc)
j’kicke les prods, rimes et flows, lycée+potes, tise et drogue
triste époque, j’kiffe les conneries des gosses
grise les copies des profs, nique les codes, nickel chrome
si t’es conne quitte l’école, geeke les ordis, déconne, tire des boze
d’weed et profite, mais trop d’idées sordides et glauques
oui c’est promis j’ai commis des fautes, mais rem’c reste poli
c’est vrai qui c’est c’prodige ? ça hurle dehors
ça pue c’te mort, on s’rassure en se disant qu’il fait beau
[refrain 1]
la tête dans les cieux, le sol fixé sous mes baskets
je m’emmerde sans mes feuilles, j’manque d’oxygène sans mes pages
c’est pas marrant j’fais pas d’sketch, je m’intoxique et j’pars en ville
j’pars en vrille même quand j’fais pas d’skate, sur mes pas j’ai
la tête dans les cieux, le sol fixé sous mes baskets
je m’emmerde sans mes feuilles, j’manque d’oxygène sans mes pages
c’est pas marrant j’fais pas d’sketch, je m’intoxique et j’pars en ville
j’pars en vrille même quand j’fais pas d’skate
[couplet 5]
j’déballe des phases et ça m’aide à m’évader, gars j’ai gratté v’là des pages
c’est pas des blagues j’ai taffé tard, j’égare déjà mes pas
mais j’garde mes bases c’est grave des barres, et jamais j’passerai
par les cases préparées par l’état, séparées par des tas d’mecs à l’écart
dégagez d’là les tarés, partez m’parlez pas d’être à l’aise cachés
car c’est la même galère, ça m’dépasse, j’vais pas réparer
l’mal des années passées, lassé j’crache des flammes, téma
j’ai l’art d’effacer ma peine après chaque seize, saleté d’rap
j’écris sur des textes durs mes peines, vu qu’sérieux j’suis têtu
même si tu m’détestes tu ferais mieux d’miser sur rem’c
trop talentueux, j’k!ll tout tel un tueur
passe le mic, je kicke et les rappeurs hésitent sous tellement d’sueur
j’reste un gosse timide, gros j’dis rien tant qu’on n’a pas tisé
avec mes démons j’profite bien, donc on a pactisé
bref, je supporte le mood que cette plume forme le soir
j’suis plus fort que vous et c’est plus fort que moi
[pont 2]
pull up
pull up
[couplet 6]
j’sais pas si j’capte le bail, mais
j’crame le mic que je gave de pages, regarde leurs dalleux me mâchent le taf, je marche le pas ferme
j’nage dans l’flow, f+ck, faut que j’garde le cap, que j’calme le rap jeu
parce que je gratte encore en cours mais bientôt j’passe le bac, merde !
une invitation j’kifferais, un pote m’a dit “quoi d’neuf ?”
j’ai dis : “ma meuf c’est toujours navigation privée !”
j’crois que ça m’a rappelé que j’ai pas d’peuf, pas d’stuff
et que j’me la pète plus que je skate quand j’ai des vans neuves
coach jacket santa cruz, b+tch, jamais dans ton crew, p’tit
dans ton groupe ils voudraient qu’on s’écroule, j’suis
debout mais ces mecs roupillent, moi si j’perce
faut que j’prépare des disques et disquettes pour serrer mes groupies
on m’a dit “comment tu comptes percer dans l’pays des crêpes ?”
gros, je l’oublie toujours tant qu’mes potes me payent des grecs, eh
j’traduis mes potes en sample, ça tue les prods ensemble
si y’a plus d’place au paradis on fout ses portes en cendres
[couplet 7]
je gratte ce texte partout, j’me barre de là je presse le pas j’cours
même pas je skate le park, où je m’égare peut+être tard
je rappe parce que j’reste barge, tous me passent le mic
regarde ma te+té de babtou, me parle pas de parcours
va faire tes couplets, laisse tes poulets dans ta basse cour
et j’prends ta place couz’, fallait m’écouter, t’es dégouté
mais les pages tournent et partent toutes à la corbeille
j’écris mes rimes aiguisées par l’coup d’ma lame mal accordée
j’me forgerai ma forteresse, à force de rêver faut que j’me réveille
f+ck le reste, c’est faux que l’époque m’emporte encore, merde !
mes potes tirent d’autres taffes, et
c’est fou que je m’en foute mieux vaut se cramer l’crâne qu’être victime d’autodafé
marre de rapper si ce “gars de la téci” parle de ma tête, nique
l’art de la bêtise, j’garde la pêche je m’égare à l’écart allez mate la technique
ma passion reste irréelle à leurs yeux, alors que ça m’tuera
car plus j’rappe moins j’pense à respirer… merde
[couplet 8]
j’ai plus peur de monter l’volume, quand mes potes écoutent ma ‘zik
nan mais f+ck les doutes, car oui mes maux de cœur sont révolus
devant moi j’ai toute la vie mais j’parle de c’que j’aurais voulu
genre évoluer dans un rêve au lieu des cours classiques
bientôt je m’arrache, trop marre des chansons tristes, tandis que je m’épuise
et puis bien trop b+n+le de dire qu’les gens sont identiques
j’me lasse trop de ma gueule d’ange, là je flirte entre
les pages et les impros, j’débarque, j’ai le syndrome de la feuille d’encre
paraît qu’ce gosse nique les prods, rem’c est au dessus
j’fais comme dit la prophéthie et j’dors plus
les profs récitent des codes, vu qu’ce monde est sourd après c’est l’raffut
j’ai rien à prouver si je monte c’est pour apprécier la vue
seizes rimes et seizes piges le seize, je ne parle que de rap
et ce parce que j’avance avant qu’mes inspis ne cessent
hormis si t’as plein d’oseille, ça coûte quasi rien d’oser
donc j’fais des rimes terribles, sans dec’, j’en ai casé quinze et bientôt seize
[refrain 2]
ça fait quinze et bientôt seize piges, quinze et bientôt seize
ça fait quinze et bientôt seize rimes, quinze et bientôt seize
j’commence mon seize à quinze piges
j’vais l’terminer à seize rimes bien dosées, puis
ça fait quinze et bientôt seize rimes, quinze et bientôt seize
ça fait quinze et bientôt seize piges, quinze et bientôt seize
j’commence mon seize à quinze piges
j’vais l’terminer à dix+huit, dix, dix, dix+huit
[outro]
(retire la cartouche)
hum
comme à quinze ans
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