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révolution urbaine - les misérables lyrics

couplet i ( zino )

ya des rats, des mouches, des cafards et des chiens errants
des rham, des rnouch en alfa roméo
des armes, des fourches, des sabres pas de roméo
ya que des gros mal rasés parfumés au déo
parfois on veille tard, le soir on [???]
on finira vieillard ou dans les hôpitaux
ils annoncent un orage d’après la météo
puis annoncent un braquage d’après la mondéo
le monde est beau dans le sud parait-il
hier, le temps est long, on le tue, la routine
fumer le bon, le sh-t, la résine
le bleu des gyrophares nous abîment la rétine
viens faire un tour près d’chez moi
voir la rue et ses lois
p-sse le salam à ma famille, p-sse le salam aux chinois
tu verras, les plus démunis sans taf ni toit
a m-rs-ille combien d’entre nous s’ent-ssent dis-toi

[refrain] ( brigante )

je pourrais aller parler la langue de mon voisin de pallier
un peu basané tu ne p-sseras pas à l’étape
c’est à peu près la même frère dans tous les quartiers
on finit armé, chrysanthème posée sur le marbre
appelles-moi, histoire qu’on s’capte
ramène-moi, visiter les coins d’ta life
appelles-moi, faut qu’on s’attrappe
ramènes-moi quelques grammes de ta plus grosse frappe

couplet ii ( machiavel )

m-rs-ille-oran, paris-alger
loin républicain dans un mariage g-y
la fierté, pas le qatar qui peut nous racheter
viens, je vais t’montrer la misère en full hd
loin des débats on n’est pas de ceux qu’on entraînent
l’hypocrisie c’est comme la gangrène
on s’détruit on s’aime
dès qu’c’est la famille on s’entraide
pas d’une amitié qui s’écroule comme le world trade
on vit la misère mais on s’plaint pas
la pauvreté avec le sourire t’aime ou t’aime pas
et les plus fous finissent à l’hosto
des faits divers qu’ils ne connaissent pas
quand viennent les gyrophares de la fiesta
la vie c’est facile
facinés par les princes de la ville
bracelet au-dessus du talon d’achille
nous on veut juste la terre d’asile

[refrain]

couplet iii ( brigante )

c’est quoi, tous les corbeaux veulent briller sous la lune
la fumée dans son tour des silhouettes
on parlera de certains à t-tre posthume
on enverra l’eau-de-vie mon frère ne soit pas si bête la misère n’est pas moins pénible au soleil
ni même dans une ville où seuls les joyaux étincellent
on rêve même plus d’une place au soleil
depuis qu’la france d’en haut à pris la bonne mère sous la tour eiffel

[refrain] (x2)

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