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rezinsky - les hérétiques lyrics

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[couplet 1]
impossible d’embr-sser morphée
insomnie, j’me lance dans un couplet qui est déjà mort-né
j’suis un peu con car j’sais qu’la nuit j’ai pas d’inspi, j’vais pas la forcer
j’préfère me branler et emmerder vos génies
les soi-dits insomniaques, poètes bucoliques
écrivent devant la lune des sonnets plutôt tristes pour putes dépressives
recherche de belles images, non c’est plus la peine
voici mon épitaphe, un texte qui pue la merde
tout un d’album à filer à ces pique–ssiettes
c’est pas des fines oreilles, le public ne mange que des fricadelles
miam miam, champ d’farine et les narines dans la farine
jeune castrat qui veut faire du r&b
si au moins tu m’faisais bouger des fesses comme une collégienne
mais c’est pas ton son sombre et terne qui m’fera toucher l’everest
reste miséricordieux, respecte les goûts les couleurs
rien à foutre du fils de dieu, la bonne parole dans vos écouteurs
autrement dit d’la merde
c’est pas moi mais les mc qui ont vendu leur mère
véridique, entre les faux gangsters, les poètes de taverne
et les prophètes du net communautaires
esprit hermétique !
hyper-dus-per, cyber-tocards ces hommes fémen qui invoquent soral
et lui font faire des bénéfices !
instinct grégaire, réactionnaires
bouffon d’l’extrême, où sont tes pères, les résistants ?
ouais, les hérétiques !

[refrain]
arrête donc de faire des discours solennels
essaie plutôt d’courir les couilles à l’air sous la neige
eh, on s’en fout d’tes démonstrations d’grammaire
pas l’temps d’raturer mon texte, quand maintenant j’ai tout à perdre
arrête donc de dire qu’tu fous la merde
essaie plutôt d’courir les couilles à l’air sous la neige
j’suis bel et bien plus fou, fou, il faut l’admettre
pas l’temps d’raturer mon texte, non maintenant j’ai tout à perdre

[couplet 2]
pet-ts rappeurs, connus, indés, c’est tous des caves
retournent leur cape en deux-deux pour un tout pet-t coup d’éclat
c’est plus des mots, non, c’est des pouces qui parlent
ça lèche les couilles du pape, cache la misère, lipstick rouge écaille
ils mettent tous des masques, soi-disant s’la jouent hooligans
en quête d’ident-té, consomment en quant-té tout c’qui p-sse
violence p-ssycat, religion sous copyright
j’vise pas l’succès mais l’immortalité sous l’freefight
voici l’fou du roi
sans vérité j’exhume mes défauts, mes vérités
crée d’la beauté quand c’est mes doutes qui parlent
regorge dans l’infinie débilité d’ma cavité
mille idées que j’compte appliquer, car j’suis polygamme
la liberté, l’ivresse, j’dépense et j’m’en fous des mailles
la vie d’artiste, la vraie, qu’personne comprend mais qu’la foule acclame
tout l’monde se dit c’est qui, il est fou c’bâtard
jesus stavinsko, une dernière rime et puis j’épouse ta femme

[refrain]
arrête donc de faire des discours solennels
essaie plutôt d’courir les couilles à l’air sous la neige
eh, on s’en fout d’tes démonstrations d’grammaire
pas l’temps d’raturer mon texte, quand maintenant j’ai tout à perdre
arrête donc de dire qu’tu fous la merde
essaie plutôt d’courir les couilles à l’air sous la neige
j’suis bel et bien plus fou, fou, il faut l’admettre
pas l’temps d’raturer mon texte, non maintenant j’ai tout à perdre



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