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rimkus - le pote et l'autre lyrics

[intro]

wesh, rimk
wesh, gros
bien ou quoi, mon frère?
ah, ça va, ça va, re+frè
t’as été voir la mère du pote?
ouais, j’ai, j’ai été ce matin, là
mais, gros
ouais?
t’étais avec eux hier?
ouais?
il s’est passé quoi en fait?
attends, je t’explique

[couplet]

la dernière fois que j’les ai vus, c’était hier au café
ils étaient dans l’urus qu’ils ont louée
c’est eux qui m’ont réveillé, gros, à faire des allers+retours sur l’pavé
ils ont même failli finir d’travers
j’ai pris une petite douche, j’suis descendu au quartier
prendre un petit+déj’, j’les entends encore qui tartinent
tu connais l’autre, il est au volant, il a une fiche
il roule comme s’il avait l’mis+per qui risquait des tiges
j’connais l’animal, tu auras raisonné, mon pote
il a trop faim pour graille des pâtes, il fait des trucs bêtes
y a des mecs qui l’cherchent pour une boîte
des fois il prend les décisions d’un mec sous zipette
bref, j’étais en bas, posé au fé+ca
ils sont passés, descendus, m’ont dit “rimkus, ça fait quoi?”
j’suis en détente, tu connais, on fait pas qu’trafiquer
donc ils sont restés avec moi en terrasse au fé+ca
j’lui ai dit à l’autre : “tu joues à quoi ? t’es fiché, tu roules comme si y avait r
t’sais qu’la tess, elle est fliquée”
il m’a dit “t’inquiète, rimkus, on craint personne”
et l’pire gros, c’est que j’ai encore leurs voix qui résonnent
[pont]

t’inquiète même pas, rimkus, on va bouger d’la cité là, t’façon
on va péter deux petites meufs
ah ouais?
téma, téma, j’vais t’montrer sa story, comment elles sont gé+char, gros
vous faites quoi, vous montez sur paname, là?
ouais, tu connais, on va manger un petit truc et on va sortir un peu ce soir
ah, beleck, frérot, paname c’est miné, laisse le volant au pote
tu crois qu’avec ça ils m’rattrapent, frangin?
j’vais leur mettre une tempête
si y a quoi qu’ce soit, tu connais l’animal
ouais, frérot, ils allument pour rien maintenant, joue pas au con, ma gueule
t’inquiète pas, rimkus, mon frérot
bon, on bouge nous, mon reuf

[couplet 2]

le pote, ça s’voit qu’il voulait pas bouger
il savait qu’avec l’autre au volant, ça sent les problèmes
mais bon, ça l’a motivé quand il a vu les deux copines
t’as vu la sœur à kim k? bah c’était deux copies
ils m’envoyaient des snaps toute la rée+soi
ils ont commencé à teaser, ils étaient même pas au resto encore
comment tu veux qu’tout ça ça s’termine bien?
tu l’sais bien, la dinguerie, fallait qu’elle arrive tôt ou tard
j’ai plus d’news d’eux depuis la sortie du club
j’me suis dit que c’était l’heure où ils pensent avec la teub et plus à moi
puis j’ai l’appel d’un pote à moi
avec qui on a déjà bossé l’autre, lui et moi
apparemment ils étaient en club ensemble
il les a vus s’prendre la tête avec des mecs et jusqu’à qui sortent
il m’dit qu’il a suivi l’truc
parce que l’autre il était excité au point d’sortir le truc
il a calmé l’histoire, les raccompagne à la voiture
c’est l’autre qu’a pris l’volant alors qu’il titube
de là sont arrivés les keufs et l’autre a mis la moelle
ils ont pas pu suivre, le urus, ça tartine à mort
mais tu connais les rues d’paname
ils lui ont barré la route à pieds, sa mère, c’était une fin d’cavale
un keuf à droite, un à gauche, un devant l’pare+chocs
mais dans la tête de l’autre, gros, c’est impossible l’échec
il enclenche un deuxième délit d’fuite
de là, les keufs tirent et il sent les bastos qui traversent les vitres
il baisse la tête, accélère, celui devant l’évite
il en prend deux dans l’épaule et sans qu’son sang se vide
une troisième dans les côtes, impossible d’aller plus loin
il pensait plus à sa liberté qu’à éviter l’drame
il tourne son regard vers le pote, avachi sur la boîte à gant
il en a déjà pris une dans l’crâne (dans l’crâne, dans l’crâne)

[outro]

c’est plus les gardiens d’la paix
les hommes en bleu, c’est les forces de l’ordre
c’est plus les gardiens d’la paix
les hommes en bleu, c’est les forces de l’ordre
pour un refus d’obtempérer, tu peux t’faire allumer à mort
pour un refus d’obtempérer, tu peux t’faire allumer à mort
c’est plus les gardiens d’la paix
les hommes en bleu, c’est les forces de l’ordre
c’est plus les gardiens d’la paix
les hommes en bleu, c’est les forces de l’ordre
pour un refus d’obtempérer, tu peux t’faire allumer à mort
pour un refus d’obtempérer, tu peux t’faire allumer à mort

on ne peut pas accepter qu’on, aujourd’hui
qu’on dise que notre collègue a voulu tuer volontairement cet individu
nous savons, hein, et nous avons su par la suite
que ces individus sont très connus des services de police
à un moment donné, il faut arrêter

- rimkus lyrics

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