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robse - raccourci lyrics

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[couplet]
wesh les frères, merci pour tout c’panel
j’viens d’écouter vos deux trois textes j’en ai pour toute l’année
moi j’vais finir comme un livre, sur une étagère
quand j’vois comment l’etat gère les affaires, mon gars j’ai
une tonne de lyrics dans la tête, j’tire une latte
si j’en avais fait une chanson j’laurais sûrement nommée “phase terminale”
le rap c’est tellement logique
un faux départ, une victoire, laisse-moi faire mon apologie
comprenez qu’entre nous la différence c’est tout ce
qui nous r-ssemble, le but c’est pas d’être référencé google
et c’est l’tarif d’une trève hein
t’façon j’ai plus l’droit d’faire marche-arrière vu qu’j’arrive de très loin
dis-moi si y a les condés, j’sais plus sur qui compter
marre de vagabonder, un bout d’temps qu’j’ai les mêmes baskets
ramène la caille à la zon, évite la zonz
fais toi une gonz, un gosse, et sur nos plages bronze
moi j’fais du rap à cause de tous ces rêves atrophiés
mais t’c-sse pas la tête, c’est comme la vie gros ça va trop vite
j’essaie de réussir, frèro, j’t-ssure que j’crois en moi
si j’pose mon arme à terre, celle de mon frère est dirigée vers toi
le bonheur à ma porte mais faut que j’p-sse le seuil de pauvreté
l’savoir est une arme, laisse-moi écrire c’texte à la chevrotine
pris en otage par le nombre élevé de paliers
il faut vraiment qu’tu nous félicites
j’essaie d’tuer mes démons j’te jure
mais même amputé, le bras de l’homme le démange toujours
pendant qu’des hommes nous baisent gentiment
des jolis noms d’arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
dis pas qu’on exagère, y a une -ssoc’ tous les dix mètres
comme si ça allait changer quelque-chose à l.y.o.n
quand j’serai grand j’veux habiter à la mer, avec mon père et ma mère
torse nu sur twitter, ça pue sa mère
et si demain j’arrête, j’voudrais qu’on dise de moi
que j’ai la foi en guise de loi et plus un gramme de haine
le rap un sport de sang, t’es en chien si tu sors du ring
toute ma vie tient mon crâne et deux sacs de sport
en chantier j’m’appelle teuz, j’te sers la pince coupante
la dalle et pas celle qu’on enlève avec une pasta box
j’suis venu laisser ma trace comme il y a 300 ans
regarde-moi dans l’blanc des yeux, j’rame et j’te l’dis sans gants
j’suis l’enfant seul, j’suis sûr qu’c’est moi, enfin
même si ma mère m’a dit la vie c’est ça fils, c’est lutte et combat sans fin
écoute-ça mec, ça pète sa mère
rien n’remplace l’amour même pas l’geste
gesticule, prouve que tu existes
y’a pas d’c-sseurs de vitres, ça existe pas
y’a qu’des mecs qui veulent exister
aimer, tue ? j’te pose la question
deux heures déjà qu’elle fait les cents pas
et dans le sac toujours pas un rond…



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