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rockin' squat - l'undaground s'exprime 7 lyrics

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[couplet 1 : maj trafyk]
j’suis moins fou depuis c’coup foudre entre l’écriture et mes phalanges
j’tire pas en l’air, j’veux pas flinguer un ange
j’suis d’cette nouvelle race….vert d’ rage, crache des vers trash
qui jouera perdra, qui mourra saura rendre grâce
pas du genre à faire marrer les keufs… pour parler au peuple, ça kick dans les bars et les pubs
millionnaire si j’chantonnais “papa t’es où”
on pousse le truc jusqu’à l’apothéose, underground amadeus
…natif de gwada dark éducation sévère, maj -ss-ssin à ses heures
terr-ssais l’verbe, tout d’un black panthère sauf la mélanine
ma plume a pris du poids sur la terre à césaire
j’ai l’fou rire à mon étage j’suis le seul player
enterre mes putains d’ soucis au pieds d’un sol pleureur
mec des caraïbes…
intouchable, autant viser l’soleil avec du plomb et une carabine
…mille et une façons d’torturer la prod
suce mon c0k si avec nous tu es en désaccord
t’as pas idée du délire, teusqua m’a validé
ça rap “sale” depuis qu’j’sais lire, coutèy

[samples/scratch]

[couplet 2 : kolt seavers]
si j’attrape l’instru par les hanches, c’est pour une fracture du b-ssin
j’te p-sse le bonjour d’l’-ss-ssin, j’t’envoie faire un tour chez les anges
la justice nique son père, le dernier juge que j’ai vu, mon dossier il l’avait même pas lu
j’ai pas attendu la conn-sse de pôle emploi pour savoir j’aurai pas d’jaguar, intérieur cuir, volant bois
c’est la nuit qu’on s’déploie, ouais c’est la nuit qu’on fait nos bails, sous l’effet d’la colombienne ca s’allume comme à colombine
on dort, on s’lève tard, on s’gratte les couilles [?], sur l’terrain ca fait des p-sses, ca crame la zeb en rastaman
j’ai pas attendu le cainri pour vouloir des bagages à damier, on joue avec nos vies mais y’a qu’un seul voyage à gagner
sur la route de l’enfer comme ac/dc on à péter l’payage hein, c’est tellement dur à supporter j’pourrais plus jamais rapper à jeun
les jeunes s’envoient des pruneaux mais c’est p-ssé d’age hein et l’ancien parle moi bien j’ai pas ton age hein

[samples/scratch]

[couplet 3 : cenza]
sens tu? j’ai comme une étrange sensation, le bruit d’la détente de la tentation
il faut s’battre, on s’relève dès qu’on tombe, j’ai vu un fantôme, en fait j’crois qu’c’était mon ombre
étrangement ils prennent mon acte pour un délit, un étranglement quand sur l’mic ma main atterrit
parait qu’l’argent c’est quand les jeunes deviennent vieux, mon âme est brulante, sous mon stylo les feuilles prennent feu
mon texte renait d’ses cendres comme un phœnix, sous mes tennis j’vois l’rap, paraitrait qu’j’rappe avec mon pénis
j’suis tellement carré que j’tourne en rond comme dans tetris, m’esquive avant qu’ma raison prenne connaissance de ma bêtise
derrière mon cynisme, tout mon optimisme à prix l’eau, dans ma tête le vide s’immisce comme derrière la porte d’un frigo
j’rime, on prend quelques kilos, ma gueule j’ai plus d’un tour dans ma [?] mais j’vois l’rap à quatre pattes un micro dans la chatte

[couplet 4 : koma]
j’ai grandit avec le rap et du hip-hop j’suis devenu lover, les faces b à la mobb deep et les compiles façon [?]
du haut d’la capitale, note mon nom sur ta liste, je n’suis pas un de ces rappeurs à la mentale d’un capitaliste
ils parlent tous de flingues, des fringues de s-xe et de fric mais un vrai mc c’est rare comme de l’eau potable en afrique
j’préfère être sourd que d’écouter ces gars racoleurs, ne t’prends pas pour un poids lourd avec tes tatouages de camionneur
a besse-bar le matin on s’demande comment s’habiller, a nos poignets un sablier, les potes on peut pas oublier
on à galéré dans la street pendant des heures, poser nos geutas partout comme le faisait boxer
on n’vit qu’une fois alors j’emmerde les censeurs, quand j’étais pet-t j’écrivais “nique sa mère” dans les ascenseurs
ca fait longtemps, tu sais, qu’on leur fait si peur, pour qu’on arrête d’écrire sur les murs, ils ont inventé twitter

[couplet 5 : l’hexaler]
les jours défilent mais j’n’attends pas que les heures p-ssent, ca vomit le temps mais j’suis pas la pour ram-sser leurs cr-sses
mes mots des gerbes de fleures pour ceux qui croient qu’on ne meure pas, les cond-mnés à tord vont pouvoir déguster leur part
ca nous tourne autours comme des corbeaux au dessus de leurs proie, toujours en quête de dégât pendant qu’c’coté obscur me broie
si j’vous déplais bah c’est facile m’écoutez pas, un coup d’éclair, j’écris c’couplet avec la foudre au bout des doigts
mec c’est la guerre du pouvoir et les martyrs s’entretuent, les supports s’écroulent vu qu’les pièces maitresses au centre chutent
on n’pourra jamais m’imposer tout ca sans que je l’refuse, ne confond pas les artistes et ceux qui se vendent le plus
a trop songer à leur chiffre d’affaire ils en dénigrent l’art, face à leur champ de vison étroit, pas étonnant qu’j’ai pris le large
et toi, sache que j’étais déjà dedans quand tu méprisait l’rap, je reste brillant sans avoir besoin de viser les étoiles

[samples/scratch]

[couplet 6 : davodka]
moi j’écoute pas vos merdes à la mode, depuis qu’je rappe tu crèches à la morgue
la haine est le facteur qui fait que mon timbre de voix p-sse comme une lettre à la poste
sorti de la cave l’underground s’exprime
tu te fais la malle quand t’écoutes cette rime
j’fais pas du rap pour faire de la maille tu constates que je braille j’y mets toutes mes tripes
v’la la voix des bas-fonds, celle qui sort des plaques d’égouts
qui c-sses des bouche et crois pas que c’est cool si
du sang qui s’échappe comme ma rage s’écoule
le constat me dégoute toute ma fortune tient dans une p’t-te tirelire
chaque soir où j’te plie le litre j’ai plus une vessie mais une distillerie
dur de refaire surface pour une épave quand le bonheur te plombe
j’peux pas tomber plus bas j’reste terre-à-terre comme un creuseur de tombe
personne nous écoute j’nique les politiciens avec la haine des bas-fonds
c’est davodka, kamikaze prêt à serrer la ceinture pour faire de la bombe
v’la l’armée des ombres fais gaffe la plupart sont coriaces
j’connais tellement ce monde par coeur il faut qu’je l’quitte comme eva longoria
marre de ces beaux parleur tu veux qu’j’dise quoi ?
a part que j’crise de fou
j’suis dev’nu insomniaque à cause d’leurs histoires à dormir debout

[couplet 7 : rockin’ squat]
pendant que vos stars se font huer malgré leurs millions de followers
j’ai toujours mes deux pieds dans le vécu de ceux qui rappent avec le cœur
on bluff pas un public entier avec de la merde dans son moteur, y’a pas un swag qui peut manger le micro d’un putain de kicker
tu me reconnais pas, mais c’est normal ça fait 20 ans que j’évite ton “game”
la branlette collective c’est idéal pour ceux qui nous gangrènent, entraine-toi à sucer des bites vous êtes nombreux dans la compet’, j’oublie pas que la vraie banane c’est taubira qui veut nous la mettre
tu t’en mets partout comme yann barthès, naulleau ou belkacem, t’es insignifiant comme un hollande qui tient les rennes
vos stars sont pas les miennes on me bluffe pas à coup d’hulot, je ne donne pas un euro à raoni avant de savoir où coule son flot
trop de moutons dans la place et tout le monde se donne bonne conscience
très peu vérifient, vérifient si c’est le diable qui mène la danse, facebook c’est pire encore tout le monde croit savoir sans rien apprendre
2 – 3 connards qui applaudissent sur un mur qu’un cl!ck réduit en cendres !

[couplet 8 : zirko et ousman (sks crew)]



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