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rohff - testament ii lyrics

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[couplet unique]
hein, hein, hein
ne jamais croire ce qu’on lit, mais plutôt ce qu’on ressent
comme on se couche, on fait son lit, comme on t’aime on boit ton sang
ici le talent représente, une menace oppressante
éveiller les consciences t’entraîne au bord de la descente
c’est pas du rap conscient pour faire du rap conscient
ils pensent qu’à s’enjailler, baiser, qui ne dit mot consent
le star système vous aveugle, on redonne la vue au peuple
ils ont adoré le veau d’or, comme t’adores la world cup
starfoullah je n’suis pas plus dangereux que la clope
j’risque ma carrière qu’on m’organise des putains de flops
comme tupac, prêt à crever pour mes idées
dévalorisée est la réussite d’un mec de cité
le chemin de la gloire ne m’a jamais été indiqué
musulman et noir j’ai dû arracher mon ticket
nos enfants naissent dans un putain d’monde téléguidé
dans lequel la fameuse liberté d’expression est fliquée
ma salive de l’essence, ma langue un briquet
le pyromane brûle ce game truqué et les pompiers vont pas rappliquer
j’ai dit non à leur programme d’ordure qui est de glorifier la luxure, les drogues dures
sais-tu pourquoi le lobby libéral nous censure ?
boycott ma culture ? encense leurs médiocres caricatures ?
les deux poids deux mesures ne m’auront pas à l’usure
au nom de toutes les bavures, j’suis un putain d’vice de procédure
vrai jusqu’à l’ossature, dur d’aller à contre-nature
ce game est trop immature, j’impose ma dictature
ma lecture de la république française est la suivante :
l’immigration est la souche la plus motivante, captivante
sans qui l’équipe de france ne serait pas si performante
bien qu’elle dispose des logistiques dont l’afrique manque
comorien et fier d’être indépendant
4 étoiles plus moi ça fait 5 demande à sultan
street commandant, tout cela dép-sse l’entendement
khey j’suis fait de terre, ils prennent ça pour un tremblement
rappeur le plus influent du rap hexagonal
je serai jamais l’instrument d’une multinationale
accouché par la street en pleine crise hormonale
ils baissent leur froc, la prennent en diagonale
à deux doigts de p-sser à la guillotine au tribunal
dégoûté, le daron hoche la tête devant l’journal
j’ai trop foutu le h-lla, j’dérape comme benalla
j’cond-mne toute forme de violence p-ssée par là
mais voilà le diable est si rusé qu’il p-sse pour la victime
après m’avoir tendu la lame pour charcuter l’image du pe-ra
comme un con j’me retrouve piégé dans l’embarras
ils ont crié bon débarras mais j’fatigue leur bou-mara
t’auras beau t’excuser la france te décapite
sur la place publique, elle t’met à poil car elle te sait pudique
elle m’caresse pas dans l’sens du poil, j’ai les cheveux crépus
système corrompu, j’me dois d’être plus sage et méthodique
rodé au lynchage médiatique, j’en suis hermétique
contre-expertise psychiatrique, pour balourder leurs articles pathétiques
les coupures de presse cicatrisent plus vite
inc-ssable est le mythe, wesh le flow est sans limite
les mêmes qui rêvaient un jour d’me sucer la bite
ces bouffons chroniqueurs complexés par mon profil en profitent
évincé des playlists, place à l’afro-beat
pop urbaine, rap dénaturé devient hermaphrodite
ma plume est unis-xe, j’ai pardonné mon ex
relaxé pour violences conjugales, l’affaire est complexe
séparation difficile, j’ai fait barrage au suicide
tantôt on t’appelle bébé, tantôt infanticide
dehors c’est déjà la guerre, mon pire ennemi joue à domicile
une be-bom de perdue, v’là une dizaine de missiles
l’envie de briller nous a éparpillé, comme un tas de billets
choc culturel jusqu’à s’en oublier
le parisien m’a rhabillé, d’un tissu de mensonges
laver mon honneur n’est pas dans leurs songes
y’a que le sang qu’ils épongent
plus d’une anguille sous roche, poussé à bout tu plonges
maître ibazatene m’a sorti de ce genre de bourbier qui te ronge
comment embr-sser une bouche pleine de flammes qui te maudit
marcher sur les pieds d’ma mère c’est écraser mon paradis
j’ai mendié le respect à une femme comme il n’est pas permis
dieu m’en est témoin, j’ai fais le tour de la sère-mi
vends pas la peau de rohff sans avoir tué housni
entre ombre et lumière, j’me sens comme détenu en semi
j’ai pas souhaité qu’ikbal me suive dans ce bail de harami
aussi paro que d’vendre de l’héro en famille
modèle de réussite malgré tous les à-priori
j’résonne à posteriori, quand on m’accuse de choses horribles
je ne savoure aucune victory
je fabrique mes ennemis, exultant en pleine euphorie
toi tu crois pas en dieu, sans lui je serais vaincu, ouais
je ne compte aucune défaite, que des leçons de vie, sans elles je serais inculte
j’ai fais de la route tel un trafiquant de stups, ricane en pleine lutte
il m’reste encore du jus, sers-moi la main que j’t’électrocute
ces fils de pute me tirent le maillot, c’est dans leur cul qu’ils prennent le but
laisse-les me tailler, j’suis encore un diamant brut
mental de viet, hygiène de vie sous diète, loin de ces mauviettes
sniff qui peut, sont tous morts dans la zipette
j’éteins des carrières avec un snipet
mieux vaux un homme déter’ au mic, qu’une centaine de flipettes
parti en sucette, j’attise l’adversité renoi
maisons de disques, radios, qui pensaient m’avoir fait, recréez-moi
qu’est-ce-qui va pas chez moi ?
j’préfère purger cinq piges comme un homme plutôt qu’trois mois
comme une victime sans téléphone, crois-moi
ils se réjouissent de mes tourments, pensant que j’ai fait mon temps
c’est mon album qu’on écoute et leurs chansonnettes qu’on entend
l’amitié du rap me fait du vice depuis trop longtemps
j’traîne avec mes fils pour être sûr de ne pas perdre mon temps
je souhaite bon courage aux rappeurs montants
les pet-ts prennent mauvais tournant, leurs grands n’ont pas de clignotant
le fond n’est pas mauvais et vous rappelle que le bon peut en crever
on est solide, en plein cauchemar on fait rêver
de ma vie je n’ai sniffé qu’la putain d’ligne d’arrivée
j’paie mes péchés, ici-bas, via tout c’qui m’est arrivé
-ssommé par mes blèmes-pro, je regarde mes pieds
sur un câlin d’mon p’t-t dernier, j’relève la te-tê
le très haut m’a fait naître pour tout affronter
battant comme celle qui m’a enfanté, plutôt mourir que s’effondrer
combien de soldats ont serré ? en hp ou incarcérés ?
j’en rap les chicots acérés, leurs chicots ont rayé le parquet déféré
de la street on en tire aucune gloire, on en vit la journée, on en meurt le soir
elle t’fume en silence, elle n’est pas très bavarde
elle nique le bénef, elle n’est pas très avare
c’qui la sépare d’un homme d’état, c’est ce putain de costard du pouvoir
elle est sympa, bien éduquée, mais ne sera jamais votre bête de foire
malgré l’histoire, ma couleur de peau à le goût de la fête
j’ai un amer goût de victoire car je suis le fruit d’une défaite
plus je brille, plus on m’embête
plus je gagne, plus je m’endette
de la blacklist, j’suis en tête
j’pète la forme et ma mère s’inquiète
meilleur rappeur fr de tous les temps, indestructible ceci étant
avec ou sans dossier compromettant, j’suis seul comme la russie face à l’otan
j’ai un poing levé vers le ciel, l’autre piqué sur la pointe de leur menton
ne joue pas l’anti-système si de son pain tu manges le croûton
même pris à la gorge tel un mouton, je dis f-ck le berger
paraît qu’j’suis sur écoute, qui m’dit qu’l’ingé n’est pas un rg
j’apprends la vie aux personnes âgées, j’n’admire que le dernier messager
l’islamophobie semble aussi b-n-le que pédophilie au sein du clergé
un p’t-t freestyle et me voilà devant le gouvernement en tt
leurs discours, aussi poussiéreux que celui de la cgt
sheitan m’a trop disquetté, je rêve d’arrêter de chanter
l’argent ça vient, ça part, mais hamdullah tant qu’j’ai la santé
si hous’ n’est plus là ils s’demandent qui va représenter
ta grand-mère ! ho ho ho mais je plaisantais
j’rime avec banlieue, complexe un tas de rageux aux médias très peu élogieux
islam est désavantageux, mon ch’min est rocailleux
militant comme rokhaya, le regard vitreux
autant dans le flow qu’un alcoolo faya, j’-ssume les enjeux
j’rééquilibre le tir, j’quitterais pas le son en martyr
soupçon de paix coupée au nucléaire, j’suis né pour m’en sortir
j’arrache tout pour mes bantous, mes harbi, mes babtous
à t-tre indicatif, on est bon en tout
c’est pourquoi ils font tout pour nous carboniser
nous traîner dans la boue jusqu’à nous voir déshumanisés
j’ai pas fini de les traumatiser, bien pire qu’une violence en bande organisée
val de meurtre le mic’ est géolocalisé
sur-médiatisés que lorsqu’on dérape, la clémence pour cahuzac
quand on compare nos cas aux actes, les préjugés demeurent inaltérables
tous dans le même sac, on hérite pas du même comité de soutien
taxés de complotistes, anti-idéologie de païens
qui sont les plus malhonnêtes citoyens ?
on prend le problème à la racine, prenons le racisme par ses doyens
le multiculturalisme n’est pas voué à l’échec
comme bellatar j’étais francais quand valls était encore étranger
c’est tout un art de s’transcender à travers le rejet
ces bâtards nous traitent comme des déchets
foutez en maison de retraite tous ces vieux polémistes qui peinent à cacher leur vraie face de lep-n-ste
décoincés par le pénis
citoyen du monde français 2.0 en qamis
crise d’ident-té à en perdre sa carte comme les terroristes
j’tourne la page de l’esclavage car j’n’attends plus qu’on m’indemnise
ni que nos vies se pérennisent
mais pourvu que dieu nous bénisse
amîn



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