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sameer ahmad - un amour suprême (partie 3) lyrics

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[introduction]
en plein été, un fait divers a fait la une…
yo

[couplet 1 : sameer ahmad]
dès la genèse, la terre était toute bleue
couleur bleue, planète crips, los angeles
je pense moins mais je doute mieux
y a-t-il une vie avant que je naisse ?
jeunesse cruelle, coups d’vieux
on joue le jeu, on grandit mal
je n’ai peur que de dieu et de candyman
jeune blanc qui gratte, sors du désert indemne
pour mourir sur le sol d’une réserve indienne
et ça rêve d’un rêve, dur et frêle
sur les bords de la mer, on fera tuer le père
on est sur les nerfs, non, on se fout des règles
superflues, sauf “se faire fumer tue”
issu d’une chaîne étrange
perpétue cette lignée fait de chair et d’os avec ma chère et tendre
ouvre les yeux et serre les dents
l’arbitre ne fait pas le poids, la bible ne fait pas le moine

[refrain : sobre]
ciel rouge à travers persiennes
scène louche sur chaîne hertzienne
rien ne bouge, je reste perplexe
donc j’me réapproprie la parcelle
si j’m’acoquine avec l’adversaire
les pâles copies deviennent merveilles
et ta groupie veut à tout prix s’accroupir devant cerbère

[couplet 2 : sameer ahmad]
une seule question depuis mon premier âge
quel est le nom du joueur qui joue en première base ?
qui fait p-sser le message ? mesdames, messieurs
mes frères étaient de ceux qui faisaient marcher les sages
ahmadeus pour c-ssedédi mozart
f-cking salieri, comme ça c’est dit
du haut de ma tour de verre, où j’ai le pignon sur l’horizon
j’élève pigeons et tourterelles
et les bidons ont eu le guidon, mais bon
mais bon, les bidons font le tour d’eux-mêmes

[refrain : sobre]
ciel rouge à travers persiennes
scène louche sur chaîne hertzienne
rien ne bouge, je reste perplexe
donc j’me réapproprie la parcelle
si j’m’acoquine avec l’adversaire
les pâles copies deviennent merveilles
et ta groupie veut à tout prix s’accroupir devant cerbère

[couplet 3 : sobre]
faire la pute, faire la thune : mes lacunes
que verras-tu quand je ferai taire ma plume ?
paieras-tu quand on ne sera plus ?
oseras-tu défier nosferatu ?
rien ne va plus, faîtes vos rap-jeux
ha ! sa vraie nature effraierait même dieu
et vu que je connais la brume, on serait même deux
mais je préfère être mauvais, savoir ce que c’est d’être vieux



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