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samm (coloquinte) - si tu m'aimais lyrics

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2009, 2 avril

(couplet 1)

il a commencé très tôt, il était là bien avant moi
parait que lui aussi y’a longtemps avait choisi la bonne voie
depuis il me guette, voudrait que je tombe d’où on se relève pas
chacune de mes failles, il patiente et ne s’énerve pas
toujours les bons mots pour que je craque, sourire sous mes larmes
ecoute attentivement ma colère, puis souffle ses phrases
il aime bien quand je dors, et même quand je rigole
il me dit que les autres c’est de la merde, man je le sens si proche
incompris, il me dit que lui aussi il l’est
qu’il me comprend, jamais eu quelqu’un d’aussi lié
il me répète sans cesse qu’il est mon seul ami
pourtant il a mille visages, le véritable il le maquille
mais je commence à bien le connaître, comme ses marionnettes
dont il est ventriloque, malsaines, malhonnêtes
beaucoup de pensées à son contact dép-ssent le baromètre
de grosses entreprises dont il est le princ-p-l actionnaire
jusqu’au petit gourbi moisi qui p-sse pas la semaine
y’a pas un mètre carré où il a pas posé sa semelle
ecoute samm, je vais faire quelqu’un de toi, qu’on respecte
quelqu’un qu’on craint, quelqu’un qu’on laisse faire
l’or du monde dans la paume, le corps des plus belles femmes sur la peau
le matériel de l’atome aux buildings, ce qui est beau
souvent intime, des fois il m’envoie un de ses généraux
quand je suis en galère, m’épaule, me dit comment inverser les rôles
souvent j’écoute, oublie qu’il est mon ennemi déclaré
chuchote qu’il a besoin de moi, mc de plus dans son armée
pourquoi se prendre la tête alors qu’il y a tant de facilités?
samm fait danser les pantins, écrase les de ton avidité
en plus qu’est ce qu’ils comprennent?
regarde les, c’est tout ce qu’ils méritent
achève les vite, frappe leur coeur jusqu’à ce qu’ils périssent
est-ce qu’ils étaient là lorsque t’avais besoin d’eux?
les fils d’adam sont tous les mêmes à se tirer dans les pattes, à se mettre dans-de
parfois sa ruse consiste à faire croire qu’il n’existe pas
parfois il est si proche, fils, que je le confonds avec moi

(refrain x2)

si seulement tu m’aimais
comme on aime un frère
sa propre personne, ses proches
connais-tu l’amour d’une mère?
au lieu de ça, les promesses, c’est trop mince

(couplet 2)

une à une, tu as scruté les envies les plus sombres
dirigé les spots, de sorte que je ne vois plus toutes les ombres
ajusté les miroirs aux alouettes de plus en plus high tech
voulant que je suive leurs modes de merde, me checkent, bsartek!
jeans, baskets fresh comme le jour de mon premier starter
renaitre comme le phénix puis p-sser par une stargate
comme pour le reste tu m’as tendu ce mic pour que j’écrive de la merde
que je vive de la même façon qu’une bête ivre pire que la veille
stupide homme vide, qu’est ce que tu tires de la flemme?
subir au lieu de vivre sur le fil de la dèche
equilibriste sur une lame de rasoir
que la vérité m’abreuve , que le savoir soit l’oasis de ma soif
la preuve, the last one, juste le fait de m’-sseoir
face à l’originel, l’essence de ma joie

aussi amer que demain peut l’être
je ne me fie plus à tes faux airs
des promesses non tenables
le mensonge que tu possèdes
l’endroit d’où tu nous observes, ce qui t’obsède
la malédiction te précède, que le très haut nous préserve
sache que mon mic combat tes préceptes
le dépôt, la lieutenance de la terre, mais qu’est ce que tu possèdes
a part le délai?

je me rappelle encore, de droit humble et fort
a enregistrer dans ma chambre, juste la maquette, à concentrer l’effort
même pas de thunes pour le studio, pas grave je le sors
combien j’ai maudit mes pairs, combien on peut se faire du tort
-ssis dans l’ombre à ruminer, tant de talent gâché
qu’est ce que ça représente de voir sa gueule sur le papier glacé
les pages de la vie se tournent, un énième texte sur la cahier
tant d’égoïsme à vouloir briller, accroupi sur le panier
je me rends compte aujourd’hui, de mon voile, de ma part d’ombre
remerciant le tout puissant, recherchant la voie de son pardon

(refrain x2)

si seulement tu m’aimais
comme on aime un frère
sa propre personne, ses proches
connais-tu l’amour d’une mère?
au lieu de ça, les promesses, c’est trop mince



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