sasso - vingt lyrics
[paroles de “vingt”]
[intro : tag]
hufel on the beat
[couplet unique]
j’ai trop d’choses à dire, tu sais qu’j’me déballe pas trop
la tête sur les épaules, j’suis l’même, j’fais pas l’patron
c’est l’histoire d’un p’tit qui a grandi sans daron
qui pourrait mourir pour sa daronne, qui pourrait tuer pour sa frangine
enfance pas très basique, des fois, il s’agite, des fois, il s’bagarre, jamais il hagar
comico : il parle pas, quand ça va pas, il parle peu
à neuf piges à l’internat, loin d’sa mère, le soir, il parle seul
à dix piges, il perd un proche, larme à l’œil quand il l’voit dans l’cercueil
depuis c’jour, il a plus peur d’mourir parce que sur son visagе, il peut l’voir le sourire
du coup, il vеut faire du bien avant d’partir mais les problèmes l’attirent
il s’rend compte qu’elle est pas belle la vie, il est têtu, il calcule pas ton avis
une feuille, un stylo, il écrit dans son lit car aujourd’hui il s’est fait virer l’petit
après des ratures, quelques taches d’encre, il met d’côté l’rap, de toute façon, c’est qu’un passe temps
tous ses potos lui disent qu’à lyon, ça perce pas
il rentre au collège à onze ans, il s’f’ra virer avant douze ans
il rentre en cinquième à douze ans, il s’f’ra virer avant treize ans
il pète les plombs, en plus, en c’moment, c’est chaud à la ‘son
trop la dalle, il voulait des milliers, maintenant, il veut l’million, il a grandi l’minot
quatorze piges, déterminé, khey, j’avais les baskets trouées devant foot locker
nouveau décès : j’perds la mère de ma mère, la chair de sa chair
j’lâche pas une larme, sur le coup, j’ai trop les nerfs
j’sortais une lame, cas d’embrouille, j’étais d’mauvaise humeur
combien d’fois j’suis passé d’vant la juge pour mineur ?
j’m’imaginais sur sky’, tous mes sons sur deezer
quinze piges, j’gratte des sons dans mon coin, j’sors le premier clip (mille vues en un mois, dans ma tête, c’était magique)
mais l’studio coûte des sous, ça c’est problématique, du coup, sur youtube, j’étais pas trop actif
seize piges sur l’cent grammes, j’fais une croix, histoire de cœur, million de vues sur “pardonne+moi”
j’suis pas sûr de moi mais ça veut miser sur moi, j’le clippe même pas, j’suis au lycée en c’moment
le regard des gens, ça m’demande si j’prends d’l’argent
dix+sept piges, j’rencontre l’allemand, soirée au studio, on enregistre “j’picole” et “parano”
avant l’confinement : freestyle dans la peugeot, j’voulais pas trop l’mettre sur les réseaux
quand j’le sors, c’est la folie, mon poto, quand j’sors, ça m’demande même des photos
donc j’enchaîne les freestyles sur insta’, j’dépasse vite la barre des 10k
les fuiteurs de son, j’peux pas m’dicave, 18 septembre, j’sors le clip de “j’picole”
fais pas blehni, même ta p’tite sœur, elle connaît, c’est l’mois d’la rentrée mais j’vais plus en cours
j’ai pas eu mon diplôme mais j’ai la dalle de sous donc du coup, j’traîne plus en bas d’la tour
j’suis à fond dans l’son, tu m’appelles “le sang” et dans mon dos, gros vicieux, tu m’descends
volume un sorti l’18 décembre, sourire devant les ventes
ça attire les profiteurs, les menteurs, les bandeurs, troisième finger pour les 3eineurs
à c’moment, là, j’écris tous mes sons en une heure, j’me prends pas la tête sur mes textes
souvent, j’me répète, dictionnaire des rimes sur le té+c’, j’fais pas l’jacques mesrine dans mes clips
dix+huit piges, le rêve, il s’réalise, volume deux : j’suis en feat avec le j (je l’aime trop, c’est ma vie)
mois d’juillet quand l’cd est d’sortie, dix+neuf piges : première certif’ d’la ville
quatre mois plus tard : deuxième single d’or, si tu m’connais, t’sais qu’j’en veux encore
pour ma mère, ma sœur, des textes, j’en f’rais en tonne, j’m’arrête pas tant qu’y a pas l’million dans l’salon
[pont]
ça s’compte en années qu’j’ai pas vu le daron, si demain, j’meurs, ils diront qu’j’étais un bavon
pas goalkeeper mais t’inquiète, j’ai le bras long
ça s’compte en années qu’j’ai pas vu le daron, si demain, j’meurs, ils diront qu’j’étais un bavon
pas goalkeeper mais t’inquiète, j’ai le bras long
[refrain]
j’ai plus l’temps de plaisanter, j’aime pas trop me présenter
quand j’sors de la maison, j’laisse mon cœur menotté
j’ai plus l’temps de plaisanter, j’aime pas trop me présenter
quand j’sors de la maison, j’laisse mon cœur menotté
comme toi, j’tournais en rond, tu connais, j’écrivais des textes toute la journée
studio toute la noche, sous l’soleil, capuché
comme toi, j’tournais en rond, tu connais, j’écrivais des textes toute la journée
studio toute la noche, sous l’soleil, capuché
[outro]
comme toi, j’tournais en rond, tu connais, j’écrivais des textes toute la journée
studio toute la noche, sous l’soleil, capuché
comme toi, j’tournais en rond, tu connais, j’écrivais des textes toute la journée
studio toute la noche, sous l’soleil, capuché
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