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sch - stigmates lyrics

[paroles de “stigmates”]

f+ck le top album, f+ck être dans l’tempo
ma jeunesse me laisse un arôme de sang dans la bouche, j’essaie d’oublier
la tête collée au mur sous la douche, j’essaie d’oublier

si j’avais parlé, si j’donnais ma version, tu crois qu’la tienne tiendrait, enculé ?
bref, peu importe, c’est pas l’moment mais tuez+moi ou un jour, j’le ferai, si dieu veut
que j’mette la lumière sur ces enculés, j’pourrais écrire un livre sur ma vie, j’ai à peine trente berges
ma grand+mère a allumé tant d’cierges, si on les groupait en une seule flamme, elle f’rait trente mètres

p’tit, j’suis intelligent, j’ai vu l’bourbier, j’crois qu’j’ai bien fait
pour les nôtres, j’suis patient et rancunier à mort, même bourré à mort, toréador dans un rs4 black
4 du mat’, j’sors de boîte, j’vais cash au caisson, j’rentre cash à la ‘son, faut pas qu’on s’embrouille devant
si on fait parler l’alcool et la haine, sûr qu’ce soir s’arrête pour quelqu’un
et y aura toujours un trou du cul qui snap pour couvrir l’évènement
j’manque de cœur mais j’suis pas mesquin, j’ai du talent mais j’suis pas l’best, hein
j’dis qu’j’suis quelqu’un d’bien, c’est relatif : y a forcément un mec pour qui j’suis un bâtard (oh+oh)
celui qui a explosé sa tronche, barbé ou brisé l’cœur de sa meuf
1 heure, j’ai quitté la teuf (j’ai quitté la teuf), la même table, les mêmes ‘teilles avec les mêmes reufs

des fois, j’me dis qu’j’s’rai jamais vieux, des fois, j’me dis qu’j’s’rai jamais pieux
sa mère, elle est morte, il était au placard, j’l’ai croisé dehors, mon frère, tu vois qu’il a pris un choc
peu importe c’qu’il a fait, ça m’fait trop d’la peine, wesh, j’suis dans c’jeu comme si j’commençais d’ouer+j
huit ans qu’j’ai pas retourné ma veste, c’est l’intro’, j’ai pas commencé l’texte (scélérat)
[couplet 1]
han, zéro chrome, zéro chrome (oh), zéro love, y a zéro love

violence dans les verbes et j’ai la gerbe, rigueur nord+coréenne
escroquerie, blanchiment, unité napolitaine, haine phocéenne
et j’tire les huit rapports si y en a huit, j’arrive plus à jurer sur ma mère
quelques mecs ont quitté mon navire, tout l’monde veut connaître mon salaire
le ciel va gronder, ça va vite, tu t’en sors, ça prend la haine, j’suis dans la suite avec deux garces, moi
tout ce ruinart coule à flots, j’ai remonté les faux comme si j’avais la vision divine
ma vie m’a rendu parano, ils vont t’envoyer droit à la morgue, toi, tu les suis comme un âne, oh
la vie m’a rendu parano, ils vont t’envoyer droit à la morgue, toi, tu les suis comme un âne, oh

[refrain]
mais qui va s’assoir à ma table ? (qui ?)
on compte plus nos morts dans la came (han)
et cette putain d’cabine, quand j’y rentre, on dirait qu’j’leur en colle un sur la tempe
j’fais mon job, j’fais mon job (scélérat, scélérat)

de moins en moins d’attaches et j’apprends à cacher ma rage
cent+quatre+vingt sur la bande d’arrêt d’urgence, j’suis fier, j’peux pas rendre l’ennemi indulgent
ça sent la gomme chaude, dehors, ça chuchote, donne une balle ou un stylo qu’j’fasse un one shot
j’parle de paix, fusil à lunette sous l’bras, j’parle de rue, j’m’y suis enrhumé depuis gosse
et quand ils parlent de moi, ils ont la langue qui fourche
j’ai du mal à t’aimer (j’ai du mal à t’aimer)
c’truc au fond du ventre qu’j’ai du mal à traîner et c’penchant pour l’blé qu’j’ai du mal à freiner (scélérat)
[refrain]
mais qui va s’assoir à ma table ? (s’assoir à ma table, qui ?)
on compte plus nos morts dans la came (scélérat, on compte plus nos morts dans la came)
et cette putain d’cabine, quand j’y rentre, on dirait qu’j’leur en colle un sur la tempe
j’fais mon job, j’fais mon job (job, job)

[outro]
j.v.l.i.v.s

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