a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

scrap - l'aventure lyrics

couplet 1 :

les choses changent autour de moi
des potes partent en vrille d’autre partent en ville
moi je pars en rimes tenté par mo-gui et d’autres raps aussi
les élections n’ont rien changées
c’est toujours la même merde toujours la lère-ga
t’es pas censé
réfléchir au système, épaissir ton beefsteak
mais fléchir les knees mec, j’ai écrit des lignes sèches de sens
et des rimes plus vraies je pense, des récits qui daignent vendre
et des p’tits qui craignent comprendre
que la vie n’est pas si rose, même à l’abris des barres d’immeubles
bah on vit des tas d’hypnoses et des bribes d’états vides
j’écris pour les dépressifs et pour des banlieusards
pour des trafics chétifs, crois moi, les banlieues s’arment
les escrocs sont à l’hémicycle
avec des beaux costards et des montres au poignet
j’me défonce au jack d
pour oublier ces tristes verités
et du haut de mes 16 piges
jamais démérité j’fais du rap de prestige
j’rap ma life
chaque fois que je bad quand je suis fonce-dé ou seul dans la nuit
sous salade on fout l’sbeul ça nous attire des ennuis
j’ai rêv-ssé d’un avenir meilleur
mais j’ai p-ssé trop de temps à y penser j’ai pas vu venir les leurs’
ya deux options tu cavales ou tu payes
c’est comme quand tu balances mec fait pas style t’es occupé
l’hivers certains font comme l’atome de base
hier j’ai feint un cône de hash jaune de frappe
et c’est maintenant que je phase
toujours la même routine
lycée galère de clope et cantine l-ss-dèg’
ya que les vrais potes qui t’ramm-ssent bourré par terre
j’suis pas fier de moi qu’est ce que tu crois
j’pèse mes phases dès que je rap
ils se croient hardcore mais viennent pas test tu vois
chaque jour j’pense à mon père monté au ciel
et à un mec que je veux planter pour lui avoir manqué de respect
j’me perds dans mes rimes et dans mes lignes
censées dires mes pensées vite
j’prends mes cliques quand j’débite tenté de vivre le grand délire
j’parle de cette iv’ chargée de weed impossible de s’en sortir
alors je prends mes claques et déboite les envies de vice
des années qu’j’rap dans ma chambre en scret’
que je fais des tas de bails dans ma tête
pendant que c’est tate-pa dans la tienne
et que seul-tout j’trép-sse en scret
maintenant je vis
et personne peut égaler
tu peux que détaller quand tu vois un shéma de rime aussi détaillé
demande à glx la vie ne tient qu’à un fil
compris trop tard
certains ne font pas gaffe et perdent leur fils j’écris
pour les gosses perdus pour les toxs les durs les porcs les purs
pas les autres les putes
triste vie sans but apparent
fils t’a plus l’apparence d’une ces b-tchs et putes avalant
le liquide des gars de valence
moi j’ai presque plus de parents
vient pas speak si t’es une balance
si j’le découvre, gare à toi
tire toi d’ici ou p-sse une avance
pister les keufs voilà mon style de vie
niquer des meufs voilà mon style de fille
si jai des yeufs je roule un spliff de ville
mais bélek si t’es mon style de milf
puff puff p-ss ouais p-sse le stick de weed
j’minvessti dans ma musique ouais je prie la réussite
les nuits me paraissent p’tites depuis que j’écrit des lignes épileptiques fils

[changement d’instrumentale]

couplet 2 :

jai trop pensé à ma vie et ça les vrais le savent
j’rap pour les p’tits d’mes p’tits et les grands des sages
j’moralise ap nan, j’offre à qui c’rap ? (yo)
au vandalisme dans ta ville mec j’écris scr-p en
tag sur un mur
c’est d’la frappe ? fais un pure
mec j’m’esclaffe s’il test man car mon rap il est sûr
j’ecris
cent-soixante “16” et j’en pose qu’un seul
et meme
sans ballentines bah j’rappe au-ch ta geule
tous formatés pour rentrer dans l’moule de leur système de merde
pour quelques adeptes de plus ils pourraient vendre leur mère
quand on y va parle pas, des cons des t-sses ya tas
dès qu’on divague des bons image et on trime ap’ tard l’soir
j’ai rappé des couplets effacés depuis l’époque
mais j’aime dav-bé sur la même drogue
respecte les adultes qui t’respectent et reste vrai
en cas de décès n’excède pas la dsp

pont:

influence urbaine
graffiti rap old school j’bosse pousse
le rap à son essentiel raconte c’qu’on vit tous
pensif mélancolique comme tous les jours, j’rap sur ma vie
j’en oublie les cours mais t’inquiète même pas moi j’-ssure ma biche

couplet 3 :

rap old school ça change de ta trap de merde
de tes phases trop bêtes
j’rap mon quotidien pas des mithos
sur un cent meug’ de verte
je rap j’ai taffé
j’ai pas féta’ mes cours
j’en avais -ssez
ils vont p’têtre nous faire p-sser pour des fous
mais nique sa mère
j’en ai marre de ce système scolaire
mème si j’fais sa pour ma mère
tout ça me laisse un goût amer
alors on s’évade pour quitter la routine
on bédave, on bédave toutes les soirées sous weed
viens on s’éclate le temps d’une nuit
on bédave on prend un cuite
on gué-dra, on pé-ra, on s’dép-sse
le temps d’une vie
j’ai ress-ssé des tonnes d’histoires et des choses futiles
dur de t-sser des bails des sales affaires des grosses tueries
mes mots suffisent pour mettre tout le monde d’accord dans la pièce
j’exhibe mes phrasés dars mais toi t’es naze monte le son dans la caisse
j’démerite pas , j’éclaircis l’rap et des débiles grattent mais
j’ai des rimes fat

outro :

j’raconte ma vie et bosse mes rimes crois pas que tu peux m’impacter
sauf si tu t’appelles marine et qu’tu renvois les sans papiers
j’ai des phases authentiques j’connais pas la censure
j’me lance dans l’rap, toujours été tenté par l’aventure

- scrap lyrics

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