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so clock - réveillez-moi lyrics

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[couplet 1]
avec ce monde j’ai pris mes distances
j’vais dans l’mur en m’disant qu’ma véritable existence n’a pas encore commencé
que le véritable moi est encore endormi et que j’vis dans un rêve
en attendant son réveil pour être vivant, mais
j’finis par questionner c’savoir si c’était bien des rêves
et j’mourrai sûrement en m’demandant si c’était bien réel
faudrait qu’on m’réveille pour agir, que j’mène la marche
où l’habit ne fait pas l’moine, où l’arbitre ne fait pas l’match
j’ai appris dans mon sommeil que la vie t’réveillera pas
j’dois bâtir ce rêve à cheval, loin d’ce j’pourrais devenir
faut qu’je brise les chaînes de cette chienne de vie
qu’j’arrête les rêves de vie et que j’vive mes rêves
car la vie ne fait l’choix
c’est c’que j’me dis chaque matin dans ce gros froid d’hiver
mais ma conscience est ensevelie par la crainte
j’souris qu’à cette conn-sse d’ivresse, j’aurais dû prendre le train
pour oublier le cauchemar d’hier, rêve du lendemain

[refrain]
et tu sais frère, c’est toujours la même routine
les années p-ssent, on souffle toujours la même bougie
réveillez-moi d’la mort que j’vous parle d’mes découvertes
18 balais et des poussières, faut qu’je balaye sur le pas d’ma porte
réveillez-moi car j’y arriverai pas tout seul
réveillez-moi que j’puisse crier ma douleur
réveillez-moi de ce rêve épuisant
de toutes ces nuits blanches
dans l’noir, essayant d’griser la couleur

[couplet 2]
mais soss et t’es pris pour cible de la consommation
c’est c’que deviennent les générations aux yeux des sociétés
j’te parle d’ma génération et du quai au deal de rue
au films de cul, aux fils de pute et aux mensonges qu’la télé raconte
allez, tout est virtuel, frère on vit sur l’net
et devant nos écrans on n’distingue plus la vie du rêve
au lieu d’reformater l’système on s’y jette tous sans voir
que l’ironie du sort fait qu’le système nous formate
t’façon, ça sert à quoi qu’j’te dis ça, hein ?
au fond tu t’en fous et j’en ai besoin pour qu’j’puisse t’atteindre
mais, sérieux, tu ressens cette merde qui t’manipule, nan ?
t’y repenseras peut-être un temps mais tu reprendras tes p’t-tes habitudes
tous comme ça, sans l’vouloir, on projette rien d’superbe, merde
si j’te parle de tout ça c’est qu’je connais bien l’sujet
mais pour la chute, j’sais pas, on va p’t-être tous finir par s’aimer
nan, au fond j’sais pas, on va p’t-être tous finir par peiner

[refrain]
et tu sais frère, c’est toujours la même routine
les années p-ssent, on souffle toujours la même bougie
réveillez-moi d’la mort que j’vous parle d’mes découvertes
18 balais et des poussières, faut qu’je balaye sur le pas d’ma porte
réveillez-moi car j’y arriverai pas tout seul
réveillez-moi que j’puisse crier ma douleur
réveillez-moi de ce rêve épuisant
de toutes ces nuits blanches
dans l’noir, essayant d’griser la couleur

[couplet 3]
on rêve d’un putain d’paradis sans même croire à l’enfer
sache que quand tu gagnes ta vie un autre est en train d’la perde
mais bon, au fond, on peut pas en vouloir à qui qu’ce soit
la faucheuse prend nos âmes dans c’couloir quand la vie se l-sse
plus rien pour nous ég-yer, peut-être qu’en fait c’est l’contraire
qu’la vie n’est qu’un long rêve dont seule la mort peut nous réveiller
c’est sordide en fait, mais faut qu’l’insomnie parte en guerre
qu’le sommeil batte en retraite pour m’laisser dormir en paix
tu sais, un vieil homme m’a dit qu’on attend plus sa routine
qu’on croit apprendre à vivre mais qu’on apprend juste à mourir
et c’est vrai, j’ai d’abord pensé à la perdre
mais va dire aux ricains que la mort n’en vaut pas la peine
j’ai déjà rêvé d’être mort et ces tas d’rêves suivent ma vie
chaque matin l’réveil sonne et me rappelle qu’j’suis pas libre
mais je dois rester fort car cette nuit sera pire
je dois m’lever mais j’dors et j’vois ce rêve fuir ma ville

[refrain]
et tu sais frère, c’est toujours la même routine
les années p-ssent, on souffle toujours la même bougie
réveillez-moi d’la mort que j’vous parle d’mes découvertes
18 balais et des poussières, faut qu’je balaye sur le pas d’ma porte
réveillez-moi car j’y arriverai pas tout seul
réveillez-moi que j’puisse crier ma douleur
réveillez-moi de ce rêve épuisant
de toutes ces nuits blanches
dans l’noir, essayant d’griser la couleur



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