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souffrance - métro lyrics

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[paroles de “métro”]

[couplet unique]
j’suis dans l’métro et dans la rame, ça pue, y a un crackman qui d’mande des thunes
tout est ratable mais putain, quelle chute, un genou à terre, calbute apparent, les yeux blanc lune
j’te donnerais même pas dix cents (jamais), sans rancune
des fois, j’me dis : “y a des mondes parallèles où l’beau gosse, c’est gargamel”
où y a pas qu’des noirs et des arabes qu’les keufs arrêtent (pan, pan)
on pourrait vendre еncore plus de drogue (еncore plus)
merde, j’vais donner des voix au rn
ça met du temps à prendre, c’est pas du rap de collégienne
j’ai qu’du son à vendre, ils savent, c’est du jonc, alors, ils font leur jeu d’séduction
les frérots sont prêts à m’suivre même s’il faut du pont, personne va s’barrer sans préavis
septième sous+sol, posé avec une paille d’vant l’nappe phréatique, le centre de la terre, c’est ma bite
tu pues la merde, t’y arriveras pas même si tu suces toute la ville (jamais)
p’t+être si tu bosses toute la nuit
j’voulais des filles douces mais j’ai fourré des grosses putes qu’avaient l’nez qui coule
j’te parle pas d’amour, elles voulaient des ristournes (des ristournes)
y a pas d’cours, y a pas d’aznavour
elle s’retourne et j’la fourre, j’rentre à la tour en uber
j’ouvre le litron au cutter et j’finis en freestyle dans hall avec cinq auditeurs
monte dans la sainte audi sœur, cône et liqueur (cône et liqueur)
j’aurai ton corps, lonely girl, donne à ce pauvre niqueur
j’sais pas j’suis dans quel mood
y a mes affaires dehors, il faut qu’elle m’ouvre (toc+toc+toc)
j’récupère mes plaques et j’bouge, j’ai une nouvelle ‘tasse, elle est cool
elle a la classe, même en airforce, baskets courtes
elle a les genoux pliés dans l’autre sens
elle m’demande de la tune en marchant sur ses creux d’jambe
t’auras pas dix cents (jamais)
j’viens pas d’paris, j’viens d’la saint+denis+seine (saint+denis+seine)
y a des artistes et l’métro comme à saint+michel
sauf qu’les rues sont remplies d’mégots et qu’c’est possible qu’les petits t’tabassent
qu’tu r’trouves ton gosse jouer avec une pipe à crack
tout l’monde veut s’faire la malle
c’est pas avec s’qu’on bosse qu’on aura la maille alors y en a qui colt à la taille
l’important c’est d’faire, toute une vie à mettre des coups d’pompe dans des portes mées+fer
peu importe où j’tombe, j’porte mes chaînes ( j’porte mes chaînes, peu importe où j’tombe)
j’écoute pas leurs salades de proxénète
j’suis là pour l’gros bénéf’ (gros bénéf’)
h+24 déf’, jamais content
mauvais élève, j’perds mon temps
j’veux pas être avec les chefs (nan)
j’veux rester dans mon camp (ouais)
même si y a pas d’victoire prévue avant longtemps
j’envoie à volonté comme chez l’chinois, des denrées impérissables
j’vais t’secouer comme le pékinois dans men in black
rentre chez moi, j’dors à côté du tiroir où j’ai mis l’arme (juste à côté)
y a des daronnes qui vont lâcher mille larmes
j’ppe+ra comme un ronin, bientôt, y aura des steadicam
gros morceau sans refrain parce que j’m’en bats les reins
comme quand j’en avais vingt
j’suis loin d’l’aller simple, j’dois encore m’salir les mains
elle toque à ma f’nêtre dans ses bras, elle tient un nourrisson
t’auras pas deux cents, tiens la fin d’ma boisson
j’flingue à foison (foison)
y a personne qui s’en plaît (personne)
elle fume du crack, elle est enceinte (merde)
j’me d’mande qui est l’fils de pute qui lui vend sa dose
est+ce qu’il double le prix ? ou est+ce qu’le bébé fume gratuit ?
putain la vie c’est pas rose, c’est béton tout gris
dur comme du h pourri
y a trop d’monde à s’courrir



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