stick - mémoires d'un sale from' lyrics
[couplet 1]
j’t’emmènes en voyages dans ma tête prépare ta boite de prozac
une lame de rasoir et un flash de cognac
suicidaire comme un skin qui débarque dans une boite de gros blacks
j’ai des phases qui traumatisent et un swag de croate
1992 génial mes parents divorcent
c’est depuis ct’époque que je me sens différent des autres
mon alcoolique de beau-père s’enferme tout les matins pour se branler dans les chiottes
“maman j’entends des bruits bizarre derrière la porte”
pauvre pet-t plein de poux qui joue dans la benne à ordure
je serais multi-millionaire si je transformais ma peine en or pur
j’avais des pulls troués et pas de polo ralph
et une gueule de sociopathe sur la photo de cl-sse
j’habite un village fantome où les rapaces rodent
pas d’eau chaude en plein hiver on se douche à la c-sserole
mémoires d’un sale from’ paumé sur le désert du larzac
j’ai pas repris de dessert mais j’ai mangé de la tarte
[refrain]
j’écris ça pour que tu comprennes
pourquoi je crie pourquoi je traine
pourquoi je prie pas pourquoi faut que tu prépares tes chrysanthèmes
ma vie une triste mise en scène j’ai rien d’un gros caïd
j’ai pas de gros calibre et j’ai la peau couleur cocaïne
je suis un sale blanc du coté trash
du coté crade, du coté obscure de la farce
toujours dans les sales plans
dans mon crâne ça se dégrade, ma génération est maudite
ma rime est sale, mon rap est acide et j’ai grandit trop vite
[couplet 2]
ma vie est trop pourrie pour qu’on en f-sse un joli film
avant 10 ans j’avais déjà pensé à l’homicide
a l’origine j’étais une sorte de denis la malice
mais après 2000 -n-lyses ils ont capté que j’étais michael myers
ferme ta gueule d’ailleurs
j’attend l’instant propice pour planter l’autre connard quand il s’endort dans sa propre p-sse
je tirais une tronche honteuse je paraissais pas bien
parce que la veille sa tronçonneuse m’avait caressé la main
j’avais même pas 8 ans, aujourd’hui j’en ai 28
mais je le revois trembler avant d’avaler son bol de vin cuit
j’avais un qi de génie pour mon jeune âge mais ce taré m’a rendu barge
et j’ai niqué toute mes capacités, papa flippait de pas me revoir aux vacances de paques
vivant, maintenant t’excuses peut-être mon absence de tact
j’ai de la chance le rap me sert de défouloir
pour s’évader d’autres ont juste le jeu du foulard
[refrain]
[couplet 3]
“quand je serais grand je mourrirais en me mettant un fusil dans la bouche”
en attendant je me réfugie dans la bouffe
et les mangas et les mandales de mes semblables ne m’aimant pas
ne m’aidant pas je me met en bad et m’étend pas sur les problèmes de mes rents-pa
et ne me ment pas (nan) ça s’arrange pas avec le temps
dans 5-6 ans je dirais je t’aime avec le gland
mais pour l’instant je me branle en pensant à ophélie winter
et je devais faire semblant de dormir quand sonnait les 8 heures
beau papa devient de plus en plus violent et je pris pour qu’il meurt
dans un accident la prochaine fois qu’il prendra le volant
on est la risée du village ma mère dors plus sans lexomil
elle qui avait fuit sa vie naze en rêvant d’exotisme
et ceux qui me disent “tu rapes toi? vallait mieux que tu restes auditeur”
ils faisaient pas la queue devant les restos du coeur
c’est juste un période de ma vie ça serait peut-être pas la pire
et quand le p-ssé te rattrape ça sert à rien de le fuir
[refrain]
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