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sully (columbine) - les étoiles lyrics

[couplet 1 : sully]
mon bendo a vue sur un autre
on s’protège les uns des autres, b-tch, tu rentres pas
on s’revoit au bout du monde
j’finis mes tiges sous l’orage
un jour, y aura marqué nos noms sur une tombe
tuer le temps, pour tuer le temps
tu veux du succès ? personne l’obtiendra à ta place
t’as peur de travailler, on a peur de s’ennuyer
quel jour on est ? y a qu’mon ordi qui m’parle
vas-y, quitte pas, personne le f’ra à ta place
quand est-ce qu’on part ailleurs ?
ici, nos corps fument comme des machines à vapeur
columbine à tes funérailles
la mort, on l’aime qu’au cinéma
viens faire un tour du monde dans ma chambre
viens faire un tour du monde dans ma chambre
(dedédedéde)

[refrain : chaps]
j’suis psychologiquement pas le plus stable pour -ssumer toutes ces choses-là
mais j’m’en bats tant qu’il y a des filles à ma fête (à ma fête)
toujours un plan sur la comète (sur la comète)
quitte la ville pendant qu’elle dort
les filles, les thunes avaient tort
quitte la ville pendant qu’elle dort (pendant qu’elle dort, quitte la ville)
les filles, les thunes avaient tort (j’l’avais dit)

[couplet 2 : sully & chaps]
ma chérie, ce soir, j’sors pas
d’ailleurs, j’en ai plusieurs, j’dors plus
de ma fenêtre, y a une tour de plus qui cache du coucher d’soleil
la ville a changé, j’dormais au milieu du champ de grues
j’me sens pet-t donc j’monte tout en haut
j’fume, j’crache sur les vieux
autour de chez moi, le temps est précieux
j’le garde dans ma chambre
j’me plains au tableau
ça fait un an qu’on attend le printemps
tu vas goûter le froid de l’hiver
aurevoir, on s’voit trois fois par an
on fait des projets, on f’ra des enfants
nos vêtement sont noirs pour le moment
j’suis pas le plus mignon, j’suis pas le plus méchant
j’plante mes dents dans ta fesse
j’m’en branle si on s’trompe
plus rien n’nous arrête
l’amour et la haine dans le même lit
un an sous la grêle à écrire un poème
aujourd’hui, j’le finis (tinininin, il est minuit)
j’sens le soleil, pourtant il est minuit (il est minuit)

[refrain : sully & chaps]
j’suis psychologiquement pas le plus stable pour -ssumer toutes ces choses là
mais j’m’en bats tant qu’il y a des filles à ma fête (à ma fête)
toujours un plan sur la comète (sur la comète)
quitte la ville pendant qu’elle dort
les filles, les thunes avaient tort
quitte la ville pendant qu’elle dort (pendant qu’elle dort, quitte la ville)
les filles, les thunes avaient tort (j’l’avais dit)

[couplet 3 : sully]
j’vois plus personne de l’ancien monde
t’es pas patient, sèche la weed dans l’micro-ondes
juge-les quand tu t’ennuies, dans le jour et la nuit
la fourmilière s’active
on s’marche dessus pour aller plus vite
les jours changent, pas les hommes
fais plus la timide
l’amour et sa distance
la mort et son silence
les villes meurent pour laisser leur place à d’autres
nos corps feront la même une fois tout là-haut
tu parleras à qui quand tout le monde dira pareil ?
la réussite et ses fausses notes
réécoute en boucle la mélodie d’nos erreurs
pluie d’été
été noir, sombre année
le froid d’un marbre au dessus d’son cœur
les fleurs du p-ssé n’ont plus d’odeur
tout est d’p-ssage
accompagne la pluie dans sa descente
on ride sur un fleuve pollué
sur terre, en vacances
on trouvera de l’or dans nos chambres
et on trouvera le temps de s’ennuyer
j’sors la nuit comme un vampire
un mash-up de films rares
grille une clope au-dessus d’une flaque d’essence
j’repense aux femmes de mon adolescence
en voulant tout brûler
mais j’ai ma conscience qui m’parle
y a r, quitte pas
dans ma chambre, j’observe tes faits et gestes
rien à poser sur la table à part tes fesses
les plaintes du voisin
les va-et-vient rythment nos journées
dans ma chambre, c’est comme dans ma tête
jette tes idées, elles font des ricochets
au quartier, les fleurs ont fané
nos corps se recouvrent de sable
il fait sombre toute l’année
on peut t’aider mais on l’fera pas
j’aime vos critiques, vos jugements
dans ma chambre, rien n’est réel
on a quitté nos ruelles pour être sous nos capuches
dans de grandes avenues
j’sais pas où j’vais mais j’sais où j’suis
si tu sais qui suivre, j’pense que tu te trompes
la vie est belle, mais elle est longue

- sully columbine lyrics

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