swift guad - le tourbillon lyrics
[intro : sample]
# le balancement du rocking#chair nous convie au plaisir d’la chair…
# et cette chanson ?
# ça commence à être au point
# oui, c’est vrai, hein, albert ? on y va ?
[couplet 1 : dooz kawa]
ma vie, c’tait souvent l’ouragan qu’avait un prénom féminin
qui t’arrache, toi, de la maison, tu sais quel signe j’te fais d’la main
j’ai pas dit femme fontaine, jamais, lorsque la peine guidait mes paroles
on laisse tous une femme qu’on aimait pour une trentaine qu’on n’aimait pas
et puis nique sa mère, t’sais quoi, c’est quand même pas la faute de c’monde
si ta copine n’est qu’une tente quechua qui se déplie en deux secondes
tu cours toujours après les chieuses, ça veut bien dire qu’elles courent aussi
puisque la poursuite amoureuse n’est qu’un marathon affectif
j’ai pas peur que les féministes au concert m’égorgent pour mes paroles
parc’qu’déjà, pour v’nir, bah faudrait qu’elles apprennent à garer les bagnoles
j’suis pas vicieux, c’est le hip#hop qu’a fait un autre moi de moi
j’sers qu’à faire glisser les culottes car j’cherche à m’humecter les doigts
ça pourrait trop briser tes rêves à trop t’approcher des vauriens
mais si tu sais que t’as tes règles, bah nage pas avec les requins
soi#disant ton amant t’aime, j’regarde saigner ton âme en peine
en tous cas, moi, j’sais qu’j’écoute plus les fables des femmes fontaines
[refrain : swift guad & kacem wapalek]
des fois, j’me dis qu’le temps nous est compté
c’est dans ce tourbillon que j’vais tomber
mais si le feu qui m’éclaire est celui qui me brûle
j’avance tout seul en enfer pendant qu’l’horizon recule
ces moments partagés, qu’est#ce que c’était bon
je crois qu’le soleil a perdu ses rayons
la vie, c’est un manège qui nous mène tous au naufrage
mon ange dans mon ménage, y’a de la neige et d’l’orage
[couplet 2 : kacem wapalek]
j’essaie d’écrire entre les lignes, un cœur entre elle et lui
sachant qu’à trop les lire, on connaîtra l’ennui, qu’à nos montres
il est l’heure, oui, je crains d’être allé loin, j’ai rencontré la nuit
pour te montrer la lune et mes lettres l’allument
la rue m’a dit : “n’aie pas le seum, qu’on se déteste ou que l’on s’aime
car on ne récolte jamais que les sentiments que l’on sème”
mais l’amour tue, mec, on le sait, mon amertume est colossale
les “te quiero, mi corazón” et le poids des regrets me collent au sol
le thème est un “je t’aime” éteint, y’a longtemps
qui revient comme un vieux refrain, je l’entends
le temps passé te manque et, si tu mens
tu diras qu’avant c’était mieux, je sais, t’as mal et c’est humain
mais bien des gars des cités mentent, où sont tes meufs ?
reprends tes centimes et tes centimètres, essuie tes mains
la rue m’en soit témoin : si t’aimes, ici, t’es mort ; as#tu le sentiment
qu’on s’est aimé ? nos vies, c’est pas du septième art
[refrain : swift guad & kacem wapalek]
des fois, j’me dis qu’le temps nous est compté
c’est dans ce tourbillon que j’vais tomber
mais si le feu qui m’éclaire est celui qui me brûle
j’avance tout seul en enfer pendant qu’l’horizon recule
ces moments partagés, qu’est#ce que c’était bon
je crois qu’le soleil a perdu ses rayons
la vie, c’est un manège qui nous mène tous au naufrage
mon ange dans mon ménage, y’a de la neige et d’l’orage
[couplet 3 : swift guad]
j’croyais qu’c’était la fin, c’était juste l’épitaphe
emporté par la foule comme dans une chanson d’edith piaf
aujourd’hui je pars, demain j’reviens si tu l’veux
l’amour quelque part est un chemin sinueux
t’as vu qu’mon cœur était fermé alors t’as forcé la porte
elle m’en a fait baver salement, elle m’a fait morfler, la conne
après avoir touché le fond, j’reprends du poids, j’ai la forme
j’ai arrêté d’jouer le con, la prochaine fois c’est la bonne
j’suis emporté par mes souvenirs, c’est ça dès qu’j’pense à elle
elle était pure alors j’l’ai dans la peau, j’l’ai dans la veine
qu’on finirait par s’éviter, mais qu’est#ce que j’en savais ?
on s’fait du mal, on s’fait pitié, j’me l’répète sans arrêt
la rue m’a vu vaciller, il faut qu’t’écoutes ma peine
la belle n’est plus maquillée, il faut qu’je coupe la scène
j’ai b’soin d’un café chaud, j’attends qu’elle r’pousse la zeb
j’mélange les phases, les mots, j’suis avec dooz/kacem
[pont : sample de jeanne moreau # le tourbillon]
on s’est connu, on s’est reconnu
on s’est perdu d’vue, on s’est r’perdu d’vue
on s’est retrouvé, on s’est réchauffé
puis on s’est séparé
[refrain : swift guad & kacem wapalek]
des fois, j’me dis qu’le temps nous est compté
c’est dans ce tourbillon que j’vais tomber
mais si le feu qui m’éclaire est celui qui me brûle
j’avance tout seul en enfer pendant qu’l’horizon recule
ces moments partagés, qu’est#ce que c’était bon
je crois qu’le soleil a perdu ses rayons
la vie, c’est un manège qui nous mène tous au naufrage
mon ange dans mon ménage, y’a de la neige et d’l’orage
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