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swift guad - poignée de punchline lyrics

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c’est décidé je vais vous faire brailler dans vos logis
on m’a dit : “swift tu vas faire une poignée d’anthologie”

[couplet 1]
dans mon quartier c’est pas mickey ; ici picsou -ss-ssine
un doigt posé sur le briquet un autre qui fout la vaseline
dans le gâteau qu’j’t’ai fabriqué y a un p’t-t goût d’arachide
quand l’autopsie s’ra pratiquée tu s’ras dissous à l’acide
j’suis p’t-être un des seuls qui trouve ça facile
aussi facile que sh-t endort, cocaïne bouche la narine
un trou à fontainebleau pour le prochain qui joue sa maline
comme le curé qui veut t’expier pendant qu’il touche ta gamine
moi, al’batard comme à l’époque et ça fait trop d’alchimie
le flow à biggie avec des claquettes sergio tachini
pour ceux qui veulent que j’arrête, la fête n’est trop pas finie
je n’dors jamais donc ma vie c’est boulot-métro-sashimi
je vois l’troupeau qui déprime, le couteau qui s’exprime
c’est swift de-gua en 2016 pour un nouveau millesime
ils me pompent l’air j’en ai à ras bord de ces propos si pénibles
je suis ton père j’suis pas dark vador ni rocco siffredi
un p’t-t kawa ça réchauffe toujours les cœurs quand on a froid
nagawika moi j’ai plus de flèches que toi dans mon carquoi
je vois des regards narquois, donc moi j’vais t’le dire 4 fois
c’est quand tu meurs qu’on pense à toi, j’en place une pour nir k, quoi
viser le nirvana, quitte à en dev’nir fada
j’irai là-bas, dans ma galère moi j’préfère tenir la barre
dans ces eaux-là trop d’piranhas, toi as-tu vu cette cata’
j’rappe en costard, en pyjama, ou même en survet’ kappa
swift de-gua et al’tarba j’crois qu’c’est peut-être ça l’osmose
j’parle d’amour mais j’écris sûrement pas des textes à l’eau-de-rose
pour te la mettre il y a trop d’choses comme de la meth à haute dose
t’as voulu libérer la bête, voilà la métamorphose
j’vis dans un tier-quar morose, où toutes les lames s’affûtent
mon pote fais pas ta pute ou sinon faut qu’tu prépares ta chute
c’est pas d’la flûte ça c’est du rap d’adulte et j’sais qu’ça s’ra culte
comme quand les frères des ricains vantèrent l’infernale catapulte
tu mérites même pas ma bite, mes concurrents sucent mes doigts
j’encule ces lois j’travaille la patate comme un bruxellois
moi j’aime le luxe et j’crois qu’avec les thunes j’m’embourgeoise
le salaire d’un suisse à zurich l’impôt d’un luxembourgeois
mais t’en fais pas ça c’est normal j’te donne ce gros rap punk
j’veux les millions d’donald trump ou ceux d’mc donald duck
dans ma tête c’est la tornade ça nique mon moral, f-ck
j’veux flyer comme iron man ou comme à la jordan dunk

[pont]
la vie n’est remplie que de tar-bas
tu trouveras pas meilleure came sur ris-pa
ma prose t’éclate
que f’rais-tu pour une poignée d’punchline
des paragraphes de ouf, putain d’son
ça vient du 9.3
c’est le retour du visage pâle, le babtou est de retour, achtung!

[couplet 2]
j’te donne le rock, le fort, ici on f-ck le porc
parce que la vie est hors de prix pour ceux qui dorment dehors
y a ceux qui pleurent à l’enterrement, y a ceux qui portent le corps
l’alcool à rochefort est encore la première cause de mort
l’haleine sent l’roquefort, un peu comme voldemort
si tu voulais juste une poignée moi j’ai des tonnes de mots
j’voulais juste respirer un peu, la tête qui sort de l’eau
on m’a dit “faut qu’tu ralentisse tu leur en donnes de trop”
et j’baise un peu trop d’vos femmes, et j’prends un peu trop d’vos drogues
aucun niveau d’étude je n’connais pas l’sens d’anthropologue
j’suis un extra-terrestre alors moi je n’ai aucun h-m-logue
le temps qu’t’écrives un 16 j’ai déjà sé-po un monologue
j’attends qu’le mot “narvalo”, ait sa place dans l’dico
qu’vincent vega revienne dans l’prochain tarantino
j’ai arrêté d’croire en l’amour et ses sms mythos
j’suis comme ces trois gars en cagoule dans un mercedes vito
une instru signée al’tarba ça m’convient c’est ça qu’est barge
le voisin du d’sous s’demande “y a combien d’mecs à l’étage ?”
garçon bien mais pas très sage, j’raconte rien j’ai pas d’message
les rats d’ma cave ressemblent à des ragondins des marécages
jardin des peines la mauvaise graine a un vécu d’malade
5 fruits et légumes on vous carotte la vie est une banane
c’est plutôt grave si un jour tu nous dois des thunes bâtard
ton jus de goyave p-sse dans nos caves et devient jus d’bagarre
plein d’thunes dans la vie garçon
en attendant j’suis utile pour les p’t-ts en f’sant un truc dans l’animation
instrumentalisation
nan je n’suis pas dans leur troupeau j’me sens comme un intrus dans ma p’t-te nation
j’me fous si tu m’aimes pas, si t’as des tonnes de soupçons
tu perceras jamais si t’es plus fort que tout l’monde
j’vais faire 93 mesures qui enculent tous vos 16
j’suis un blasphème un autotune sur une prod new yorkaise

[pont 2]
hip-hop philosophy
hip-hop music from the soul, yo

[couplet 3]
la télé qui nous parle de crise, on voit qu’ce monde est changeant
colère : on va faire la prise parce que ton ombre est dans l’champ
on veut voir tomber l’gen-gen, et non pas sombrer tant d’gens
mauvais penchant on reste en chien et ça c’est complètement chiant
on va poireauter cent ans, c’est parce qu’on est des sans-dents
des cons descendants du singe, un p’t-t peu
condescendants
quand on écrit on devient sombre et sanglants
on va les défoncer sans gant si tu crois qu’on fait semblant
pour les cess-lards pour ceux qui ont connu ce p’t-t goût amer
pour les bicraveurs de zetla coupée au rayon laser
laissons parler la roue mais comme ton hamster t’es cond-mné
la rue : la guerre, un tatami recouvert d’béton armé
depuis l’départ les vrais sont fiers alors les faux font la loi
mon frère c’est celui qu’a connu au froid des flocons d’avoine
vos rappeurs mentent moi j’ai plus de respect pour ces dèps à poil
c’est swift de-gua pour give me 5 et big up à depar one



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