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t.i.s - j'ai besoin d'un remix lyrics

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[partie 1]

[intro : t.i.s]
t’as entendu la version originale, maintenant, voici le remix avec my men sinuous et p-able, yo
t.i.s, mister hone a.k.a loly p, et sin’ et p

[couplet 1 : t.i.s]
j’ai besoin de lyrics inédites écrites sur un coup d’tête à la zinédine
et des nouveaux beats pour remixer mes t-tres
quand j’ai contacté sin’, j’lui ai dit : “j’ai besoin d’un featuring”
j’ai justement un tempo, un thème sur lequel j’ai envie qu’tu rimes
j’ai besoin d’tes punchlines pour qu’les mc s’enfuient du ring
ou s’envolent comme des figurines, au micro, il suffit qu’tu ruines
c’est simple, non ? j’ai besoin d’ta clique et d’la mienne
et qu’on monte tous un plan, signer un single cinglant en cinq langues
on s’implanterait partout dans l’monde, tant pis si ça plante
c’est avec rage et courage que les pentes serpentent et s’arpentent
ça s’apprend et, justement, j’ai besoin d’expérience
dans la vie comme sur le mic’, besoin d’être un expert immense
j’ai besoin d’réaliser, d’concrétiser mes souhaits
et d’prouver qu’j’avais raison à tous ceux qui m’contredisaient
j’vous parle de mes besoins parce que j’les compte par dizaines
ladies and gentlemen, revoici la devise

[refrain : t.i.s] (x2)
j’ai besoin d’acquérir, conquérir, concourir, beaucoup rire
peu courir, découvrir et m’ouvrir au monde
atterrir, m’aguerrir, me guérir, me tenir
maintenir, plutôt vivre que mourir dans l’ombre

[couplet 2 : sinuous]
couplet en anglais à retranscrire

[refrain : t.i.s] (x2)
j’ai besoin d’acquérir, conquérir, concourir, beaucoup rire
peu courir, découvrir et m’ouvrir au monde
atterrir, m’aguerrir, me guérir, me tenir
maintenir, plutôt vivre que mourir dans l’ombre

[couplet 3 : p-able]
couplet en anglais à retranscrire

[refrain : t.i.s] (x2)
j’ai besoin d’acquérir, conquérir, concourir, beaucoup rire
peu courir, découvrir et m’ouvrir au monde
atterrir, m’aguerrir, me guérir, me tenir
maintenir, plutôt vivre que mourir dans l’ombre

[partie 2]

[couplet 1 : mister hone]
de mes gènes germent des idées saines même si je décèle
en manque d’oxygène, le cœur parle pour ceux et celles, yeah
qui aiment ces bonnes vibes saines, smooth sur bpm
ces vibes qu’on aime, c’est le jazz, my man
mec, le vrai, t’es en plein d’dans, c’est devenu plus qu’un p-sse-temps
automne, hiver, été, printemps, du sentiment à plein-temps
te plains pas, le beat est charmant
un p’t-t beat sucré pour venir et t’faire raquer ton argent
yeah, j’rappe avec un putain d’genre
pour le wack, mon flow est si difficile à digère
j’gère dans les métaph0r-s en tout genre
hip-hop pour causer des dégâts, hip-hop pour les beats
l’esprit d’j dilla et une oreille pour éduquer les faux gars, yeah

[couplet 2 : t.i.s]
quand le beat est ‘chant-mé’, moi, j’ai envie d”ter-chan’ mais
faut qu’j’invite des gens à quitter leur chambre pour partager un rapide échange
donc prends vite tes jambes à ton cou et évite de changer
d’un coup ton avis, t’es chiant, dans la vie, y’en a qui déchantent
donc reste cool, roule avec nous dans la ligue des champ’
où mcs deviennent vite légendes, peu importe s’ils vident le champ’
ou sont avides de chant, faut qu’ils habitent leurs chansons
et qu’ils mettent bien à profit leur chance, qu’ils improvisent d’urgence ? non
plus d’plan à l’arrache, on n’a plus l’temps car on calcule à l’heure h
à la minute précise pour que tombe l’orage, bow
simple et cash, on rentre dans le double h avec la cl-sse
d’un triple bachelor, bienvenue dans un trip de barge

[partie 3]

[intro : t.i.s]
yo, haha, pour tous les départements
t.i.s, c’est comme ça qu’ça s’p-sse ici, yo
j’suis là, dans la partie, aigh, c’est ça même, hé yo
t.i.s, aigh, yo

[couplet : t.i.s]
si j’récite des pages et des pages depuis au moins dix piges, sois pas jaloux
déjà parce que j’pige pas, ensuite, c’est pas joli-joli, j’avoue
un peu comme quand tu plagies, t’agis comme un touriste de plage en plein jeu
plonger dans l’rap : la dernière mode, le piège
mais don’t trip, ici, c’est pas la star academy
où les lascars braquent un demi-million à chaque album, t’as que des mirages
moins d’une demi-rage quand tu t’attaques à des mic’
j’dirais même, mec, que tu t’moques de tout comme tout un tas d’comiques
pendant c’temps, j’communique mon mic’, comme unique moyen, j’communie, j’suis
comme uni : un homme de l’ombre anonyme, mais j’suis comme muni d’une force
lyricale, musicale que j’use sans économie
c’est ce qu’on nomme, ici, la bonne philosophie du mc
j’donne un pour le respect, deux pour la sincérité
trois pour la réflexion, quatre pour la créativité
en gros, j’prône la bonne att-tude mêlée à de bonnes apt-tudes
pour faire avancer le hip-hop et l’lever haut en alt-tude
j’expose my philosophy comme krs car, pour mon cas, elle reste essentielle
indispensable, la base, l’essence-même
certains font leur album en six semaines, ainsi s’mêlent
dans l’jeu, aussi sèment le trouble et commettent le délit comme miss melle
ça sent l’escroquerie mais est-ce qu’on crie au scandale pour autant ?
et, c’qu’on privilégie dans l”pe-ra’, est-ce tous ces cons d’prix
d’disques d’or ou victoires, primes de ‘gent-ar’ et gloire y compris ?
quand j’dis qu’la musique p-sse au second plan, est-ce qu’on s’est compris ?
par ailleurs, le hip-hop ne s’résume pas qu’à ces compil’
celles qu’on pile, celles qui pilonnent les ondes et ne sont que des combines
moi, j’combine la bonne att-tude mêlée à de bonnes apt-tudes
pour faire avancer le hip-hop et l’lever haut en alt-tude
représenter la banlieue sud

[partie 4]

[intro : t.i.s]
yo, dourdan, 410, fils
yo, ha, écoute, j’te balance un putain d’texte
c’est pour tous mes gens
t.i.s, 91410, dourdan, yo, yo

[couplet : t.i.s]
le rap et moi, c’est comme un combiné, une combinaison comme innée
et comme inévitable un duo comme t-ti et grosminet
mais l”cro-mi’ n’est qu’pour moi, j’te laisse le crime, le chrome et l”tro-m’, inépuisable
j’ai l’trône, t’es trop miné, car tu croyais qu’tu dominais ?
mais, non, t’es trop minable, le rap français révèle un taux d’inapt-tude
trop haut, un nombre inavouable de troupeaux d’ignares
ignorants comme al shid, parlent de ‘cool-al’, sh-t, collage
ils ont quel âge ? avec leurs histoires de collège, pas d’école ing’
faut l’décollage, on vise l’élévation du son dès qu’on lâche
nos lyrics, pas d’déconnade, mec, on a des lyrics forts, faut l’décodage
si tu comprends pas, faut juste voir qu’on prend part au débat
qu’on prend pas le rap à la légère en même temps qu’on prépare
une guerre lyricale, pas une comédie musicale
genre music hall à la cigale, car on frappe toujours fort à la seagal
c’est t.i.s, oublie le bling-bling et les s-xy girls
les ‘gares-ci’ et les garces, et laisse le bluff à puff pour ses singles
c’est t.i.s qui, à peine quand il rappe, entend déjà des : “yes”
et des liesses de foules qui s’rappelleront, oui, de son alias
comme ali à sa grande époque, ou aaliyah
toute proportion gardée, mais l’échange ralliée à ma cause
réunie par la prose, t.i.s, hé yo, maintenant, j’p-sse à autre chose, yo

[partie 5]

[couplet 1 : t.i.s]
yo, j’dépose quelque chose de positif, -ssez pour qu’tous les posses kiffent
disposent mes moments flow pour former un sacré dispositif
tis ose, pose avec le sourire, même face à ceux qui l’opposent
et pèse des kilos d’proses, et souhaite qu’on puisse se
souvenir des couplets, qu’il puisse soutenir sa thèse
à savoir qu’il est équipé du flow qui plaît, et qui plus est
qui plut l’instru’, lui-même occupé à décupler
ses forces, preuve : t.i.s se force à ramener d’la positivité
dans ses activités, souhaite plus de réactivité
de la part du public, d’interactivité
liées à la musique, mais c’est complexe comme la radioactivité
attends, j’t’explique, j’apporte de la vitalité
tellement j’en rends l’jaloux malade, j’les vois déjà vite alités
trop d’-ssonances et d’allitérations de qualité
en gros, négro, j’découpe les mots au scalpel
si tu t’rappelles pas comment il s’appelle
c’est “t.i.s”, en trois syllabes comme “isabelle”
c’est simple de retenir mon blase comme mes textes car j’en ai dix, à peine
pour l’instant, mais j’crée des phases par centaines, c’est ma discipline
et, d’ici peu, j’vais dissiper les doutes qui, sur moi, planent, là, j’anticipe, mais
en cl-sse de rap, sérieux comme un gentil cp
j’suis bien plus qu’en cours de maths où j’ai pas l’impression d’participer

[pont : t.i.s]
ha, t.i.s pour tous les départements
swift guad, il est où ?

[couplet 2 : swift guad]
hé yo, swift guad prend le mic’, ça vient de montreuil-sous-bois
ça vient tout droit du sous-sol pour dire tout haut c’qu’on pense tout bas
swift guad prend le mic’, donc ça vient du 9-3
ici, toujours pas d’pétrole donc toujours dans l’pétrin
donc toujours dans d’beaux draps car leur merde s’accroît
guetter comme une proie, choisis ta mort et choisis ta croix
swift guad prend le mic’ tout en restant adroit
et, comme un chien, j’aboie, lâche mes rimes à chaud comme à froid
parce qu’y’a trop d’effroi, beaucoup trop d’esprits étroits
et, des fois, j’pète un plomb quand, de mes droits, on m’octroie
qu’en 2003, j’suis outré, une patrie qui voudra m’poutrer
trait pour trait, et m’reproche ma façon de m’accoutrer
d’un côté, ha, j’me fous de c’que leur monde a coûté
j’veux être écouté avant d’être dérouté et dégoûté
toujours pas d’sérénité, sauf dans mes sonorités
c’est mérité, et du bon son pour les minorités
serbie, sicile, mes origines avec montreuil dans l’horizon
sur fond d’trafic de résine, sur fond d’sirènes qui résonnent
ils veulent nous voir à l’usine car ils nous prennent pour des ânes
mec, ils croient qu’on paraît zen quand ils nous font boire leur tisane
donc, avec mon rap, je gêne avec les joints de marie-jeanne
juste une bouffée d’oxygène dans toutes ces fumées qui s’émanent
ma banlieue fait grise mine, surtout quand le vice s’amène
un sujet typé élimine comme le roi qui rentre dans l’arène
donc enlève ta cérumen, c’est comme un excès d’phéromones
tout c’trafic de chair humaine qu’est trop pressé pour faire l’aumône
la monnaie, son phénomène, depuis toujours, j’suis mélomane
et, malgré la vie qu’je mène, c’est pas du son sous cellophane
face à c’t état qui nous pine, qui nous fait le coup d’la panne
face à c’t état qui nous peine, moi, j’te dis, suce mon pélo, man
donc que dieu nous illumine avant que les trompettes sonnent
j’veux devenir quelqu’un, mais j’me dis qu’je suis l’fils de personne



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