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t.i.s - les maraudeurs lyrics

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[paroles de “les maraudeurs”]

[couplet 1]
j’traîne après minuit car j’aime la seine qui vit
les gars me disent : “mais, tis, t’es bien trop zen pour venir ici”
on a tous bien saisi, peace, love et unity
mais, ici, c’est l’contraire, l’ambiance de guerre se fluidifie
c’est clair, comme jure hifi, paname est indécente
elle est l’adolescente que tu croises et qui tente le duty free
avеc le dealer dе plantes qui arpente l’avenue d’vitry
demande puis vérifie, au centre, tu seras qu’une innocente victime
moi, j’leur réponds qu’c’est cool
j’vois tout au ralenti, dans paris, c’est doucement qu’je roule
c’est pas souvent qu’on m’saoule, et ça augmente mon fioul
je peux rouler ou marcher, du moment qu’mon encre coule
les événements s’déroulent comme il le fallait, mais le ballet
d’ambulances déboule, me chamboule, aussitôt disparaît
si le monde s’écroule, d’un côté, et montre des signes d’arrêt
les démons s’défoulent mais, de l’autre côté, à c’qu’il parait

[pré+refrain]
y’a des anges et le paradis (y’a des anges et le paradis)
qui s’mélangent, et même tard la nuit (qui s’mélangent, et même tard la nuit)
qui échangent sous un parapluie (qui échangent sous un parapluie)
qui dérangent toute cette anarchie (qui dérangent toute cette anarchie)
ouais, y’a des anges et le paradis (y’a des anges et le paradis)
qui s’mélangent, et même tard la nuit (qui s’mélangent, et même tard la nuit)
qui échangent sous un parapluie (qui échangent sous un parapluie)
qui dérangent toute cette anarchie
[refrain]
amer béton
(agents noirs, agents blancs)
mais belle saison
(agents noirs, agents blancs)
amer béton
(agents noirs, agents blancs)
mais belle saison

[couplet 2]
y’a des anges qui se baladent, ne mangent pas vos salades
vos tranches de vie blafarde, se penchent et puis s’attardent
vers ceux qui font la manche et ceux qui flanchent, aussi bavardent
avec tous ceux qui font la planche mais plongent vers la noyade
ça n’change pas la parade, du noir et blanc mêlés
au milieu du bleu étoilé, l’ambiance est imparable
la chance est incroyable pour l’artiste effrayé
ou le lyriciste éclairé dont l’cœur bat la chamade
tout est là, tu prends les bons, les mauvais côtés
le ton qui pourrait monter, les plombs qui pourraient sauter
les ponts, malgré tout, se créent, conversations en secret
avec des filles éclairant ton sommeil sans soleil sucré
car juste venues discuter, amer béton mais belle saison
pour disputer une vraie rencontre au sommet
entre les démons qui rôdent et les anges en maraude, ce n’est
qu’une nuit d’plus acidulé, là où j’ai pu circuler
[outro]
amer béton
mais belle saison



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