tandem - nostalgique lyrics
[couplet 1 : mac kregor]
je suis nostalgique du temps où je ne craignais pas de perdre la vibe, tout était clean
ce putain de rap ronge ma vie que j’en ai peur de me jeter dans le vide
je suis nostalgique du temps où j’étais djeuns fougueux et à jeun
le temps où mes amis avaient la décence de m’écouter gémir
et dire qu’ils m’avaient prévenu
je crois que le plus dur c’est de savoir et de ne rien faire au fond
c’est cette mentalité de fer qui fera qu’on t’enferme
et ouais les vieux, vous aviez raison, j’aurais dû continuer le cathé’
ça m’aurait calmé, avant de palper ou de même penser à calter
aurais-je dû m’attarder sur le regard de ma mère
je plains cette pauvre femme et pour tout te dire, le pire, c’est que j’ai encore un frère
contraste austère surtout quand tu apprends que d’autres ont eu le droit à une vie meilleure
mais c’est vrai qu’ailleurs je me serais contenté de la chaleur
je suis nostalgique mais pas du temps où mes yoyos
étaient plus fréquents que mes trépidantes aventures
parcours normal pour les pointures
déjà quand j’étais jeune je m’intéressais à rien
je crains qu’en ne vieillissant, ça ne s’aggrave
putain ma misanthropie devient trop insupportable
quand je noircis mon pleurnichard cherche plus qui a buté or, ni, car, f.d.p
à moi aussi l’on m’aurait refilé une médaille pet-t pd
xénophobe sûrement surtout quand l’être humain te fout dans la merde
putain je suis nostalgique du temps où je n’avais rien à perdre
ils sont trop nombreux ceux qui me tendraient la corde
alors je reste sur mes gardes, garde-à-vous, enfoirés, paraît que tu es du genre à défouraille
une chose est sûre
c’est que j’aimerais être nostalgique pour ce que je pourrais vivre en mourant vieux
vaincre dans une vie saine, ouvrir les yeux avant de m’ouvrir les veines
alors je m’évade dans le superflu roule un super spliff et on n’en parle plus
baigner dans cette solitude qui m’exaspère
mon rap un exutoire, non une pénitence
demande à mon sos’ combien de fois l’on a voulu s’offrir des fusils d’-ssaut
peut être que l’on aurait dû s’-sseoir sur nos sous
sauf qu’il y avait un souci c’est qu’il n’y en a pas -ssez
alors comment être certain que l’on arriverait au bout
je suis nostalgique et je sais que tu n’en as rien à battre, on ne se laissera pas abattre
bâtard on prend tout sur le tas
[refrain]
je suis nostalgique
avant j’avais le sourire que des fous rires, c’était l’été même en hiver
trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu’elle était belle cette vie
aujourd’hui je chiale l’an 2000 c’est hard
je suis nostalgique
avant j’avais le sourire que des fous rires, c’était l’été même en hiver
trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu’elle était belle cette vie
aujourd’hui je chiale l’an 2000 c’est hard
[couplet 2 : mac tyer]
je me souviens de quand j’étais gamin
les parties de foot sur le parking et les coups de klaxon du marchand de glaces
voir les plus grands marchander les mises à l’amende
les grosses bagarres à la sortie des cours, putain ce que c’était bad
années collège début 90
mini black boys ça pue la ville d’auber dans mes récits
f.d.c, bref l’époque des bandes pour faire comme nos aînées
l’époque où les blackos faisaient la guerre aux basanés
à la récré… ça jouait au pet-t pont m-ssacreur
c’était marrant, même qu’un coup de c. p ça peut calmer la cour
j’étais là dans les embrouilles, ça dansait dans les aprèms
on kiffait le break dance, le big boss pour jouer les b-boys
de cette fenêtre, ma mère me dit monter il est tard
moi qui avais honte devant mes sos’,moi je ne l’écoutais pas
j’étais naïf et plein d’amis, je me croyais populaire
mais putain aujourd’hui les beaux parleurs ça me pompe l’air
putain ce qu’on aimait cette vie, je me sentais grave à la mode
à cette époque c’était pas commun d’avoir un sos’ en taule
ça faisait le tour de la ville
chico, j. p du square, bouek, jean-pierre, michael, peeters et pm, papi et son bm
j’ai de la peine, mon soleil meurt de nostalgie et ça m’énerve
négro, je kiffais les études mais l’école ne voulait pas de moi
je suis l’un de ces frères qui fut brisé par le système scolaire
c’était mort la quinzaine ma mère qui torchait les vieilles
tous les soirs je me retrouvais seul avec mes frères
mon premier groupe avec o. dog rien qu’on aimait la provoc’
je n’avais plus que les bancs faire des plans pour planquer mon angoisse
et tout ça avec mon équipe
zinc c’était les zinfs car autrefois je croyais qu’une bande de potes c’était solidaire
quand je suis tombé, ceux qui m’entouraient m’ont vite déçu
il m’en a fallu dans le talfu face à tous ces fils de putes
à ma sortie je crois qu’à auber ça pue vraiment la merde
nos pet-ts frères sont en colère et montent aux crochets tous les jours
ça fait des fours, ça choure, et parfois ça échoue
des frères qui pétaient la forme maintenant rampent par terre pour un shoot
je suis nostalgique car je veux que ma ville soit positive
faut qu’on s’unisse tous, car divisés nous sommes faibles
pour l’occas’ j’ai cette pensée aux absents qui ont marqué cette ville
ryad, huber, ali, zaher et nabil, auber c’est ma ville
[refrain]
je suis nostalgique
avant j’avais le sourire que des fous rires, c’était l’été même en hiver
trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu’elle était belle cette vie
aujourd’hui je chiale l’an 2000 c’est hard
je suis nostalgique
avant j’avais le sourire que des fous rires, c’était l’été même en hiver
trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu’elle était belle cette vie
aujourd’hui je chiale l’an 2000 c’est hard
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