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teknograde – drflashin – j’veux disparaître lyrics

[refrain]
toujours les mêmes flows, de merde, j’suis un marin d’eau douce
faut que j’me mette à l’eau, de mer, mais ça fout plein d’secousses
et souvent je rêve trop, que j’met, des tartes à quinzeuh poufs
je le dit texto, je rêve, le réel éteint ce souffle

[couplet 1]
ce souffle, éteint la flamme de mon espoir, je tombe dans
ce gouffre, et j’me dit que ce monde est barge, j’me plombe
comme mes chicots, qui m’ont sûrement valu cette perte d’estime
je me trouve des excuses car elle ne m’en trouve pas, j’m’explique
trop fuyant distant, incapable, incroyable
je fais l’malin en public, mais après y’a rien j’suis un putain d’macaque
je répète trois fois merde, car j’ai pris conscience que
je suis bon dans c’jeu, juste à grailler des cacahuètes
je tombe, tombe, si haut était le sommet
je tombe, tombe, si longue est la chute
je gronde, gronde, crie écrit des sonnets
je gronde, gronde, dit que c’est elle la pute
je tourne dans ma chambre comme un lion en cage
prisonnier des ces pensées, si pesante, “c’est pas si
terrible”, me disent ces p-ssoires à bon sentiment
je finirais tout seul, dans ma tombe dans dix ans

[refrain]
j’admire des portraits de nous, qui dans le ciel s’affichent
l’histoire se répète et ses événements sont rébarbatifs
j’écris des tonnes de textes sans thèmes lorsque je rêve la nuit
j’espère que ma vie est pas écrite par georges r.r martin
toujours les mêmes flows, de merde, j’suis un marin d’eau douce
faut que j’me mette à l’eau, de mer, mais ça fout plein d’secousses
et souvent je rêve trop, que j’met, des tartes à quinzeuh poufs
je le dit texto, je rêve, le réel éteint ce souffle

[couplet 2]
j’me souviens de cette fille là, dit moi, que tout n’était pas faux
avec elle j’était hébété, comme le pire bourré des charclos
étant aimant mais éternel perdant, c’était dément
on s’attirait puis s’éloignait comme si on retournait nos aimants
nos émois, furent éphémère, et ses mérites, douteux
le retour nostalgique d’acide un effet débile, ou deux
la reconquérir dans des débats, stériles, fougueux
elle a perçu mes petites techniques pas très fines, sous peu
repéré sur le terrain hostile, je ne pouvait que fuir
j’ai cherché plein d’zéro six, je ne savais que dire
en même temps j’ai erré, trop souvent bég-yé
j’ai du mal, et c’est vrai, trop m’ont laissé saigner
des cicatrices me couvrent le corps et pas que littéralement
chercher la teuch idéal, merde, je crois qu’c’est niqué d’avance
j’essaie de ne pas penser à nous, genre « c’était qui l’fautif ? »
mais impossible de sourire comme, si j’avais envie d’vomir

[couplet 3]
ma mémoire devient mon fardeau, si lourd à porter
et si l’on, écoute ce que disent les faits rapportés
j’y pense c’est pas censé, toutes ces pensées m’agressent
je me suis tant planté, que j’en prendrai de la graine
mes larmes l’arroseront, de cette plante je serai sitôt fier
mais je me suis promis je ne cueillerais plus un fruit trop vert
attendre lentement, d’en être sur, d’un être mûr
parce que tomber sur un pépin, j’en perd le nord, j’en perd le sud
mon p-ssé présent futur, chaque secondes se confondent
c’est gravé et dans du marbre, ça c’est gênant tu vois
j’vais me frac-sser dans du mur, j’veux disparaître
me frac-sser sans surplus, j’veux disparaître
m’envoyer en l’air, pour finir six pieds sous terre
m’immoler, me jeter à l’eau, ou vendre ma mémoire aux enchères

j’veux disparaître
j’veux disparaître

- teknograde drflashin lyrics

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