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titos - le monde saigne lyrics

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[t-tos]
l’instru’ aux oreilles je sors ce qu’il me vient à l’esprit
seul les vrais la connaisse avec eux jamais de méprit
ce que j’espère c’est qu’à la fin tu sois surpris
et si je me rate je ne serai pas mort
alors ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
c’est en tout cas ce qu’avec le temps j’ai appris

pour pécho j’suis pas une référence comme toi, lui ou balotelli
perso j’irais pas au bal, à l’hôtel pour en mettre une dans mon lit
du genre fidèle et pas macho
jamais j’ai voulu ressembler à super mario
oh really ? but why never me ?
m’enfin bon j’vais pas m’mettre en mode oncle sam
car festif depuis gosse j’ai jamais voulu être sam
en effet zéro gramme dans l’sang moi ça me dit rien
smoke & drink pour moi c’est ça des samedis bien
tu sais ces soirs où même sam n’dit rien
où la mâtiné est aussi silencieuse que le désert saharien
faut rentrer, 12,8 kilomètres c’est trop mais pas pour marshall mathers
parce qu’8 mile il n’y a que lui qui la traverse
écoutes le ça s’entend dans ses verses
lorsqu’il c-sse tout lors des controverses
c’est vrai c’est dure d’écrire sans réel vécu
et après cette opération que je n’ai même pas connue
que l’on me redise ou non que je suis un mec en or
je n’y croirai pas tant mon cœur est en fer
ma famille a subit des moments hardcore
mais à 8 mois j’étais déjà revenu de l’enfer

j’écris avec mes pouces mais pas sur blackberry
pas de feuille ni de plume
je m’inspire de youss’, de james kery
pas d’gollum
je tire mes flèches dans l’dos de tous ceux qui m’agacent
mais sans anneau au doigt j’ai même pas l’niveau d’legolas
pourtant je rêve de grammy et d’alourdir ma rime
alors que tout ce que j’ai su faire hormis mettre mon poids sur marine
c’est peser mon amour pour charline
oublié qu’à ce rythme j’ferai ma vie en intérim
j’ai rêvé du virtuel sans savoir que la réalité n’était qu’devant moi
crever lors d’un duel quand ma gloire m’a quitté avant toi
comprendre que j’suis fait pour un simple emploi
pas pour des salles montrant mes durs exploits

mes vers naïfs restent pleins d’espoir
même si je sais que mon avenir ici ne se résume à aucune histoire
parce que l’impossible ne l’est pas pour le faire il va falloir bosser
et si l’envie m’y viens de m’y faire mon pet-t trou j’me mettrais à creuser
ant-thèse ou antiphrase pour un antiquaire
c’est comme galoper pour une antilope
les antisémites méritent du gaz pour venger des frères
comme le sida que méritent toutes ces salopes
ou même tous ceux qui savent rien faire d’autre que tailler
car à pas avoir pu fleurir ni mûrir, leurs épines nous piquent et m’attristent
à l’ouvrir comme des roses leur but c’est d’nous faner
alors à un moment faut choisir, soit c’est de la politique soit c’est des fleuristes
toute manière gauche ou droite la france se fait toujours tiré vers le bas
irrespirable deviendra l’air comme la été cuba
nos côtes pour respirer ont même presque eu besoin de tubas
mais tous essayons de nous battre pour mourir debout et ne pas vivre -ssis
mais peu y arrive et donne de la vie un bon avis
beaucoup restent touchés cependant les meilleurs pas abattue
on n’coule pas respire à la surface
non faut pas lâcher au moindre coup de m-ssue
ne pas montrer sa déception sur sa face
on a tous le même combat mais loin d’avoir les mêmes armes
pas les même origines et loin d’avoir les mêmes âmes
mais la france restera un bordel humanisé
le ciel au fond de lui sera toujours grisé
l’argent des traîtres toujours blanchis
le rire de certains toujours jaunis
la colère des autres toujours noircie
quatre couleurs qui représentent le monde
méritent qu’on se tienne tous à deux mains
pour une solidarité profonde
car tous sommes des survivants de demain
dans cette vie qui est un projet suicidaire
aucune cert-tude, tu survis ou tu t’y perds

certains pensent qu’ils viennent de la où il fallait pas naître
alors comme jeanne moreau j’ai honte d’hortefeu
tous ces frères qui sont partis par la fenêtre
comme si à leur appart il y avait le feu
leurs sauts restent mémorables
ils ont fait monter l’adrénaline
l’expulsion était imparable
c’est pourquoi je rêve de descendre marine

pourquoi tant de haine dans vos textes
tant de peine dans vos têtes
certes l’homme est toujours à la traîne dans ces thèmes
mais quand il est jeune c’est des chaînes qu’il pète
des chiennes qu’il enchaîne sur lesquelles il se déchaîne pense à la prochaine

les mentalités changent mais sûrement pas dans le bon sens
dans le bon sens tel le respect
le respect qu’il faut un minimum avoir et savoir garder
la qualité des anges qui
donne confiance de l’-ssurance et instaure la paix qui
possédé au summum, gagné
permet une évolution jusqu’au maximum d’où ma fierté

et figurez-vous que si vous n’avez pas de style
faites comme moi, posez une hyperbate
oui il est vrai c’est une figure de style
plus dur à réaliser qu’une simple bâte
les rouleurs comprennent
et comme je suis roux de couleur
mes phrases en sont toutes aussi pures et saines
ici des paroles vraies et quelques punchlines règnent
et comme se sont les autres qui craignent je reste modeste et les regardes qui s’entre-saignent



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