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tonytoxik - depuis lyrics

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[couplet 1]
depuis qu’j’rappe et qu’j’fais l’con des litres de rhum ont coulés sous les ponts
l’uzine abonde, de l’encre et d’la résine moulés sous les ongles
instables, on pointe du doigt la france avec nos mains sales
pour cacher l’sang du peuple sur nos trottoirs ils ont mit plein d’sable
plein d’cash on en veut tous, le bien s’masque devant les tours
y’a l’vent qui tourne et vu les temps qui courent j’ai les dents qui poussent
couz, faut qu’on s’arrache tous aussi rapide qu’un coup d’queue
ma jeunesse a prit un coup d’vieux, et pour peu que j’finisse sous l’feu
dangereux, dans la rue ça tremble quand les pet-ts cons s’entendent, foncent en bande
on né, on meurt seul alors vivons ensemble !
avec mes rhos, toujours en bas à s’tirer vers le haut
on regarde les autres en semi-guerre d’égo, à prier, faire des loves
avec des faux le rap business nous endort tous
une fascination c’est comme une machine à sous, c’est une machination
j’ai du sang dans la bouche à force de parler d’violence, écoute
ça paraît louche, ça tourne en boucle, demain le p-ssé recommence
c’est pas les vérités que j’lâche qui vont résoudre nos problèmes
avec des mots ils cachent des choses encore plus grosses qu’un obèse
traités comme des animaux on en porte les stigmates, en cage comme des primates, les flics p-ssent, j’fais la grimace
j’suis qu’une pet-te frappe, pourtant la rue m’a dans son sillage, y’a des graviers entre mes syllabes

[refrain]
depuis…
depuis l’temps, y’a rien d’nouveau c’est pire qu’avant ça en devient flippant
rien ne nous appartient depuis l’temps, la mort n’est pas cachée bien loin, j’garde mes distances
depuis…
ouais depuis l’temps, y’a rien d’nouveau c’est pire qu’avant ça en devient flippant
rien ne nous appartient depuis l’temps, la mort n’est pas cachée bien loin, j’garde mes distances

[couplet 2 ]
depuis l’temps qu’on crève, qu’il est trop tard, le somnambule s’réveille autre part depuis qu’nos rêves sont des cauchemars
et on écrit pour éclaircir les choses au milieu d’cette hécatombe, sous un ciel lunaire, car sans lumière il n’y aurait pas d’ombre
marqué à vie, un “z” tatoué sur mon cœur
fâchées son nos peurs, la street dans mon alb-m j’ai gravé son odeur
faire du rap c’est bien mais faire de sous c’est mieux, perdu sous les cieux
dans l’noir les mains du diable tendues sous mes yeux
plus mes faiblesses me donnent la force de continuer, ouais mais si ma haine l’emporte frère j’vais bientôt cantiner
j’vois l’sang gicler, si tu m’sors une lame j’vais pas t’sortir un livre
paraît qu’le savoir est une arme mais c’est sordide à lire
pour fuir j’traverse la ville, un paquet d’merde sous mes jordan
pas -ssez d’air on étouffe grave, face à mes frères noyés sous l’drame
et il paraît qu’c’est la se-cri, ouais, ça c’est pas un secret
et c’est dur comme la son-pri, triste comme le regard d’un te-trai
ne viens pas sonner l’alerte après avoir semé la merde, à force de s’creuser la tête on va finir par sevrer la bête
même si j’ai rien à dire de plus, vocalement j’te tire dessus, moralement j’sors les dents devant ces fils de pute

[refrain]
depuis…
depuis l’temps, y’a rien d’nouveau c’est pire qu’avant ça en devient flippant
rien ne nous appartient depuis l’temps, la mort n’est pas cachée bien loin, j’garde mes distances
depuis…
ouais depuis l’temps, y’a rien d’nouveau c’est pire qu’avant ça en devient flippant
rien ne nous appartient depuis l’temps, la mort n’est pas cachée bien loin, j’garde mes distances



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