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toziako - quand le rideau se baisse lyrics

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frérot, est-ce qu’une fois de plus tu sors d’une bonne biture
est-ce que tu cherches l’échappatoire quand tes neurones tritures
je sais que tu portes en toi de profondes fissures
malgré la fatigue sur ton visage tu fais bonne figure
est-ce que des fois tu craques et tu sais pas pourquoi
est-ce que tu te sens étouffé par tout ce que tu gardes pour toi
a ce qu’il paraît t’es entouré mais à qui parler ?
exposer tes faiblesses au grand jour t’es pas si taré
donc je parle pour toi seul avec tes secrets
dur à porter qui viennent te ronger quand t’es désœuvré
tu dis rien t’as de la pudeur et de la fierté
mais je te connais bien et les signaux ne peuvent qu’alerter
y’a un truc qui a merdé, chez nous c’est l’omerta
quand on sera déchiré y’a des sujets qu’on tolérera
et sans se concerter on se déconnectera
et on se laissera aller à éplucher toutes nos ler-ga
et toi poto tu perds le contact avec tes parents
ta même faillis en venir au mains avec le daron
tu veux plus rien savoir la fracture est consommée
mais au fond je sais bien que rien ne va plus te consoler
comme beaucoup t’as besoin de ta conso pour roupiller
et ensemble on a perdu trop de temps à se bousiller
mais parfois il te reste que les amis pour bouclier
en témoigne tous ces noëls où on se l’ai mise pour oublier
et dans nos souliers pas de sucreries que de l’amertume
comme cette mère célibataire quand le pater fugue
elle veut sortir la tête de l’eau mais ne trouve pas d’air pur
solide et forte elle fait ce qu’il faut mais les dégâts perdurent
c’est comme ça depuis t-t-peu tu te sens comme un fardeau
t’as voulu l’aider comme tu peux mais t’étais qu’un ado
tu regrettes ces fois où le ton est monté au fond tu sais
qu’elle a fait tout ce qu’elle a fait pour -ssurer ton succès
et son succès chacun l’-ssure comme il peut
mais cette t-te-peu ne l’imagine pas sans surjouer
croyant que sa valeur dépend de son attrait
imitation sans saveurs d’icônes idolâtrées
elle cherche l’attention pour se prouver qu’elle existe
recherche l’ascension au sein d’une société s-xiste
elle donne son corps croyant que c’est tout ce qu’elle peut offrir
derrière sa minceur ses peurs ne font que grossir
et tu peux te maudire d’être qui tu es
tu pourrais même t’offrir le luxe de capituler
mais t’as choisis de t’accepter de te revendiquer
tu te raccroches à ta fierté quand tu te sens plier
pour réduire tes droits sans cesse tu les vois lutter
y’a que dans le mariage qu’ils se battent pour la parité
rejeté par ta famille malgré tes qualités
bannis car ils se font juge de ta s-xualité
dualité, pleurs, brutalité
quand tu découvres l’inconnu avec qui tu habitais
des années de vie commune, des années de silence
des années de captivité agrémentées d’attirance
des bleus sur le corps, débris dans le cœur
hideux sont les tord, épris sont les pleurs
enfant tu rêvais d’un prince et d’une vie sans laideur
malheureus-m-nt y’a peu d’histoires qui s’écrivent sans erreurs
et sans aigreur, j’comprend que tu ne f-sses plus confiance
toujours sur la défensive des craintes en abondance
car celle qui t’a donnée la vie se l’ai ôtée
pour te préserver on t’a rien dit, par peur de choquer
des années plus tard la réalité frappe
t’encaisse la double peine c’est la vérité qui éclate
certains drames nous définissent et font de nous ce que nous sommes
mais on regarde vers l’avant et c’est tout ce qui nous sauve
ce qui nous sauve, c’est peut-être une bonne étoile qui sait ?
une voiture qui s’engage, un choc et une bécane brisée
ton corps au sol, la douleur, une jambe qui répond plus
les gens qui accourent et du sang sur la route répandue
tu t’en sors bien au final dieu merci
on choisit de boire le verre moitié plein plutôt que le verre vide
remonter sur un engin c’était ta seule envie
sale gamin, tu mettais même le fauteuil en i
et on s’enivre trop souvent de ce breuvage maudit
fameuse liqueur euphorisante que le sage vomit
refuser ce dernier verre serait malpoli
excepté quand t’es si proche de tomber dans la folie
dans l’alcoolisme, réelle addiction
tu m’as fait part de tes symptômes et de ton affliction
ce jour b-n-l où tout ton corps a refusé de bouger
t’as pris la décision de ne plus jamais y toucher
force à toi et à tous ceux qui mènent le combat
malgré ses fois où la volonté pli mais ne rompt pas
tu vivras avec la menace sûrement toute ta vie
mais chaque jour est une victoire, suis ta route l’ami
et toi les doutes t’animent et t’as beaucoup de manies
a grand coups de canines, t’envie ceux qui bouffent la vie
les années défilent peu à peu t’es pris de vertiges
tout ton p-ssé s’effile et t’en méprise le vestige
tu porte constamment cette sensation de vide
finalement t’as même pas vraiment l’impression de vivre
y’a ce que t’aurais voulu faire et voulu devenir
et cet étau qui se resserre sur tes promesses d’avenir
donc tu te tue à la tâche pour ne plus y penser
mais au bal des désenchantés tu n’veux plus y danser
car par son rythme effréné tu t’es fait distancer
t’as perdu de vue tes projets sans jamais t’y lancer
et sans la c désormais tu peux plus t’amuser
t’y étais opposé la vie une fois de plus a rusé
juste une fois pour essayer qu’est-ce que ça peut faire ?
nul besoin d’être effrayé, je contrôle ça vieux frère
c’est le discours que tu tenais avant son emprise
c’est ce qu’ils affirmaient tous mais à force on s’enlise
et chaque année on se souhaite tous nos vœux
mais les bonnes résolutions c’est de la poudre aux yeux
amours odieux, faut toujours qu’il frappe en traître
amants faites vos jeux, impossible de battre en retraite
y’a fallu que tu la perde pour bien réaliser
que sa violente absence te laisserait tétanisé
comment se nourrir quand rien n’a plus de goût ?
comment se rouvrir quand on ne tient plus debout ?
quand tu n’as d’yeux que pour elle comment les fermer ?
on s’en remet au temps qui refait tout germer
on reste gouvernés par des sentiments primaires
aujourd’hui inquiet de la santé d’un être qui m’est cher
demain tourmenté par des considérations d’argent
après-demain par les échos de propos outrageants
et puis le temps qu’il fait, et puis le temps qui sait
que les liens sanctifiés sont précairement tissés (mais on s’y fait)
les malheurs d’un ami, la politique, les déconvenues
leurs valeurs, leurs avis soporifiques et préconçus
un nuage se disperse un autre le remplace
a peine quelques jours d’ivresses, d’innombrables angoisses
sur scène se côtoie acteurs brillants et apathiques
costumes, projecteurs poursuivons cette comédie dramatique
les années devant nous tout un vécu à peindre
dès lors on s’est promis qu’on ne les p-sserait plus à geindre
se délecter de la promesse d’un futur à poindre
malgré un p-ssé imparfait et le plus dur à craindre
puisqu’il faut vivre, courageus-m-nt il faut s’y astreindre
beaucoup aspirent à la quiétude mais n’ont pas su la feindre
chacun regrette un idéal qu’in n’a pas pu atteindre
je rends hommage à chacun de vous car je suis pas le plus à plaindre
quand le rideau tombe et que les masques suivent
un silence d’outre tombe dévoile le mal de vivre
malheureus-m-nt peu d’exceptions chacun porte sa croix
valeureus-m-nt si tu te reconnais force à toi
plus aucun faux semblants quand le rideau tombe
quand mis à nu tu arbores des blessures si profondes
cherche à entrevoir la lumière, éclairer ce qui t’oppresse
a chacun son obscurité quand le rideau se baisse



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