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triptik - l'intru lyrics

[paroles de “l’intru”]

[couplet 1 : dabaaz]
(tu sais) j’te l’ai d’jà dit, j’suis français d’souche, mais y’a personne qu’ça fascine
j’ai beau chercher, c’est dans les bouches+du+rhône qu’s’arrêtent mes racines
difficile, avec ma caboche louche, de voir où j’me positionne
j’suis pas paranoïaque mais, d’paris à new york, on s’questionne
mais qu’est+ce que c’est qu’cette chose ? déjà guindée dans des blue sweat shoes
black’ boul, tu sais qu’j’ose et, face au mic, y’a qu’la foule qui juge
victime de préjugés comme un bronzé d’vant un juge
un peu d’jugeote dans mon jargon, j’ouvre la bouche, là, c’est la foule qui bouge
j’avoue, j’ai pas vraiment la tête de l’emploi
les termes que j’emploie sont là pour détourner tout c’que les gens croient
dans la foule, il fait un froid d’canard, j’monte là où y’a les spots
tous dispatchés en blocs, ça s’dispute et puis ça s’disloque
j’suis pas un clown du bouglione mais on m’mate comme un alien
c’est qu’du vent, de l’hélium, c’qui m’donne des forces, je suis un éolienne
mille excuses si ma présence gêne mais j’suis là
c’est pas du tout cuit, là, y’a encore trop d’mecs qui s’essuient, là

[refrain : black boul’]
“d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna
“mais d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna
[couplet 2 : dabaaz]
(tu vois) j’te l’ai d’jà dit, on m’dit qu’je parle trop, on peut pas dire que j’gaze trop
si on m’donne la parole, faut que j’lâche tout, comme pris d’une gastro
ai+je tort ? ai+je raison ? mon sort de visage pâle, mon sujet
assagi, j’y songe, je sais, ça jase à mon sujet
s’agit pas d’s’agiter sous les spots, ça, j’avoue, ça m’a coûté, ôte+moi l’doute
c’est comme flanquer un anglais sur une plage au mois d’août
(oh) une minute, écoute, tu sais, y’en a des millions
de cultures, tous déliés, liés dans le bouillon
dans l’rap, on est tous fiers de son drapeau
c’est pas qu’j’suis déserteur mais l’bleu+blanc+rouge colle pas à ma peau
ça m’donne des forces, d’savoir qu’chaque jour, j’ai quelque chose à prouver
inutile de m’forcer, dans ma bouche, tant d’mots qu’j’dois faire groover
j’achève ce paragraphe, ma culture danse, ppe+ra’, graffe
hip+hop : ma seule attache, mon agrafe, mon taf, calligraphier
mes textes écœurent les faibles comme un vomiss+m+nt
le public : ma conquête et, le mic, mon talisman

[refrain : black boul’]
“d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna
“mais d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna
“d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna
“mais d’où il sort, c’ui+là ? il s’prend pour qui, c’ui+là ?
c’est quoi, c’babtou, là ?” dabaaz dans son aréna

- triptik lyrics

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