tristim - anthropophagie lyrics
[couplet 1]
fatigué, ennuyé, je fais que dalle de mes journées
je veux faire tellement de choses que je ne sais vers où me tourner
je pourrais, avancer, mais je cours dans le mauvais sens
vous soutenez nombreuses causes qui ne remarquent pas vos présences
entre le bien et le mal, je titube, comme si j’étais bourré
j’essaie de me construire, sur des bases solides, mais j’ai pas les blueprints
courez, pauvres fous, je met des coups critiques
j’mord le cou, j’ai très envie que sa peau pâlisse
que la popo agisse, on connaît tout c’rite. (level up, level up)
dès le début ma cigogne s’est gourrée
enfant de gobelin ou embryon mort né
ouais je suis morne et déformé
j’verse le poison dans le gobelet
continue si on te dit que t’es borné
ça t’aidera dans la vie
pendant que le tréant s’enracine
la dryade se déhanche, en m’enlaçant lascive
en embrassant ma cime, en transe j’attend ma cible
j’ai l’ongle dans mes orteils, parc’que je fais rien de mon oseille
je me jette dans la corbeille, quand mon corps n’est plus qu’un paillasson
met+toi sur un canasson et divertis à ta façon
même si t’es jeune garçon, sois heureux et bosse comme le maçon
[pré+refrain]
faut entertain des moutons, sois talentueux ou défait tes boutons
dans l’assiette des croutons
pour lesquels les gens se battent entre eux
au sommet tout est moyen
parle pas si t’as pas les moyens
rentrer en skred comme des troyens
c’est l’objectif de nos doyens
[refrain]
en dehors des murs le monde change, mais je peux plus me mouvoir
tout le temps qui m’a été offert s’ra perdu dans un trou noir
comment voulez+vous que j’parte en quête de pouvoir, si je ne peux pas partir
je fixe une fenêtre à travers laquelle je pourrais tout voir
[couplet 2]
angoissé, je pourrais pas avancer, je n’ai pas de carte
j’me sens comme un artefact, m’approchant de la cataracte, j’suis dans l’noir j’hurle à quatre pattes
en prenant des meilleures décisions j’aurais été une meilleure personne
hélas, encore un jeune névrosé, je suis entravé par mes peurs erronées
encore un veule nécrosé
l’errance amène à l’errance
la thune à la thune, (cash)
mon nez rosé, respire l’air rance
car demain la plaine laissera place à la dune. (f+ck !)
t’es pas tout seul donc faut que tu conforte l’autre
malgré tous les efforts j’me vautre
t’as les succès si tu pay to win
allez sucer, moi j’navigue vers tatooine
j’veux plus marcher, tant que je vois pas la lumière au bout du tunnel
t’hasarde pas dans ma ruelle
mascarade on va te pummel
bien souvent ce monde est cruel
comme disent mes démons fais plus d’zèle
tout ce que j’ai d’angélique fond j’ai plus d’ailes
la léthargie me prend sous tutelle
jamais j’agis, mon ossature gèle
[pré+refrain]
si l’rap game c’est l’bordel, deviens proxénète
j’ai la boule en cristal, de la prophétesse
oracle ! j’arrive à percevoir quand je vais faillir
quand tu verras plus mon rictus, tu verras mes boyaux jaillir, (seppuku)
[refrain]
en dehors des murs le monde change, mais je peux plus me mouvoir
tout le temps qui m’a été offert s’ra perdu dans un trou noir
comment voulez+vous que j’parte en quête de pouvoir, si je ne peux pas partir
je fixe une fenêtre à travers laquelle je pourrais tout voir
[couplet 3]
depuis des lunes j’erre sans repos
j’ai mis mon cœur dans le pot
anomalie comme oropo
fissures sinueuses sur ma morose peau
s’il te plaît ne pars pas si haut
reste avec moi dans les bas+fonds
rien que par passion
j’ai qu’une seule vie, j’vais rien branler à fond
et j’me pendrais au plafond
pour jouer d’la harpe assis au paradis
j’ai pas d’remède à mon apathie
j’apporte la maladie
j’caline la carabine
kali ma m’assagit, ça me va à ravir
on est d’un misérable acabit, et j’ai du mal à vivre
la main figée, les doigts livides
le c+cktail je le bois lytique, (succulent)
ce purgatoire j’le vois cyclique
je me promène dans les bois suicides, (cadavre)
on s’tourne vers un espoir typique
dans mes veines coulent un noir liquide, (succulent)
dysthimique mais parfois lyrique
brèche dans le ciel, brèche dans ce toit mythique (cadavre)
[pré+refrain]
renforcez les cloisons
entre nous et tous ces poissons
dans leur eau on met du poison
nous on les consomme à foison
[refrain]
en dehors des murs le monde change, mais je peux plus me mouvoir
tout le temps qui m’a été offert s’ra perdu dans un trou noir
comment voulez+vous que j’parte en quête de pouvoir, si je ne peux pas partir
je fixe une fenêtre à travers laquelle je pourrais tout voir
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