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tsr crew – 200 rimes à l’heure lyrics

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[intro : hugo tsr]

tsr crew
tuerie sur la rythmique
2004
18ème
200 rimes à l’heure
anticop records

[hugo]
tous les fous braillent, les coups d’cutter ici c’est couramment
on défouraille, on a des rimes plus meurtrières qu’un four allemand
tous en manque d’amour, j’te parle de haine car y en a plein nos rêves
hugo : il est pas déguisé comme un sapin de noël
tu parles de droits, on se torche avec le code pénal
des flics partout même pas moyen qu’on cause pénards
ça rime à quoi leurs bavures, leurs filatures
la ville sature, un bon condé c’est rare comme voir une fille nature
le vice ça tue, quand j’parle de ça toi tu dis « ah bon ? »
personne te file la thune, l’argent s’attrape au fusil harpon
certains mecs tombent leurs demi-frères pour deux mille francs
l’argent est convoité comme le boule de miss france
trop de talonnades, mec sois honnête c’est pour les francs que tu bosses
tous à l’euro, pour être heureux j’en veux comme franck dubosc
dis pas que je vais pas l’avoir, je fonce comme un char à voile
déchiré au charas j’suis la charogne qui fout les ch’tards à poil

[omry]
tu veux teste ? avec ma tête mec
on dirait que je conteste ton texte
même si t’as de belle me-ri moi c’est o-m-ry
mc d’élite qui envoit les faux à la dérive
on dit que je suis terrible
car comme zidane je dribble sans limites
des rimes en t-tane qui te ruinent en moins de 5 minutes
j’t’en prie mon vieux joue pas le t-tan dans ma team
car comme le sheitane je pourrais render ta vie dramatique
j’rentre pas dans leurs statistiques c’est pathétique
depuis tout pet-t on est ce type de types qu’ils critiquent
car [?]
ils oublient que c’est ainsi depuis qu’on à affaire à ces cons képis
et puis ils insistent sur la tess
dans ma tête c’est un signe pour j’te dise qu’on aille pèt’ l’armistice
charge l’arme et j’tire car ma part d’estime traîne dans la p-sse
en plus j’suis artiste, sans doute que la street
a cultivé en moi l’art d’être triste

[refrain ×2]
on rit pas du malheur
tsr à 200 rimes à l’heure
toujours la même allure
la larme à l’œil
j’vis dans un climat d’peur

200 rimes à l’heure
tsr prend de l’allure
et vient investir son millénaire

[hugo]
hugo boss j’veux pas faire partie des stars interchangeables
la musique est ma femme mais elle est sévère comme un père gendarme
j’écris ma rage t’inquiètes j’ai la technique de kool g rap
pour avoir la tête haute pas besoin d’un coup de girafe
des coups de cisaille, problème d’ident-té comme john doe
du vice partout on est pas doux, rares sont les jeunes drôles
un bon flicard c’est rare, comme voir un père sans glaive
j’suis presque en guerre contre la france comme dans la presse anglaise
à présent j’ken, même si j’ai pas la came que le public aime
j’suis pas soumis comme un soldat de la garde républicaine
un monde de pute, dis-moi dans mes yeux vois-tu le dégoût ?
là c’est hugo boss: toujours de-spee comme une voiture de course !
faut pas qu’on s’écrase, on est ces gosses ingrats la zik est notre saint graal
j’fonce tête baissée j’avance pas comme un crabe
à 200 rimes à l’heure, j’dis mes malheurs aux heures où j’prie
j’me sens incarcéré, j’ai le cœur serré et les yeux rouge brique

[omry]
ouais l’art d’être triste, ils sont plutôt les rappeurs [?]
omry c’est un style inédit presque mythique
c’est pour les renois, chinois, babtous et métèques
c-sse-dédi à ma mifa, mon crew et ceux qui auront aimé ce texte
fils qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
en bref, que les grands vivent l’idylle c’est un rêve
en fait, le deal les a amenés tous dans la brèche
ils étaient pet-ts comme toi, ils ont grandi
et aujourd’hui la plupart te diront être dans la merde
j’suis pas là pour faire la morale
moi aussi la justice j’l’emmerde
j’crache mon molard sur leur face de monarque
j’développe mon art et qu’est-ce que tu veux que j’y f-sse
si je suis radical comme le mollah omar
ouais mon rap c’est pas du mozart
sur la misère a mis son grain de sel, l’a rempli de haine
mais moi j’-ssume donc bouche tes oreilles
j’ai le poing en l’air pour le gal-sen
18ème quartier gâché, coincé par ses avenirs, caché aux coins de ces
rues où la seule chose de sûr c’est que l’hiver il caille sec

[refrain ×]



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