tunisiano - en france lyrics
[couplet 1 : tunisiano]
action!
quotidien, grisaille, bitume, schmitts sous tension
coutume donc réaction, perpétuel conflit (oui)
épanoui, mère m’a donné la vie, le bonheur et l’envie
j’me présente re-frè
j’représente juste un regard sincère, j’te donne tout c’que j’ai
à l’envers comme à l’endroit, on t’baise t’es qu’une proie
les innocents sont à l’étroit car les condés font la loi
rappelle-toi d’moi, khouya, ces pédés sont chauds
c’est clair qu’il en faut, un chouia mais pas trop
trop près des problèmes, loin du bonheur
caché derrière un mur de peine, de peur et d’haine
sœur, telle est nos vies, les frères manquent de tout
et avoir du cœur, c’est pas juste sentir son pouls
sous l’effet de drogues douces
boulette collante, inspiré quand j’chante
encore pire qu’chez l’-ssistante
mélodie insultante, ouais tous paranoïaques
laisse des traces indélébiles, mélange d’encre et d’ammoniac
maque mon cd à la fnac, loin d’être r-ssasié
fiché à la bac, pourtant j’suis pas recherché
fais un come-back là où des gugusses glandent
notables qui tuent des blacks, c’est comme le ku klux klan
ouais, c’était l’amérique, où les afros versaient l’sang
moi j’kiffe sur leurs clips, j’ai rien à faire d’intéressant
[refrain : tunisiano/le rat]
en transe
invasion, le mal est progressif
ben voyons, kiffe le son qui bouche tous tes orifices
intense
comme quand y a des cendres, pas d’plastique pour la peine
ou l’index sur la détente
en france
tu sais, si j’suis sroul c’est l’dawa
m’en veux pas, méfie-toi, mets pas d’soul dans l’kawa
instance
avocats, proc’, juges, tous corrompus
la main sur l’cœur, je l’jure
[couplet 2 : le rat luciano]
comme dirait l’soss à tony
ne nous encule pas, wesh tu vois j’veux dire
tunisiano, luciano, pour tous les anti-police
l’état foire et on s’demande jusqu’où ira leur putain d’folie
c’est nous autres contre les hommes de loi
ils tuent nos rêves, nos frères et des proches à toi
que ces bâtards qui tiennent les rênes aillent s’faire foutre
à c’rythme, un jour, ça risque d’faire boum
c’pays pue l’mensonge et la magouille
ils s’en prennent même aux hommes de foi dans leur déroute
depuis, beaucoup pratiquent avec le machin et la cagoule
car beaucoup cherchent à bien vivre, d’une manière ou d’une autre
ma poule, ni j’cond-mne, ni j’approuve
seul dieu juge et moi j’trace ma route
l’état prend sa part dans la dure et les armes
après ils osent te dire que la paix est pour demain
mais c’est pas en un jour que pousse un arbre
j’vis entre mépris, armes, rires, rap, larmes, drames
entre réussite et naufrage
entre trop simple et trop rude et j’suis dingue
quand j’ai la li-sse, la belle femme et quand rime fait trop rue
sur mes gardes, car n’importe qui peut m’bang bang
nique leur big bang
la vérité agonise de l’élysée au kremlin et depuis
j’fais ni confiance à c’monde, ni à l’humain
[refrain : tunisiano/le rat]
en transe
invasion, le mal est progressif
ben voyons, kiffe le son qui bouche tous tes orifices
intense
comme quand y a des cendres, pas d’plastique pour la peine
ou l’index sur la détente
en france
tu sais, si j’suis sroul c’est l’dawa
m’en veux pas, méfie-toi, mets pas d’soul dans l’kawa
instance
avocats, proc’, juges, tous corrompus
la main sur l’cœur, je l’jure
[couplet 3 : tunisiano/le rat]
alors luc’
wesh à l’aise frangin
si j’mens bien, j’ai pris exemple sur leurs politiciens
depuis toujours c’est les pauvres que l’état vole
on s’console et picole, mort aux vaches et vaches folles
rien qu’ils nous mythonnent, rien qu’ça bétonne
car c’est même devenu dangereux d’être un honnête homme
puisqu’on commence, conséquents sont les soucis (ah oui)
mes frères ont des cheveux blancs qui vire en calvitie
on va tous goûter à la tombe, autant rester c’qu’on est
et finalement nous sommes si peu d’choses dans ce monde
vendre sans craner, mais où est l’équilibre
p’t-être dans ces quartiers cramés où la drogue est en vente libre
protège ceux d’ton sang mon pote
dehors les gens deviennent fou, j’crois qu’c’est la maladie d’l’époque
donne d’la sape pour paraître, du s-xe pour t’la mettre
une balle pour les traîtres, une perceuse pour l’parcmètre
[refrain : tunisiano/le rat]
en transe
invasion, le mal est progressif
ben voyons, kiffe le son qui bouche tous tes orifices
intense
comme quand y a des cendres, pas d’plastique pour la peine
ou l’index sur la détente
en france
tu sais, si j’suis sroul c’est l’dawa
m’en veux pas, méfie-toi, mets pas d’soul dans l’kawa
instance
avocats, proc’, juges, tous corrompus
la main sur l’cœur, je l’jure
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