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yoshi di original - songe d'une nuit de fin d'été lyrics

[paroles de “songe d’une nuit de fin d’été”]

[couplet 1]
(j’ai le) songe d’une nuit de fin d’été dans ma tête, la
tête dans les nuages mais pas l’cœur à la fête, j’ai
(j’ai) tant de questions sans réponses (et) de doutes dans mes ons+s’
j’veux faire des couplets qui, tout l’temps, défoncent (j’essaye)
mais j’ai pas d’inspi’ car pas l’moral
donc j’emploie l’cool+al’, ce sera rhum des îles ou vinasse locale
devant ma mère, j’arbore un smile jovial
face à mon père, j’fais l’bonhomme en disant : “hm, ça va pas trop mal”
pourtant, à chaque dos d’âne, mеs amortisseurs souffrent
mais j’accélère quand mêmе, il faut que j’quitte c’gouffre
j’me rends un p’tit peu ouf, gratte comme beetlejuice
mais, voir sourire le clown, j’me dis qu’c’est c’qu’ils veulent tous
en plus, j’me force pas mais, bon, c’est vrai
qu’j’ai plus la même gueule quand je claque seul la porte d’la maison car
dehors, je fais l’con comme ben stiller
mais, chez moi, il n’y a qu’en public que la carapace est trigger
donc, entre quatre murs, dans mon appartement, j’en+
+lève le masque, il n’y qu’devant les gens qu’j’fais semblant, quand
les murs sont tristes et semblent intensément blancs
et que chaque esp+ce vide me semble immensément grand
donc j’dois bosser mon plan, voilà le premier geste
tu vas me donner le plat, ne crois pas que j’veux qu’les restes
cracher mes rimes sur le papier peu à peu m’déleste
pourtant, crois+moi, dire que j’vais mal, c’est tout c’que j’déteste
[refrain]
donc je + (“aouw”) + crie tout seul chez moi, ouais, je craque, je
m’inflige trop de douleurs, des fois roule un niaks
synonyme de douceur, j’sais pas quand j’me détruis
depuis douze heures déjà (god d+mn)
(“aouw”) souvent, j’ai des pulsions
qui poussent à l’autodestruction
(“aouw”) pas d’évolution sans révolution
tu connais déjà la chanson

[couplet 2]
(ha) alors je pousse et donne le max
mais, avant, je me re+roule un énorme niaks
il faut que je redouble d’efforts, d’audace
je veux retrouver le sourire comme sur les photos d’classe (“bertrand”)
car j’ai la tête dans un tunnel et n’en vois pas l’bout, j’me prends
la tête sur des choses qui n’en valent pas l’coup, pourtant
quand j’aime, je n’compte pas, je partage tout
car, sans amour, la vie n’a pas d’goût, ça gâche tout
nique passe+partout, c’est moi qu’ai la clé, ha
je ne veux pas faire de ma life un couplet bâclé, dans
le livre de la vie, tu peux pas tout effacer
et tu dois finir chaque page avant de la tourner après (vrai)
on a tous eu envie d’en arracher certaines
ou même d’en brûler d’autres quand nos [?] méritaient relecture
sur toutes les personnes que t’as aimées, combien d’elles t’aimes
encore aujourd’hui ? c’est une chose dont tu ne peux être sûr(e)
alors essaye de t’aimer, toi, déjà
moi, c’est pas facile quand j’me vois des fois
j’me suis promis que, la face, je ne me voilerai pas
j’crois qu’c’est ça qui fait qu’au final, dans la plupart des cas, je…
[refrain]
(“aouw”) tout seul chez moi, ouais, je craque, je
m’inflige trop de douleurs, des fois roule un niaks
synonyme de douceur, j’sais pas quand j’me détruis
depuis douze heures déjà (god d+mn)
(“aouw”) souvent, j’ai des pulsions
qui poussent à l’autodestruction
(“aouw”) pas d’évolution sans révolution
tu connais déjà la chanson

[outro]
“alors c’est tout c’qu’il t’reste ? te faire des auto+dédicaces dans tes propres chansons ? t’es tombé bien bas, mon pauvre ami… allez, va dormir.”

- yoshi di original lyrics

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