your.nash - elie lyrics
[couplet 1]
j’connais bien les défauts de l’art
les étreintes qui défont tes larmes
élie a une tache au bord des yeux
moi, j’ai la même au fond de l’âme
j’ai compris dans son regard
que pour l’paradis, c’était les portes
elle a les yeux constellé. par
millier d’étoiles, on s’téléporte
quand dans ma vie tout est cool
l’impression qu’dieu est dans ma dette
c’est bête comme vouloir partir loin
pour pouvoir fuir c’qu’a dans ma tête
en france on m’appelle ryan
mais au bled j’suis le fils de mohamed
j’ai pas d’ennemi dans la vie
car j’fais que d’me battre contre moi+même
j’me fais sauter les phalanges
mais tant pis, laissez+moi : j’me connais
et quand j’frappe la tête d’un mec
je sais qu’au fond, c’est moi qu’j’veux cogner
ça y est : j’ai trouvé ma perle
maint’nant, j’avance, j’replis l’attelle
quand elle est là, elle remplit mon cœur
quand elle est loin, elle remplit ma tête
j’en ai marre qu’on m’pose des questions
alors j’prends sur moi quand ça sonde
‘sois pas triste si j’garde le silence
j’répondrai sûr’ment dans un son
[refrain]
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
[couplet 2]
maint’nant j’parle, t’es maladive
pourtant, j’ai encore du mal à l’dire
car ici, si on n’pardonne pas, on préfère s’créer des maladies
et moi, c’est tout pile c’que j’ai fait
encore étouffer c’que je fus
on dirait presqu’que j’suis faible
à force d’étouffer c’que je fuis
tu sais qu’au fond elle est bien là
alors j’veux jamais qu’elle s’en taille
j’vois mes démons qui s’enterrent
car toutes mes angoisses, elle s’en tape
tu refoules tout et tout l’temps
mais au final que comptes+tu faire ?
puisque la douleur physique, c’est l’prix à payer quand t’es faible
mes conflits descendent dans mon corps, s’cristalisant [en étant mouvant ?]
j’aim’rais voir partir ma colère, mais elle fais qu’rester dans mon ventre
sur mes plaies, dépose tes larmes
quand tu fumes [???]
on est resté postés là
le temps qu’j’te parle des constellations
on s’retrouve, en face on tient
j’garde l’histoire dans un son d’hier
s’aimer, c’est qu’une façon d’dire
vu qu’toutes nos phrases sont incendiaires
[refrain]
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
[pont]
on l’exprime avec véhémence
on a des plaies immondes
qui font des peines immenses
ah oh ah
comme une évidence
on a des plaies immondes
qui font des peines immenses
on l’exprime avec véhémence
on a des plaies immondes
qui font des peines immenses
ah oh ah
comme une évidence
on a des plaies immondes
qui font des peines immenses
[refrain]
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
tourner dans la ville sans s’arrêter, on ridait
quand on a kiffé le moment, le lendemain, on f’ra idem
je regrette c’qu’on a été, j’me sens mal, t’as pas idée
en souffrance j’ai pas été le seul et ça m’a pas aidé
[outro]
elle attend patiemment que son regard se pose sur la scène
qu’il en décèle le début, puis la fin, les forces qui s’y opposent et qui la gène
lui n’est absorbé que par deux choses : l’intérieur de sa tête ou le fond de ses yeux à elle
aucun des deux ne voit se dérouler la pièce
l’un tombe amoureux, l’autre se sent pousser des ailes
ils voyagent à vue et à l’œil s’y perdent
lui émerge doucement et elle, l’appelle
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