your.nash - la pluie lyrics
c’était trop lourd
j’ai tout cloisonné
j’sais même pas ce que je dis
si mon coeur m’appelle
j’croyais m’en sortir mais j’ai fait trop de mal
alors jt’en veux pas si mon karma pète
(si mon karma pète)
toujours la porte gardée par la bête
ils ont pris un billet pour voir ma chute
on dirait qu’ils savent tous que j’cours à ma perte
on croirait que le pardon est à ma porte
mais j’respire que le mauvais
regarde ma tête
(regarde ma tête)
depuis tipeu j’ai la tête en feu
ma mère еn pleurs j’sais pas ce qu’ils m’ont fait
souvenirs dе violence dans le bât’ qui m’enfume
tous les remparts que j’ai bâtis m’enferment
j’ai cherché le calme sur des distances immenses
ça fait plus de 6 mois j’ai la tête dans le ciment
on a la rage, on dirait qu’on s’immole
la notion de rancune me parle intensément
alors je lutte et mon esprit s’perd
au fur et à mesure des pensées lancinantes
y en a toujours un qui veut ouvrir sa gueule
on dirait que personne veut me laisser dans le silence
les autres voient pas mes larmes qui s’écoulent
je mets des distances j’veux pas qu’on m’atteigne
ils racontent leur vie
en vrai j’les écoute seulement pour plus entendre ce qui tape dans ma tête
j’reste tout seul dans mes phases de merde
j’dissocie quand c’est violent je m’efface de moi
j’peux pas faire semblant j’ai perdu la baston d’regard avec le cadavre en face de moi
j’ai détourné les yeux quand mes gars baisaient tout
si t’es l’un des nôtres alors je t’en prie passe prendre
la place du mec que mes potos ont bully
parce que c’étaient pas des lol vu qu’il a fini par s’p…..
alors j’ai tout fait pour m’auto+punir
et pour m’saboter j’étais acharné en vrai
j’ai tout fait aussi pour retenir le monstre
mais on m’a retiré un truc et j’marche à l’envers
des douleurs aiguës et des grosses cernes
ils viennent tester voir à quoi mes crocs servent
j’en ai rien à f+utre j’vais pas les crosser
pas d’accroc c’est mort là j’me prosterne
j’demande pardon comme un fautif
alors que c’est juste une conséquence
j’ai rien demandé laisse+moi tranquille
j’veux pas qu’on en parle ni qu’on s’étende
j’étais sensible, j’étais nia
ils m’ont rendu malade ces fils de lâche
ils m’ont rendu mauvais
et quand t’es à terre
tu vois que toutes les hyènes que t’apprécies se lâchent
une vie entière pour ressouder l’cadre
j’ai passé deux jours sans dormir et ça baraude
entre ses deux mains j’ai retrouvé l’calme
et mes voix ensemble lui ont laissé la parole
aujourd’hui j’apprends chaque leçon que dieu fait
j’avais l’impression de fuir entouré que de faibles
leurs faux sourires ne me font plus d’effet
car maintenant j’ai plus de principes que de frères
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