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ywill - skyline lyrics

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[paroles de “skyline”]

[couplet 1]
un monde à l’envers où mes démons m’épient. j’ai déterré mon bic et je repars en guerre
on veut nous voir ramper. tu connais la rengaine. on a vu trop de nos gars errer, l’âme en peine
une vie à traîner… donc pour ne pas traîner ma vie dès lors
j’ai comblé le vide et meubler grâce au rap afin de ne jamais faire partie du décor et je cours
dans les rues de la ville où on se tue à vouloir devancer le temps
si l’avenir est un mur, laissez+moi foncer dedans
et si le passé me porte, j’ai composé cette rime au présent
non je n’écris pas de punchlines mais des lignes d’horizon
partir de rien n’empêche pas un gamin de pouvoir aller loin
hier encore, j’étais ce gars certain d’aller mal. là je vais à moitié bien
et ce verre à moitié à plein, je l’ai levé à la santé des miens
avec l’idée de n’avoir rien à regretter si je devais m’absenter demain
une vie speed dans laquelle l’instinct m’guide
et je m’esquive, comme happé par l’inspi j’kick
ce qui m’inspire, je rappe et je l’expire vite
oui je respire. donc qu’on me laisse vivre
c’est les mêmes victimes quand les flics tirent
et la justice fluctue : elle est fictive
perdu dans les districts d’une ville grise
senti vite visé par ce que les vitrines disent
je n’ai rien d’un excentrique
je veux qu’on me laisse tranquille
entre naissance et rest in peace
j’trace, avant que l’âme et l’esprit m’quittent
au fond mes failles ont fait ce que je suis et je sors grandi à chaque affront que j’essuie
encore du mal à savoir où je vais mais j’arrive un peu plus à voir ce que je fuis
[refrain]
ce que je fuis : un monde à l’envers où mes démons m’épient…
j’ai déterré mon bic et je repars en guerre…
en guerre contre qui ? toi ? moi ? eux ? lui ? vous ?
a présent vois c’que je fuis. j’cours…
ce que je fuis : un monde à l’envers où mes démons m’épient. j’ai déterré mon bic et je repars en guerre. une vie à traîner…

[couplet 2]
il rêvait de jouer du piano dans les stades, pas de gratter des euros dans la street
potos pistés par les gars de la stup. aujourd’hui posté dans le bureau de la spip
non, mon chemin n’était pas tout tracé. et le peu que j’ai, j’ai dû l’arracher
le gars qui pour obtenir même pas le quart savait bien qu’il ne devait rien faire à moitié
a l’heure de savoir, si l’heure est grave et la douleur aiguë
je compose avec et quelles qu’en soient les notes, sans faire partie d’ceux qui pensent que tout leur est dû
un fils à élever. élevé par un fils qui m’a fait me lever, aller croiser le fer
recevant l’amour d’une mère belle et rebelle. moi je suis père et repère
instable, tant le destin m’teste et veut constamment qu’on s’batte et m’esquinter
alors on s’tape et je reste à terre
mais je me relève à l’aide d’une caisse, d’un snair
exténué, un nœud nous reste dans l’bide
un stress que babylone a dû estampiller
expropriés de nos perspectives
coupez+moi le mic et vous m’estropiez
allongé dans ma chambre, enfant, j’ai secrètement rêvé d’un autre ciel
j’ai trouvé ma branche avant de savoir voler de mes propres ailes
là je sais qui je suis et je sors grandi à chaque affront que j’essuie
encore du mal à savoir où je vais mais j’arrive un peu plus à voir ce que je fuis
[refrain]
ce que je fuis : un monde à l’envers où mes démons m’épient…
j’ai déterré mon bic et je repars en guerre…
en guerre contre qui ? toi ? moi ? eux ? lui ? vous ?
a présent vois c’que je fuis. j’cours…



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