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zekwé - marche arrière (freestyle) lyrics

[couplet 1 : zekwé ramos]
on va rentrer en marche arrière…
que tous mes blédards traversent l’océan pour tarter claude guéant
pour égorger un mouton pendant l’apéro géant
conjugue-moi l’verbe “cramer” au présent
t’obtiendras l’slogan des quartiers oppressants
ramos, pull up, cabrão, c’est cuidado
j’ai pas l’flow d’snoop dogg, j’ai l’chapeau d’u-god
tu respires encore ? coup d’bol, couille molle !
nouvel ordre mondial : on mixe la vodka et l’sumol
j’m’encanaille dans l’canap’ avec rabakar
en rêvant d’éradiquer les bleus comme dans avatar
ça sert, ça rackette : évry c’est wimbledon
les négros poussent plus d’charrettes mais tisent des litres de rhum
va pas t’noyer dans l’marais, dans les dérives de l’homme
on baise des filles de connes qui ressemblent à kate middleton
f-ck les matchs de ligue 1, l’album de barbelivien
j’suis l’acapella d’la favela avec une barbe de libyen

[couplet 2 : swift guad]
ça sort de l’emballage et logiquement mon rap les embarr-sse
on grandit dans la cr-sse alors maintenant on rêve de grands palaces
on travaille sans bagages, j’te marave si tu veux m’prendre ma place
le son tab-sse alors sortez désinfectants et hansaplast
chien de la c-sse, va prévenir tous les dirigeants
j’bédave comme un indien donc c’est normal que j’braque la diligence
un empire immense, une évolution militante
on veut la délivrance avec une révolution imminente
piquante, j’balance ma sauce pour tous ces types qui mentent
j’suis ce rappeur enquiquinant savoureux comme la pie qui chante
du, son sans chichi, je rendais le son enrichissant
depuis l’époque de vichy les mêmes faf et les mêmes schmidts qui dansent
musique dissidente, j’te la donne à foison
attention j’suis c’rappeur qui met les mc au diapason
normale attraction, quand les poissons mangent à l’hameçon
j’en ai des grosses pas besoin de couilles de taureau dans ma boisson
-ssez, ça va craquer dans toutes les tess bouillantes
ça va braquer pour payer le traitement d’une mère mourante
ils nous mentent, et ce comme un film d’épouvante
j’s’rais en sécurité quand les flics patrouilleront en chaises roulantes
le temps p-sse, autant qu’le nombre de pages tournées
ici c’est marche ou crève car on vit dans un crash boursier
et partout, c’est la même caille on veut du cash poupée
j’suis à deux cents laisse pas traîner ton fils sur le p-ssage clouté
on va pas partouzer ni prendre le pouvoir de force
j’vais pas m’éterniser car ma chance tient dans un mouchoir de poche
j’les fais baliser avec ma musique et ma face de tox
on va pas faire de gonflette ou prendre des prods à la salle de boxe

[couplet 3 : l’indis]
y’en a qui pensent que faire la rime technique s’apparente à l’arithmétique
moi j’y mets de l’émotion, normal mon rap abrite mes tripes
t’en a qui reste accroupis, face à la presse à groupies
j’démonte l’instru’ sans caisse à outils
non juste avec des textes aboutis
t’arraches des iphones aux meufs, fais la chiffe molle au turf
y’a des keufs qui chiffonnent nos reufs
donc nous, on griffonne nos yeufs
on a grandi dans les blocs écroulés d’la tess
pas d’botte de clous et latex
la côte de clooney, what else ?
des fois on a l’impression qu’y’a le destin qui s’acharne
quand ça crie “au feu” n’appelle pas les sapeurs de kinshasa
pas d’caillera, ni de cannabis, pas d’gala ni d’caraïbe
pas d’kalash’ ni carabine, des cadavres, des cataclysme
les gardav’, ça c-n-lise, y’a pas un plus triste destin
public restreint on met des cadenas aux gars d’la street
et mon décor à une couleur si triste
t’en as plein le cul je sais comme le régime sans sel pour un coureur cycliste

[couplet 4 : kacem wapalek]
yo, zekwe ramos, swift guad … casey? salut toi… yo nan

les potes me disent :
« comment t’as fait après tout l’mal que l’ciment t’a fait? »
moi qui disait « mais t’es fou ? moi taffer ? »
non je sais que moins t’en fais, mieux c’est
j’suis pas une pute qui quand on lui dit « montre ton fion » le fait
pas foutu d’taffer, ils disent que j’étais fou tout en étant futé donc foutu
j’ai pas réfuté, j’étais fou, je m’en foutais
j’écrivais des rimes affutées, m’ont dit faut qu’tu t’y mettes à fond
dans l’rap franchement t’es fort mais faut qu’tu t’mettes à faire plus de métaph0r-s
pour qu’tous ceux qui mentent et foirent s’mettent à fuir et mets ta fierté d’côté
on n’peut jamais tout faire tout seul
merci à ceux qui m’ont offert une occasion d’ouvrir ma gueule
quand le silence m’étouffait, rapper : mon seul but, rattraper le temps perdu
mon rap est cr-puleux, j’te l’crache à la gueule -crachat- le silence est rompu
y’en avait marre des merdes et des modes de mes deux
je m’aide de mes mots pour mieux me demander quels sont mes défauts
mes dons et malgré mon vécu balourd de pélo d’tess
je soigne mon vocabulaire par politesse
si mon hip-hop a l’air impopulaire ou pompe l’air
tant pis pour l’heure, je n’fais pas ça pour plaire
et tant que mes coups d’rame me guideront
je garderai la saveur goudron de ces vers

[couplet 5 : tragik]
j’me défonce au rhum blanc, j’rappe pas pour les enfants
les gens changent avec le temps mais bon tout l’monde à ses penchants
moi c’est alcool, string, surtout pas l’époque de xxx
les drogues, les sticks, on a les crocs pour ces choses pas comestibles
pas d’affiche, un peu d’haschich pour p-sser la nuit
donc charge tes alcalines pour charmer les filles câlines
et ça dérape à mes heures perdues, j’en fais des raps
c’est outrageant mais manque de preuve pour un agent fédéral
et c’est rageant, une ‘teille apporte l’orage
et c’est l’naufrage, j’grandis comme sangohan
j’te réchauffe ton cœur si t’as pas l’chauff-ge
c’est qui qui ouvre les (pas) ? qui xxx ton trou d’balle ?
qui t’fout d’l’ambiance tout-par ? quand ton moral est tout bas
moi si mon rap te parle, c’est qu’il est pas bizarroïde
chez nous c’est pour le gouffre et c’est bien pire qu’halloween
tu d’viens un frère si un jour, bien t’as mis la mif’
on rêve du sun de miami, j’fume le seum des villes voisines

paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france

- zekwe lyrics

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