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bigflo & oli – freestyle technique 2023 ! lyrics

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[couplet 1 + bigflo]

dans ma ville, j’suis toujours indétrônable
malgré l’algorithme, c’est dur de trouver un son potable
que des amis de longues dates
dans mon phone, que des putains de contact
acteur, artiste, notaire, avocat, comptable
j’ai des problèmes de fric, un peu comme la famille dans ozark
mon rap c’est des tableaux, j’les peint, j’aurais dû faire les beaux+arts
j’fais de la qualité, pas de la quantité, c’est vrai
j’suis pas très productif, à chaque single, j’fais mon come back
je reçois trop dе message de potе : flo tu dates, faudrait qu’on se capte
j’crois que ta carrière est morte, c’est pas un clash mais un constat
[?] ton rappeur est platine mais il fait no date
je pose pas la manette si il y a pas cinq zéros sur le contrat
demande à tf1, hollywood ou bien adidas
appelle moi midas, j’ai des feuilles d’or autour de mes amygdales
4 + 0 avant la mi+temps, pas de match amicale
j’vais sûrement léguer à un musée, ma paire de corde vocale

avant j’amenais ma petite copine, à la mie câline
un paquet de mikado, et deux bouteilles de cristaline
elle m’a dit l’air triste : flo maintenant, faudrait que tu vives ta vie
la vie d’artiste, les zéniths ou les couvertures de magazines
les grosses traces de cocaïne, les fans qui attendent sur le parking
le glam’, les disques de platine
le cash, contrat marketing
les femmes aux corps athlétiques
la flamme, passion artistique
les larmes d’un tas d’hypocrites
la dalle, de belles statistiques

pourtant la vie que je mène, c’est pas du cinéma
je m’endors seul dans un tourbus, dans un hôtel
j’ai plus la vingtaine et ça me fait mal
je vois bien que le temps passe [?]
j’ai pris cinq piges depuis le covid
j’traine dans la ville, l’air mélancolique
faut que je profite, je le vois sur oli
et les rides me disent que les minutes défilent trop vite
[couplet 2 + oli]

je suis athée, c’est difficile de croire en moi
petit je t’ai vu rapper, si j’étais toi, j’arrêterais là
tu vas le regretter plus tard, à ta pause dej’ à l’usine
lâche le mic, pars en voyage, donne toi une chance de réussir

mais, laisse l’art aux artistes
laisse l’arme à l’assassin
laisse les larmes aux gens tristes
laisse l’arnaque aux magasins

je suis bon, parce que petit j’écoutais des tas de rappeurs excellents
si j’avais pu être influencé par mes sons, j’serais déjà une légende
et j’mange ton rappeur préféré
j’mets le sang avant les céréales
j’mets le coeur avant le cérébrale
les gens ont des étoiles, dans les yeux quand ils me croisent
comme une star, ou une aurore boréale
j’mets du rap dans mon vin, et j’le vaux bien, comme loréal

dans cette compét’, il y a beaucoup de gonflette
j’ai l’impression, sans autothune t’es qu’une merde
la vraie star c’est ton ingé son
ton attaché de presse, ton manager et ton styliste aussi
enfaite tu tapines comme une escort’, à qui on paye la chirurgie
et ressaisissez vous, ils disent que la vie de star c’est dur, mais c’est pas vrai
ils se plaignent pour des selfies à la sortie de petits resto’ étoilés
le jour où je suis éclaté j’arrête
mais j’ai des tas de textes dans ma tête, que je test
des palettes, de maquettes que je rec’
des squelettes de papier qui vont passer le next step
de cahiers, des concepts
des bêtes de phrasé qui vont faire parler tout le net comme frazier
je les pec, hors de de croche pied, sur le tec’, ou un coup de couteau, placé dans le pec



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