a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

caballero – medley végéta lyrics

[couplet 1]
j’en ai gros sur l’coeur, je confonds bien et mal..
quoi d’autre ?
j’ai peur que les miens s’écartent, que les liens éclatent
et vu l’heure, j’me confronte à mon avenir
et j’ai du flow mais j’ai encore rien gagner à la sueur de mon front
j’rêve que mes cd’s s’vendent, j’me suis c-ssé la voix
j’serre les dents mais ça sert à quoi si à la fin on croque pas ?
j’écoute pas vos leaders, leurs baratins sont trop graves
ils veulent que j’obéisse et que chaque matin j’fonce au taff
j’tends vers la simplicité
ça sert à quoi d’avoir un tas d’fans incontrôlables et pas l’intimité ?
ça sert à quoi d’se perdre dans le paraître ? une femme comme toi
si tu crois entendre je t’aime quand j’te la mets
a force de trop vouloir la vie en rose
on s’fera des lésions dans les ronces
la vie est comme ma feuille d’examen
pleine de questions sans réponses
faut que j’relache la pression quand je m’éffondre
c’est pour ça que j’suis jamais à jeun
toutes ces questions, ça sert à rien

[couplet 2]
j’voulais dire que pour la médaille d’or, on dort peu
torpille ou tire sur le beat quand on ne l’tord pas
pour moi, c’est b-n-l comme
le terme pute dans la bouche d’un gosse
ou croire que tous les muslims sont pilotes d’airbus
et vu qu’la terre pue l’hypocrisie on l’crie tout haut
on est doués, fils, on fait du vrai hip-hop, ici
le flow et moi, on marche en tandem, on t’enterre
si tu veux une rafale de phases dans tes dents, teste
le moove, j’le broie, j’en fais du jus même
aussi vrai que t’apercevras pas new york avec des jumelles
si tu juges mes textes, j’espère qu’tu diras qu’mes 16 arrachent
car c’est ça l’rap
pas comme ces sales rats qui ont retourné leurs vestes
hélas, pas venu faire xxx
plutôt lâcher toute sorte de punchline
pour que tu verses des larmes
caballero, la smala, venus s’amuser à nuire
car sans nous le rap est ambiancé comme un musée la nuit

[couplet 3]
j’ai l’son qu’les puristes attendent
musicalement, j’fusille chaque tempe
taffe tel une usine allemande pour essayer d’survivre là-dedans
même si j’dis pas que j’veux voir
des saletés d’poufs valser sous mes draps
vous aimez pas ? je m’en bats les couilles, jactez tous, c’est ça
vous allez où, les gars ? c’est ici qu’ça p-sse
des rimes riches à chaque mesure, goûte l’élixir fatal
effrite vite la frappe, j’te jure, couz
que l’ambiance électrique horrifie
les wacks, que j’extermine aussi vite
et même si j’fais qu’des crimes auditifs
j’envoie d’l’énergie positive pour éclaircir vos vies grises
j’fais des récits optimistes et c’est débile, osent-ils dire ?
la frénésie mobilise les troupes car
nos pet-ts soldats préfèrent big, prodigy et 2pac
a tous ces rappeurs de merde
des jacteurs, je sais, j’éclate leur gueule, sec
j’verrai peut-être pas demain
mais j’ai la rage de vaincre et pas peur de perdre
prends l’calumet, mets d’la beuh, que j’laisse
sortir mes idées dans la fumée
j’crée d’la phase, j’fais pas ça sans m’allumer
j’prie pas l’ciel, je m’atrophie l’crâne de manière abominable
on écrit avec nos tripes, normal
qu’ils acquiescent pas nos rimes sales
on traite d’la vie comme une sale chienne car, au final
il s’peut demain tu croises mon putain d’faciès à l’hôpital
j’-ssiège la prod, ils savent que j’fais plus la sieste, j’atomise ça
dans mon -ssiette, y’a trop d’minables et j’ai toujours la dalle
c’est pour mes frères, mes zoulous, ma patrie que j’tranche ça
si j’prends l’mic, c’est pour que j’vous attaque
si t’aimes, t’es une sorte de sadom-s-ch-ste
bientôt, j’fête la victoire avec mes salauds alcooliques
des ados m’applaudissent pendant qu’les sales porcs agonisent
j’fais qu’frapper dans des bouts d’viande froids
pourtant je ressemble pas trop à rocky
j’veux pas finir comme c’tas d’gosses anonymes
j’veux péter les scores
pour ça faut des bons points comme si c’était l’école
j’fais qu’baisser des frocs, j’distribue des coups d’bites
ce soir, j’ai la haine, j’me soignerai avec whisky pur et bout d’sh-t
faut rester dissimulé pour vivre pépère et tranquille, au calme
avec en plus le bénef de trente kilogrammes

[couplet 4]
alors que j’élabore ce texte, j’ai l’estomac vide et la gorge sèche
mais je m’en fais pas trop, vu que j’ai la bonne recette
j’prépare un dîner inquiétant, j’ai mis les ingrédients qu’il fallait
frites allumettes à côté d’un filet plein d’essence
le style est indécent, j’suis ce cuistot hanté par l’échec
qui cogite toute la nuit au meilleur entrée-plat-dessert
j’veux pas vous soûler
j’fais couler l’flow et vous sers de bons verres
sp-ce cake en dessert pour être complet
les frères, j’mets les pet-ts plats dans les grands
j’ai les mesures qu’il faut, j’cuisine à l’encre
et ouais, mec, même si ça sent l’essence
ne croyez pas les autres, les recettes sont toutes à moi
j’vous avoue, ceux qui rappent comme des c-sseroles
j’viens les foutre à poil
c’est pas la joie, des fois quand j’cuisine rien
et croyez-moi, j’fais pas la star
quand j’dis que j’mérite mes 3 étoiles dans l’guide michelin
j’-ssaisonne, p-sse un gramme ou deux d’hasch ou d’beuh
ça a l’air grave douteux mais c’est savoureux, avoue le
ils sont pas très bons, ces saletés d’cons font trop peu
la concurrence peut s’pendre avec mon cordon bleu

[couplet 5]
a part fumer l’chanvre, j’prends mon pied avec la zik…
mais si ça m’rapporte rien, ça m’fera une belle jambe
j’repète, les mecs, j’fais qu’bruler des prods et fumer mes bobs
j’espère que c’est clair, j’suis pas là pour éduquer tes proches
je rime, je groove mais j’reste vrai, frère
car pour tenir le coup, faut garder la tête sur les épaules
rien de réjouissant, on nous roule comme des feuilles
j’ai l’impression qu’les merdes
se prêtent main forte entre elles pour me porter l’œil
dans l’fond, les gens, je m’en branle
j’fais mes trucs et, dans l’ensemble, c’est transcendant
que t’aimes ou que t’aimes pas
prête une oreille, j’te la rends en sang
caba, proï-b, ça frappe d’office
si tu veux un cours d’anatomie, parle à nos bites
j’rentre dans l’arène, j’bats des records sur commande
protège les tiennes, vu qu’j’suis armé jusqu’aux dents
lentement, je m’amène, je crane pas
j’reste au front sans me prendre la tête
caballero

[couplet 6]
pas d’chance, les éléments s’-ssemblent pas
charmant, ce sera donc plus tard
la fin du monde a quatre ans d’r-t-rd
ma boule de cristal me l’a prédit
faut vite qu’tu diffuses la nouvelle
a tout ce village qu’est la belgique
je stresse pas trop, l’ami, j’tente de m’y faire
j’laisse ma trace sans plus faire d’acrobaties
avant l’apocalypse en 2016
je fonce chaque jour vu que ça sent l’grillé
y’a une sorte de compte à rebours sur le calendrier
direct sur la terre, j’connais la trajectoire qu’aura la lune
tu sais quoi ? appelle-moi nostradamus
j’étais pas sûr des calculs des mayas, fils
mais le mien sur cette feuille pleine de ratures
fait la une des magazines
tu sais pas si j’mens, c’est ça ? je crois ce qu’a écrit l’oracle
quand il parle d’éclipse totale, d’alignement des astres
n’écoutez pas les sottises des anciens
prédicateurs, pauvres types et gens saints
c’est pour bientôt, profitez-en bien

paroles rédigées et annotées par la communauté rapg*nius france

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