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cg caillasse – fly lyrics

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j’passe pas mal de temps près des barrières
a rouler des gros blunts
j’pense aux meufs, à la drogue, aux shmits
aux olives cachées dans mon froc
j’pense aux potes chargés comme des porcs
aux épaves shootées sur le porche
a c’que j’prend qui m’transforme en ghost
j’suis tout seul et j’fly dans le cosmos
je me ballade de teuf en teuf
j’ingère des substances chimiques
j’suis faya au 10ème degré
j’commеnce à sentir que mon corps s’niquе
ca boum+boum et j’voyage v’là loin
j’revisite mon être onirique
les lights frappent je perd l’équilibre
dans la fosse j’deviens sympathique

et puis je fly
dans cette immensité
et puis je fly
les corps sont là mais les âmes sont parties ouais hé
c’est ainsi ouais hé
ici hé, les corps sont là mais les âmes sont parties
et puis je fly
dans cette immensité
et puis je fly
les corps sont là mais les âmes sont parties ouais hé
c’est ainsi ouais hé
ici hé, les corps sont là mais les âmes sont parties
ouais hé
j’sens mes pupilles se dilater
j’sens la fonte d’un para d’md
je m’sens paro dans une vibe relou
j’vais m’buter j’crois qu’un point c’est tout
j’vais m’paumer dans la foule aux fous
oublier, m’isoler dans le trou
et regarder les zombies danser
avec ma bouteille d’eau, mon paquet d’chicles
des doses de coco pour les clicos
avec ma dose de trop, un voile sur la gueule
suivi par une faux tendue par thanatos

et puis je fly
dans cette immensité
et puis je fly
les corps sont là mais les âmes sont parties ouais hé
c’est ainsi ouais hé
ici hé, les corps sont là mais les âmes sont parties
et puis je fly
dans cette immensité
et puis je fly
les corps sont là mais les âmes sont parties ouais hé
c’est ainsi ouais hé
ici hé, les corps sont là mais les âmes sont parties
ouais hé
dans l’usine j’vois des gueush qui crèvent
qui claquent des dents et qui baddent leur mère
qui perdent leur âme sous des pillz de merde
salam la mort pour des moments de rêve
les yeux sont noirs, le diable est présent
les basses brutales invoquent ses enfants
toutes les fumées sont teintées d’essence
le feu des foules a le goût du sang
les drogues sont dures la nuit se fait longue
la perche s’épanche sur un schéma d’onde
sur un schéma d’ombre
sous le bruit des coups de pieds des gueush qui montent
le tonnerre gronde
je me sens seul dans ce monde de bruit
je vois le jour et mon espoir faiblit
j’ai l’impression d’effleurer la faucheuse
de me voir momifier par le soleil qui luit



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