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cifack – serial lyrics

ma daronne me supporte depuis le mois de décembre
et le docteur me fais signe qu’il est grand temps que je descende
on est dans le 9.4 dans les années 80 j’te parle de ça , il y a 20 ans forcement j’me rappel de rien
j’étais ce gosse sans soucis à traîné avec mes potes
des grosses lunettes de l’époque j’men bat la race j’avais déjà la côte !
j’suis -ssez mure mais l’école ça me plais pas, ne t’en fais pas c’est ce qu’on me dit lorsque mes parents se séparent
evidemment je déménage, prend de l’âge, on me fait souvent la morale par peur que j’prenne le large
le profil d’un mauvais garçon, le business pour vocation, mauvaises fréquentations, le proviseur et les convocations
j’pète la forme au moment d’mes 12 13, j’déteste les keuf et j’souhaiterai même que tous crèvent
ces fils de pute envois mon grand frère sous écrous, ma mère en pleure et moi j’cache tous les sentiments que j’éprouve !
15 piges, j’suis en plein dans l’adolescence, c’est l’zbeul à la baraque et mon cerveau part dans tous les sens
j’traine avec a.m.a.d, il y avait pas de putes a maccé, juste des mec qui braquent a maté
j’suis partagé entre la school, les miss, et le bizz rentable, mon frère qui s’éternise en cage, les mise en garde de tes ren-pa ! j’traine tard !
ya mes amis auprès de moi pendant que le daron se lève pour prié et allez au redma
j’ai besoin d’argent, donc je charbonne comme dans koh lanta
des chiens de la c-sse t’arrachent ton string et même les collants que t’as
bercé par scarface et les affranchis
les anciens eux font du chiffre dans le sh-t, des affaires en chine
mais moi j’aimerai percé au foot, à cette heure ci j’suis lycéen
la merde on aime la foutre et au fond on s’dit que c’est rien
j’suis accro au biatch, les frères nous parle de djiad, pendant que ça se tue au pilon a la pillave !
je découvre le rap sur une feuille blanche, je raconte ma vie en noir
j’ai du pain sur la planche mais ma daronne crois plus en moi !
pourtant ambitieux et intelligent qui aime pas trop gratté les gens et encore moins écarté les jambes
une putain d’époque où on en a marre des légendes
si on te guette c’est pas que t’es beau c’est qu’on veux barbé tes jantes
vu que les embrouilles s’additionnent on s’étouffe, la bonne voie est a prendre, on fais les sourd et on l’sais tous !

” qu’est-ce que tu compte faire kaydee, est-ce que tu as l’intention de continuer à traîner dans les rues ? jusqu’à ce qu’on te tue ?
comme ton cousin peut-être, tu sais, sharif a fait des dizaines et des dizaines de conneries avant de découvrir l’islam !
moi je ne suis pas musulman, et si allah arrive à faire mon fils un homme meilleur que jésus alors je suis tout à fait pour !
quelques soit les changements que tu dois faire, il faut que tu les f-sses !”

donc, j’emmerde les vedettes, c’est pas ce que je rêve d’être
trop s’en foutent plein les narines ou devienne dep !
je suis trop souvent absent ou renvoyé des cours, moi je préfère traîné avec mes soss’ en bas des tours !
les années p-ssent, idrissa rentre dans le djin
tant d’évènement nous surp-sse, des potos tombent pendant que jdeal
pendant un bon moment le sheitan m’a nourris mais j’ai mûris et, reposé mon flingue dans l’armurerie !
j’ai arrêté tant de choses qui étaient maléfiques
mais j’ai toujours la rage de vaincre et la haine quand je te-ma les flics !
a peine 20 piges j’ai 7 frères et je suis ravis, mais on ma dit modi souffre, il lui reste quelques jours a vivre !
tiens l’coup ! les épreuves s’acc-mulent et j’encaisse, le temps presse, besoin d’amour et de tendresse !
j’évite d’être sentimental surtout si elle a trop d’vice elle, elle, elle suit tout d’une pute mais rien d’une fille saine !
j’avais plus d’autres vocations, leur mission c’était du talent et du culot dans un avenir sombre !
g2k comme collectif, fut une époque on étaient pleins, loin des str-ss mais proche des gens qui pensent qu’on est dé-blin !
je bédave ! peut-être pour fuir une vie stressante, là j’ai 609 raisons de saisir l’occas’ qui s’présente !
même quand tu trime les gens parlent, des haineux, des jaloux, des fils de —- et j’en p-sse !
syde et kayo, quoi qu’il arrive restez zen, pour moi, c’est comme mes propres frères et je les aiment !
quelques principes mais aucunes devises, en fait je n’suis qu’l’acteur princ-p-l de cette chienne de vie !

- cifack lyrics

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