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cyr (fra) – humain lyrics

[paroles de “humain”]

[intro : ades]
juste un humain parmi les miens
donc mes larmes coulent quand j’ai froid
un coeur éteint, vitre sans teint
je bois pour être cool en resoi
pas un pantin, je me prends en main
je rap pour écrire mon histoire
et combler la faim de mes instincts
en noircissant tout mon grimoire

[couplet 1 : cyr]
j’suis qu’un homme parmi les hommes
je vise le sommet pour enfin sauter
mais toutes mes sommes d’soucis m’assome
je course le sommeil pour m’y menotter
cette vie est conne, douloureuse comme
la fin de malcom ou d’une autre site com
perdre ses pokémons, vivre dans la somme
répondre au téléphone pour apprendre un décès
ce décès fait céder la digue de mes larmes
et j’en meurs de douleur cette vie est infâme
on s’débat sans honneur dans cette merde de mélasse
des déchets pour matelas on se dit les cieux m’lachent
donc on se met des masques car les hommes nous effraient
on se met des casques coupant de ses frères
on s’décrit dans des cases, on se dit on est frais
parce qu’on a quelques k mais le temps prend ses frais
le temps prend ses frais tout le monde paye
sauf les flics qui tabassent des sœurs guerrières
ce monde me peine
[ades] ni un plafond de verre, ni une verrière
c’est un rideau de fer, bien voyant
impassable et malveillant
mais pas incassable faut être vaillant
j’vais le briser, c’est mon serment
ens on nous répète : « de la nation vous êtes l élite ! »
ma bite ! pourquoi on a tous les mêmes têtes?
où sont les noirs, les arabes, les pauvres et les femmes de sciences?
si la france est blanche de ma nationalité je demande la déchéance
[refrain : cyr] (bis)
j’suis qu’un humain parmi les miens
donc mes larmes coulent quand j’ai froid
un coeur éteint, vitre sans teint
je bois pour être cool en resoi
pas un pantin, je me prends en main
je rap pour écrire mon histoire
et combler la faim de mes instincts
en noircissant tout mon grimoire

[couplet 2 : cyr]
les hommes se tuent, les coeurs se taisent
pour d’l’opium ou d’l’uranium
c’est l’opprobre de la racaille n0ble
la terre sainte, on l’a fait sauter
aux tombes des lucioles
j’m’inquiète : que pouvons nous faire ?
autodestruction
l’plastique recouvre nos mers
le monde nous meurt
à qui la faute ?
nous on chie dans la flotte
ok boomer
aux vieux la faute :
ils ont tué la faune
ils ont rasé les bois et vidé l’océan
c’était un été de trente ans
un rêve en soit vraiment tentant
l’oppulence c’était la vie de l’occident
la vida loca. un européen équivaut cent fous
quand il pille le congo s’en fout de l’avis du local
dites moi quand on a oublié qu’on est tous lié dans nos souliers
j’veux l’souligner et ce courrier c’est pas pour briller : j’vais pas sous+signer
j’rap pour crier qu’on s’est bousillé. meurtres en séries séparent comme fourier
j’appelle à l harmonie, et mes larmes aussi
avec notre terre, avec nos frères
on martyrise notre mère en vidant nos mers
on épice nos rivières goût sanofi
mais l’homme n’est rien sans l’abeille dans la fleur
maintenant qu’on le sait bien tout le monde sent la peur
[refrain : cyr] (bis)
j’suis qu’un humain parmi les miens
donc mes larmes coulent quand j’ai froid
un coeur éteint, vitre sans teint
je bois pour être cool en resoi
pas un pantin, je me prends en main
je rap pour écrire mon histoire
et combler la faim de mes instincts
en noircissant tout mon grimoire

[outro : cyr]
je vis le paradis en enfer
une vile parade d humains en fer
l’écart se creuse, les coeurs s écartent

- cyr fra lyrics

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