fondklass – la coupole lyrics
rien qu’on a la diction d’un enfant de six ans
mais d’l’impact, d’l’aplomb et puis l’couteau entre les dents
ma langue n’est pas guindée dans des costards trop étroits, nan
ma gueuse s’habille large porte des requins du cost-la
ellle s’en bat les reins des havanes, des langages millésimés
ma langue vrille et tourne comme mes garos résinées
résignez vous cause qu’on peut pas nous corriger
l’imaginaire rebondit là où l’école a échoué
on a du béton sur la tête, du ciel sur nos baskets
on tourne sur la tête pendant que d’autres se la prennent
on s’fait la coupole trois ou quatre fois par semaine
la langue est dans la rue et nos poèmes dans la casquette
on a du béton sur la tête, du ciel sur nos baskets
on tourne sur la tête pendant que d’autres se la prennent
on s’fait la coupole trois ou quatre fois par semaine
la langue est dans la rue et nos poèmes dans la casquette
nos phrases tiennent comme les engins de mc gyver
de la ficelle, de la gomme, un peu d’pain on a pas peur
on vient d’vous fabriquer une bombe artis-n-le
on proteste au papier on vous décline khaled kelkal
on plastique la langue dynamite, mite le robert
on pille le bled, on viole la grammaire
les attilas de l’abc
c’est godzilla dans un musée
on n’porte pas d’uniforme on a un style vestimentaire
on n’porte pas de haut d’forme on a la casquette à l’envers
une grande rafale de frais un coup d’balais dans la poussière
sous les pavés la plage allez sortir les dictionnaires
et le pire dans tout ça, c’est qu’on est des millions
qu’on se reproduit, une véritable contagion
le français s’est grippé on parle plutôt d’évolution
si la langue a dérapé, c’est qu’une question d’génération
on a du béton sur la tête, du ciel sur nos baskets
on tourne sur la tête pendant que d’autres se la prennent
on s’fait la coupole trois ou quatre fois par semaine
la langue est dans la rue et nos poèmes dans la casquette
on a retouché l’dico à grands coups d’cailloux
bernard pivot n’est plus la coupole s’écroule
un plateau poussiéreux, on n’peut plus respirer y a plus d’ponctuation plus point virgule, plus d’trait tiret
c’est l’argot qui gesticule sur la tête et sur la table
un gage-lan de fada c’est une tempête de sable
on r’mettra l’couvert, tant pis si ça t’saoule
on est jeune et immortel et la coupole est à nous
on a du béton sur la tête, du ciel sur nos baskets
on tourne sur la tête pendant que d’autres se la prennent
on s’fait la coupole trois ou quatre fois par semaine
la langue est dans la rue et nos poèmes dans la casquette
on a du béton sur la tête, du ciel sur nos baskets
on tourne sur la tête pendant que d’autres se la prennent
on s’fait la coupole trois ou quatre fois par semaine
la langue est dans la rue et nos poèmes dans la casquette
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