give me five prod – la poignée de punchlines #5 lyrics
b-lel, mani deiz, mainevent
j’met la pression j’fais pas marrer moi la vie m’blesse
plein d’question et l’impression d’être marié à la tristesse
j’suis loin d’être le fils modèle ou l’employé du mois
haine, vice, monnaie man j’ai tellement broyé du noir
personne te fera d’cadeaux tout l’monde te vois comme un intrus
personne n’est meilleur qu’un autre, personne ne meurt invaincu
rongé par mes sauts d’humeur mais problèmes pas résolus
j’vais ouvrir un resto du coeur comme cet enfoiré d’coluche
ils veulent que j’joue les gros tueurs mais j’y arrive pas c’est trop dur
ils veulent un million d’vues en une heure mais n’sont pas -ssez connus
gros c’est sur, j’vise ce qu’il y a à gauche de vos plexus
rapper nos blessures, on a pas su stopper l’processus
fumer et s’droguer tue, peu importe on est trop têtu
présenter nos excuses ? non on finira bien trop déçus
d’la rage dans les veines, j’m’endors et m’réveille dans les vappes
j’descends d’adam et eve et pas d’un homme de neandertal
j’pourrais mourir d’une maladie j’suis là à croire que j’suis fort
chopper la parkinson comme ali et michael j. fox
mon rap est pour la paix, tenter de calmer les gens dissipe
demande à zahia et nabila si aujourd’hui le physique paie
j’peux pas tout lâcher, y’a pas de retraite anticipée
pas grave, je m’adapte, si ça marche pas tant pis j’m’y fais
la vie s’complique vite tombé dans le vice trop tôt
y’a pas que les confiseries qui rongent les dents des potos
j’aurais pas fais du rap si j’voulais que tu me ovationnes
j’peux pas laisser une trace j’suis poursuivi par horatio
des fois j’divague comme si j’avais bu trop d’alcool
dans mes veines y’a du sang, du son, et du pot-ssium
y’a souvent des problèmes, y’a pas que des solutions
quand j’partirais ma musique sera ma seule devolution
j’sais pas c’est quoi le bonheur même si j’l’imagine à fond
dans ma tête c’est la guerre y’a pas de demilitarisation
en 2013 la traitrise définie par l’inaction
au jt ils te parlent de crise et puis d’islamisation
mais j’bloque ma rage mec c’est pourtant pas évident
j’ai kiffé le rap belge en écoutant la resistance
déterminé comme si je voulais m’venger, speed
comme un clando qui p-sse la frontière en jet-ski
glander ça rend ouf, parfois ça s’barre en couille
on cherche du taff en douce, on pense à faire des carambouilles
j’frappe sur le beat, fracture ce t-tre
illégal comme un graffiti sur une voiture de flic
donne moi les manettes, j’veux attérir en pilote
j’suis entouré de predateur, j’veux pas servir d’antylope
j’ai perdu bien trop d’temps j’sais pas de quoi sera fait le futur
j’arrête pas de faire l’insolant, j’pense qu’à jouer le plus dur
j’ai pas le budget pour mener la vie de chateau
le sourire des miens vaut plus cher qu’une peinture de pic-sso
de nos jours c’est cuit, même les anciens s’comparent aux p’t-ts
des fois j’me dis que la bétises à atteint son paroxysme
j’rime sec, j’vise les tempes, tu croyais que j’blague ?
b-lel, 10 septembre, poignée de punchlines
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