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h-tône – narcisse lyrics

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[couplet 1]
devant les jeux du cirque saccadés par la pub
secondés par le vide, le vent, les vœux du fric
dans les yeux amnésiques, -sséchés par lacune
s’accroche l’amertume de l’enfant narcissique
un selfie solitaire, un pouce levé
une envie d’somnifère, un hiver où s’lover
rien y faire et, pourquoi pas, tout s’rêver ?
pourquoi ne pas s’y plaire puisqu’on n’a pas l’goût d’s’lever ?
du clash. du mesurage de clique
du récurage de tâche. de l’épurage d’éthique
gloire aux vices et aux écarts de ses fils
longue vie aux voyeurismes et aux pseudos journalismes
réalité travestie sous des mots démagogiques
des modes -n-lgésiques et b-n-lités pour l’esprit
du palliatif. du faux pour la forme
et tout c’qui n’est pas maladie fait tout c’qu’il faut pour la former
comédie humaine. tragédie grand public
connerie urbaine et avis à sens unique
réminiscences humides, noyées dans une flaque d’eau
les servants sur un plateau, la vie, les sens, et nique
soi et les autres. un banquet pour les rapaces
entre la foire et le zoo, la banque et les rad-sses
le chant qu’on entonne -ssez, aux aboies
d’autant qu’il ôte un poids autant qu’il les caden-sse
rire du malheur, se tirer vers le bas
au prix de dur labeur, la déprime n’épargne pas
euphorie sur ordonnance. plus rien à célébrer
et on tire sur l’ambulance comme des putains d’décérébrés
s’anesthésie la gueule à grands coups d’éphémère
quand l’hérésie console, tant qu’ça fait son effet d’merde
aux grès des faux-semblants, des anomalies qui poussent
le vrai et le faux s’emmanchent, comme un joli p’t-t couple
mutation génétique d’une instable progéniture
dont l’occupation frénétique est l’ablation du nature
pas d’traces de demi-tours, comme si rien n’avait de sens
pendant que la place du mytho se subst-tue au “rien” qu’on pense

[refrain] (x2)
rien qu’on panse, ouais… mais rien n’compense
rien qui nous récompense quand on pense inconscience
viens, qu’on danse sur les tubes de l’été
oublier c’qu’on est, c’qu’on était, et c’qu’on serait sans l’abondance

[couplet 2]
du “follow”, du “partage” et du “j’aime”
une pause pour la photo, du battage et mille chaînes
un écran plat. le journal télévisé
et l’espoir qu’on s’étendra sur des jours sales et déguisés
du confort pour l’amnésie. du pain. des jeux
et consort. tout s’apprécie. et tout s’éteint et tout est mieux
et tout est sien. d’autant qu’on a tout sous les yeux
on a beau s’saouler seul mais, finalement, tout, c’est rien
on s’entête, on répète, on répète, on répète
la réflexion n’est faite mais p’t-être qu’on est bête
qu’on achète. un chèque pour la paix
s’jette dans la quête de cachette pour l’après
un goût d’illusoire mais qui nous laisse en plan
le tout, c’est d’y croire. alors on fait semblant
on tire sur la corde, et tire, vaille que vaille
et on s’sent d’autant plus fort qu’elle est accrochée à que dal
déséquilibre. ça tangue et ça balance
on s’est dit qu’on était libre tant ça ressemble à des pas d’danse
et, comme on a lu des livres, compense. parce qu’on pense
que, si on est devenu débiles, c’est parce qu’on n’avait pas d’chance
et patience est mère de que dal
alors on a ramené la science pour s’en faire un étendard
et, sans sagesse, là, où besoins et vœux se valent
différence entre biens et mal est devenue floue, comme tout l’reste
devant les jeux du cirque saccadés par la pub
secondés par le vide, le vent, les vœux du fric
dans les yeux amnésiques, -sséchés par lacune
s’accroche l’amertume de l’enfant narcissique



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