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heartstorm – 1401 lyrics

couplet 1:

j’ai enfanté milliers de projets, et ils me jettent de manière si vulgaire;
alors que mon sang coule dans chacune de leurs artères
et je leur ai donné une terre, un père et une mère;
une école, une taule pour les plus malveillants;
mais c’est moi qu’ils envoient aux trous;
quand ils élisent ceux aux valises remplies de mensonges;
pour me représenter;
dans mes songes, je pense à les abandonner;
les laisser apatride;
car ils ne saisissent pas l’importance de mon existence;
me critiquent, pour mes failles économiques;
qu’en est-il de ceux, qui n’ont personne pour les aider?
ceux dont la mère-patrie a avorté, avant l’heure
ils se battent entre eux, pour le peu qu’ils ont;
et quand mon hymne retent-t, j’entends les rires de tous pet-ts;
je n’ai pas craqué, quand balles et bombes m’ont touché;
mais quand mon peuple me dénigre, émigre
me dresse le pire des portraits;
mon croissant tend à larmoyer

couplet 2:

dans ma vieillesse;
ma force a retenti;
un vendredi;
de janvier;
il y a quelques années;
et dans ma marche, vous m’avez porté;
vous étiez fier;
et votre ras-le-bol des jours d’hier;
votre langue déliée;
notre voix on a porté
et dégagez semblait votre voie;
imaginez ma tristesse;
quand j’ai entendu des tas de « ça ne servait à rien »
et c’est encore moi, qu’on a accusé;
creusé dans mes rêves;
enterré;
sous une tonne de mauvaise foi

vous me donnez une religion;
pourtant j’en ai jamais eu;
vous aviez cru, que les légions;
civilisations de l’ancien temps;
se souciaient de vos diverses croyances?
c’est toujours ça qui mène la danse;
vous ne vous êtes jamais dit;
que votre seul dieu de votre vivant;
ce serait votre patrie
mélancolie de carthage;
bataille et carnage;
mais ensuite le peuple partage;
pas de dérapage ou de dégâts a cause d’une foi;
vous étiez tous sous mon toit;
et la seule chose pour laquelle vous vous battiez;
c’était moi

couplet 3:

vous me prenez pour acquit;
mais qui, d’entre vous a fait quoi ce soit;
pour faire vivre les idées de janvier ?
où sont les drapeaux, la contestation;
les rues inondées, mais vous avez jeté les dés;
sans regarder ce que ça à donner

ils rêvent d’être de l’occident, mais ne veulent pas penser comme tel;
ils auraient tous dû naître aux states;
mais la loterie vous a niqué, putain;
alors vous vous couchez, sans miser, sans essayer
et me laisser à dos, vos enfants pour leur expliquer;
vos parents n’aimaient pas leurs pays, et puis ils ont décidé qu’ils le saliraient;
comme ça, personne d’autre ne pourrait l’aimer

et si vous me donniez, ce que vous avez;
je pourrais vous rendre le mérite, la beauté;
un colisée vivant;
un carthage luisant;
un sidi bou sans une ride;
croyez, sinon
à quoi bon vous libérer?

couplet 4:

vous libérez des mains de ceux qui pensent pour vous;
vous libérez pour briller;
vous libérez des coups de matraques injustifiés;
de l’ordre auquel vous avez peur de vous fier;
vous libérez pour exister;
voilà comment vous me remerciez…

me dites que vous préfériez la sécurité que vous ignoriez de l’ancien temps;
la détente de l’ignorance;
la danse des cultes occulte votre jugement;
et jus de mensonge qu’on vous sert;
vous préférez l’avaler;
au lieu de résister

joyeux 14 janvier;
même si l’espoir se corse;
et ça devient dur de croire que vous m’aimez;
ça m’émeut de voir que vous essayez;
je ne veux ni d’émeutes;
ni de silence;
je veux que vous partagiez vos rêves avec ceux que vous élisez;
je veux vous voir épanouis et fier;
sans revenir sur ce qu’ont renversé hier

outro:

et si je suis le pire des pères;
je t’ai quand même élevé;
et si tu ne vois pas d’avenir;
et que tu sautes du navire;
qui sera là pour ramer?
car ma vieille étoile n’a plus rien à donner

- heartstorm lyrics

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