icosium – minuit moins cinq lyrics
[intro]
yeah, moi j’fais des punchlines
et ceux qui peuvent comprennent
{couplet]
tu veux foutre le bordel, n’aie pas peur fous-le !
ton meilleur pote t’as trahi, si tu l’aimes tue-le !
c’est plus la solitude mais l’amitié qui m’fout la trouille
avant la p-ssion on était inséparables comme deux couilles
j’pense trop à sa gueule et j’t’-ssure ça m’soule
moi quand j’me sens seul j’regarde un film de boule
envie de m’tirer une balle dans la tête pour plus voir la leur
j’suis toujours en avance, donc j’suis jamais à l’heure
faire l’amour ou la guerre ? on a pas eu à choisir
le choix c’est : partir, ou rester y moisir
une société h-m-phone, arrête pas de nous la mettre
on p-sse pour des cons, même si on veut pas l’admettre
j’étais élève, j’avais dix piges quand j’ai dép-ssé l’maitre
t’as tes règles chéries, j’ai mon double décimètre
tu diras que j’suis sale, bah mes couplets le sont aussi
normal vu que j’suis pas parti, j’me dois d’sentir le moisi
« le temps c’est de l’argent », pfff putain d’proverbe de merde
demande à celui qua pris perpette s’il est devenu millionnaire
encore une pige et je finis au cimetière
rien à foutre de demain, dans ma tete c’est encore hier
j’garde tout pour moi et c’est bien ça le problème
j’finis la bouteille chérie et j’te dis « je t’aime »
moi j’fais des punchlines et ceux qui peuvent comprennent
il veulent marcher sur la lune, moi j’veux visiter la tienne
j’représente personne et j’soutiens aucune cause
dans mes reves j’dépose sur ma tombe des roses
rien à foutre d’la culture, moi la mienne c’est le hip hop
tu veux que je t’écrive un couplet, donne moi le temps de finir une clope
yazid et l’v, qui dit-qui dit mieux que bled’art ?
on est les best, pour l’instant on est les seuls à l’savoir
au fil du temps j’en ai vu des gens retourner leurs vestes
le temps p-sse et au final y’a que les vrais qui restent
j’connais l’histoire de ma ville v’là pourquoi je m’appelle icosium
j’en ai pris des chemins, mais je n’ai jamais vu rome
mais qu’est-ce que je pourrais dire de ce que j’ai déjà dit ?
6 h du mat debout, le monde m’appartient-il ? (non)
bien sur que non, rien à foutre, j’évite d’aller me coucher
tous ceux qui veulent que j’arrête le rap peuvent aller s’toucher
miss tu pues d’la chhh même après t’être douchée
t’arrives à m’c-sser les couiller, hein sans même les toucher
les gens parlent (yeah), ils feraient mieux de la fermer
je veux des tunes [?]
j’irais faire un tour en enfer merde !
oui j’ai fait des concerts dans des salles vides
j’peux pas arrêter l’rap (non), c’est de ça que j’vis
tantôt j’écris des verres, tantôt je bois des litres
j’suis pas parti trop tôt, j’ai renoncer à mes rêves
pour l’instant j’tue l’temps en attendant qu’il m’achève
moi parfois j’rappe puis il m’reste du temps j’dors
tantôt j’suis vivant et tantôt j’suis mort
tantôt dans la bêtise et tantôt dans la logique
pour t’faire chier j’appellerais ça un freestyle anthologique
l’amour rend aveugle, pour m’arrêter vaut mieux trouver mieux
je t’aime, tu l’vois pas ? putain, pourtant ça crève les yeux !
tous des hypocrites [?] mais pas la franchise
moi j’me tape de grosses filles et j’me branle sur youj-zz
j’peux m’permettre de ralentir, ils sont trop loin zinc’
comment te dire demain c’est loin, il est minuit moins cinq
[outro]
ok, yeah
ico-ico quoi ?
ico quoi ? ico qui ? encore une fois, encore une nuit
freestyle anthologique
minuit moins cinq
laisse les autres parler, ils sont trop loin zinc’
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